Toujours dans la même galère.

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Jour 3.

Je pouvais entendre certains rires de femme, comme certains, je crois, d'hommes, qui me semblaient venir du haut ce matin.

Enfin, ce matin, j'imagine que ça l'est, comme je n'ai pas fermer l'œil de la nuit, pas une seule fois. Et comme j'ai pue remarquée une légère lumière venant de cette même petite fenêtre dont je parle tout le temps, ça doit sûrement être l'aurore éclairée du matin.

Le même homme que hier est revenu me rendre visite. Il n'était pas d'humeur sympathique et encore moins quand il a vu que je n'avais pas touchée à mon plat. Mais il n'a pourtant rien dit et a ramené le plat.

J'ai mieux aperçue son visage aujourd'hui, c'est bien un homme, des yeux en amande, d'origine asiatique je pense. En tout cas, il en avait bien l'air.

Il m'a déposé un croissant sous mon nez, tout chaud, comme sortit du four, ou même qui vient d'être préparer à la boulangerie.

Il m'a aussi dit de me tenir tranquille, et que tout se passerait bien ensuite. Mais je ne sais toujours pas ce qu'il me veux, ni ce que je fais ici...

Je pense que les personnes qui lui rendent visite ne savent rien, comme j'entend rire, ou alors ce sont des complices... Je ne sais pas trop... Et puis, je ne peux pas savoir...

Maintenant trois jours que je suis là, j'étouffe déjà. Ma bouteille d'eau qui étais sur la table avant est pratiquement vide, et j'ai vraiment besoin de respirée de l'air provenant de l'extérieur, et voir autre chose qu'une vieille table en bois. Un paysage, par exemple.

Depuis tout à l'heure je regarde la nourriture devant moi. Pourquoi il y aurait de la drogue, après tout, il aurait pu me tuée autant de fois qu'il le voulait à présent...

 A moins qu'il veuille  tout simplement abusé de moi...

Ça aussi, il aurait pu le faire depuis un moment...

Je ne supporte plus cette salle, sombre, humide, pas un seul endroit un peu coloré, rien.

La chaleur s'abaisse au fur et à mesure des heures, la chair de poule est présente sur mes bras depuis maintenant un moment, même avec ma veste de sport.

A chaque fois que l'homme vient, il est bien couvert. Sois un gros pull d'hiver, sois, comme ce matin, un manteau chaud.

Alors que moi, je suis munie d'un simple vêtement, qui permet soi-disant de me réchauffer un minimum.

Je n'ai pas écris que c'est maintenant le milieu d'après-midi, bientôt 16 heures, et qu'il m'a ramener l'espèce de même soupe que hier, certainement la même.

Comment je sais l'heure exacte? Et bien, il m'a aussi ramener une montre, d'homme, certes, mais ça me permet au moins de ne pas me perdre au niveau du temps.

Aucun mot n'a encore était échangés, j'aurais peut-être du lui demander une veste un peu plus chaude...

Jusque là, rien d'exceptionnels, une journée banale, si je puis dire, en cage.

J'ai l'impression d'être un vulgaire animal sauvage avec qui il ne faut faire aucun mouvement physique, sous peine que je le blesse grièvement.

J'écrirais un peu plus si jamais cette soirée s'avère plus intéressante, si jamais je sors de là...

J'espère de plus en plus que quelqu'un trouve ce cahier pour enfin enfermé ce malade mental...

Seulement quelques temps.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant