7 novembre

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Un calme anormal me poussa à me réveiller, je me leva péniblement du canapé sur lequel je m'étais assoupie et me dirigea vers la chambre qu'avait choisit mon frère. Je l'appella à plusieurs reprises mais il ne me répondit pas. Altaïs ne se trouver ni dans sa chambre, ni dans la salle d'eau, ni dans le hall ou le jardin. Mon coeur commença à s'affoler, je le rapeller à maintes reprises mais mon subconscient me disais qu'il était trop tard.

Je pris l'initiative de retournée dans sa chambre afin de voir si il avait pris des quelquonque affaires et j'aperçu un petit mot coller à la porte, je n'y avais pas fait attention tout à l'heure :

Callie,

Je suis désolée d'être partie sans te prévenir, je ne voulais pas te blesser où même t'inquiéter je vais bien. Je vais aller à Paris le soir du 24 décembre ! Je vais sauver papa maman et grand-maman ! Je te le promets, en attendant reste en sécurité dans la maison, tu a des armes dans le grenier sert toi en seulement en cas d'urgence.

Je t'aime ma soeur, mon jumeau.

Tout au long ma lecture des larmes roulaient le long de mes joues, j'étais en colère contre lui et sa naïveté je savais que mon frère aimer aider les gens mais jusqu'à croire qu'il pourrait sauver le monde ! Je trouvais sa injuste qu'il m'a laisser seule. Je ne sais pas ce qui m'a pris à ce moment-là mais j'eus l'idée de le rejoindre. Étant donné qu'ont se trouvait assez loin de Paris, je prendrais le véhicule dans la grange et le rejoindrer.

Dans les minutes qui suivirent je pris le temps de préparer mon sac en y mettant des habits de rechanges, de la nourriture, de l'eau et une petite trousse de secours. Je sortis de la maison et me dirigea vers la grange, à ma grande surprise la voiture n'était plus là, quesque j'ai pu être idiote ! Évidemment qu'Altaïs avait pris la voiture et puis même, je ne savais même pas conduire. Altaïs lui suivait des cours à l'auto-école avant l'épidémie donc il savait comment faire.

Je me sentis stupide, j'étais debout devant l'espace où se trouvait la voiture avant, le visage figé et les yeux rouge. Je ne savais pas quoi faire, trouver un moyen de locomotion et le rejoindre ? L'écouter et rester à la maison sereinement ? Où bien trouver d'autres survivants pour m'accompagner ?

Je récupèra mon sac au sol et commença à quitter la grange tout en me dirigant sur le chemin caouteux.

«Merde les armes !» M'égosillais-je

Je posa mon sac au sol et repartis en direction de la maison tout en courant. Les armes étaient là où m'avait indiqué mon frère, enfin pas les armes mais plutôt un petit revolver 1892 et de calibre 8 mm. Je le plaça entre mon pantalon et ma hanche et descendit du grenier. Sortie de la maison je récupéra une nouvelle fois mon sac et marcha afin de retourner vers la ville et quitter définitivement la campagne douce et paisible.

Le calme qui m'entourait n'était pas reposant mais plutôt effrayant, et tout cela ne me rassurer pas du tout, alors je pris l'initiative de couper ma route par la forêt de façon à être plus rapidement en ville et trouver un refuge pour cette nuit car ma montre afficher déjà 14 heures. Alors que la forêt m'abriter du soleil étouffant du sud et que le chant des oiseaux le remonter le moral en me persévérant que le monde n'est peut-être pas si cruel, un coup de feu retentit et fit écho dans toute la forêt.

Mon tout premier réflexe fut de courir, je partis dans la direction opposée dans laquelle j'avais entendu le coup de feu et me concentra sur ma respiration de façon à ce qu'elle est la plus silencieuse possible. Mais avec mon cœur qui battait à 100 à l'heure c'était assez difficile, mes poumons me faisait siffler et un point de côté se fit ressentir entre mes côtes.

Complètement absorbée par mes mouvements précis, je ne vis pas un jeune homme qui me fonça littéralement dedans. Le jeune homme me fit tomber à terre dans un gros boom et un petit cris de surprise sortit de ma bouche.

«Chut ! »S'écria t-il tout en plaquant sa main sur ma bouche et en me faisant les gros yeux.

Totalement apeurée je me laissa faire et n'eut même pas un mouvement de recul. Le jeune homme me regardait toujours, son visage est agréable à regarder, il affiche un sourire étincelant qui laisse découvrir des fossettes. Il a le teint hâlé semblable à du caramel. Le jeune homme à des longs cheveux bruns lisses et fins, qui lui arrivent à peu près au niveau des épaules,deux mèches lui encadrent le visage, plus courtes que le reste de sa chevelure. Il a des sourcils très brun qui contrastent avec sa couleur de cheveux, les yeux vert très clair, et un petit nez en trompette.

Lorsque il me retire enfin sa main je ne peux m'empêcher d'avoir un soupire de soulagement. Il me regarde toujours un sourcil haussé est un sourire gêné sur le visage, il se sent mal à l'aise, je pense que c'est à cause de moi. Finalement il se redresse vivement et me tend sa main tout en me lançant des regards insistants.

«Euh tu compte me regarder longtemps où prendre ma main et te relever ?» Me questionna t-il.

Je me sentais tellement stupide de l'avoir regarder ainsi alors je bafouilla un petit oui d'une voix que moi-même ne connaissais pas. J'attrapa sa main froide et me relèva.

«Je m'apelle Aden au fait et toi ?

Euh...Callie, tu sais d'où sa venait les coups de feu ?

Ouais c'est un des survivants il voulait me tuer.» Ria t-il.

Je ne trouvais pas sa réponse drôle mais me pinça les lèvres légèrement.

«Je te trouve bien jeune, t'a quel âge ?»

Il me posa sa question normalement comme si c'était banal de se croiser dans la forêt afin de fuir des coups de feu.

«J'ai... J'ai bientôt 17 ans et toi ?»

Je n'allais pas dire que j'avais à peine 16 ans, il me prendrais pour une gamine alors j'ai préféré mentir en lui disant que j'avais bientôt 17 ans.

«18 ans, t'est seule dans le coin ?

Non...En fin...Si maintenant oui, pourquoi ?

Moi aussi fin pas trop toute seul, j'ai un petit frère de 8 ans Nelson.

Quoi ! M'écriais-je, il a 8 ans ? Comment sa se fait ?»

Aden marqua une pause et sembla réfléchir quelques temps avant de reprendre.

«Je t'expliquerais tout si tu viens avec moi, une présence féminine manque un peu à la GC.» Expliqua t-il.

J'opina la tête et le suivit a travers la forêt, le temps s'était refroidit et les nuages comblaient le ciel, le soleil ne luisait plus sur les haut-chênes et le vents recommençait à souffler.

U4-CallieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant