Chapitre 3 : •°Words can't say what love can do °•

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Me : Tu vois Clément , la chance souri toujours aux audacieux allez en avant pour deux heures de pure folie.

Et elle toqua à la porte de sa main délicate.

Après quelques secondes dans l'incertitude, nous entendions une petite voix claire et stridente dire :

Du M : entré...

Mélissa qui n'aimais pas, comme le dit l'expression populaire rester « le cul entre deux chaises » saisit la poignée et l'abaissa. Nous enterres donc tout les trois dans la salle de cours où Madame du Merle était à première vue en train de rendre les copies d'une dissertation faite avant les vacances dont je n'avais plus aucun souvenir précis et elle n'avait pas franchement l'air satisfait du résultat.

Elle nous regarda, debout entre deux allées de tables et dit :

Du M : Bien quel est le motif de ce retard plus qu'intempestif ?

Je restais silencieux, le nouveau allait ouvrir la bouche (mmm)... quand soudain Mélissa dit d'un ton franc :

Me : Excusez nous Madame pour se retard des plus néfastes au bon déroulement de votre cours, mais Clément et moi avons été sonné d'urgence à la vie scolaire, car nous avions pour mission d'accueillir un nouvel élève au sein de la classe et comme nous prenons ce rôle très au sérieux, il nous aura fallu quelques minutes pour pour expliquer au dit élève la vie du lycée dans ses grandes lignes...

Du M : Cela suffit mademoiselle Delavenne un jour votre arrogance vous portera grandement préjudice sachez le... ! Très bien je vous excuse pour cette fois asseyez vous. Et vous mon garçon je présume que vous avez un document justifiant votre changement d'établissement en cours d'année n'est-ce pas ?

Il regarda du Merle dans les yeux et dit

? : Oui Madame.

Il le tendit à la prof qui ressembla plus à un monstre qu'à autre chose (cheveux noirs au carré, tailleur jupe et chemisier à poids), oui avec Mel on a toujours pensé qu'elle était restée coincée dans les années 60'...

Elle regarda le papier aussi scrupuleusement que faire ce peu et dit enfin :

Du M : bien monsieur Grégory Falmer , asseyez vous la où il reste de la place... Quand à vous deux les urluberlus... ASSIS !

Sans pipé mot nous exécutions les ordres du bourreau, je m'assis à ma table habituelle, mais aujourd'hui cette table était inhabituellement vide, en effet Julien qui n'était pas la m'avait laissé seul à ma table pendant deux heures à écouté du Merle nous énumérée point par point la vie de Monsieur Charles Baudelaire…

J'étais donc assis sur ma chaise et intérieurement je pensais que ces deux heures seules en tête à tête avec Dumerle relevaient plus du suicide ou alors de la torture qu'autre chose… Mais détrompez vous quand Mélissa me dit que la chance souris aux audacieux, elle a raison ! En effet, plongés dans mes songes, je n'avais pas remarqué que le nouveau était debout à côté de moi, il me regarda l'air un peux gêné et me dit

G : Excuse moi je peux m’asseoir ? Cette place est prise peut-être ?
Confus de ne pas m'être rendu compte de sa présence plus tôt, j'eus du mal à trouver mes mots pour simplement lui dire :

C : Non il y a personne va y assis toi…

Du M : Bon tout le monde est en place ? Bien nous disions donc Charles-Pierre Baudelaire est un poète français, né à Paris le 9 avril 1821 et mort dans la même ville le 31 août 1867.

Excuse moi mon cher Charles, mais à cet instant je n'étais plus en cours, du coin de l'oeil je regardais mon nouveau camarade, et on n’a pas besoin d'être sponsorisé par Gilette pour avoir la perfection au masculin… (Petite blagounette), mais le nouveau était juste incroyablement beau, brun cheveux cours de sublimes yeux verts, il faisait partie d'une certaine catégorie de personne que je qualifierais de grand il devait à vue de nez faire environ 1m85 donc assez grand, mais tout en restant fin, ce qui était un contraste relativement sympathique à regarder discrètement. Le cours se passait et nous échangions quelques brides de conversations (non pas sur Baudelaire…)

C : Sinon tu viens d'où ?

Il me regarda et me dit en souriant :

g : De Suisse je viens de Genève.

C : OK, mais pourquoi tu as déménages en plein milieu d'année avec le bac et tout ?

G : Bah en faite…

Du M : Monsieur Menaut même quand vous n'êtes pas accompagné de votre complice Monsieur Berma , vous trouvez toujours le moyen de discuter, c'est incroyable tout de même… Tenez lisez nous donc le passage p204 des « Fleurs du mal » paragraphe 2 je vous pris ?

Bon je l'admets j'étais tellement absorbé par mon nouveau camarade de classe que j'ai oublié de sortir mon livre, mais sa arrive à tout le monde non d'être « distrait » (et y'a de quoi !) Non ?

Du M : Ah je vous que vous paraissez comme à votre habitude ! Bien vous connaissez la chanson ! Carnet et plus vite que cela je vous pris… !

Je lui tendis le carnet et dans ma « barbe » je marmonnais un léger (espèce de pétasse va !), Gregory se retourna vers moi et esquissa un léger sourire, après ça, je m'en contre balançais du carnet !

Mel : Quelle conne celle-là mon Clem » elle a encore fumé une forêt avant de venir ou quoi miss 60' ?

Mélissa qui était assise deux places derrière moi me dit donc discrètement cette petite blague, mon unique réaction a été de rire (le plus discrètement possible évidement) sauf que ce n'était pas encore asser pour la prof, elle se retourna vers moi et dit d'un ton bien plus cassant que sa petite voix naturelle :

Du M : Bon quel est le souci, Monsieur Menaut ? Vous n'en avez pas assez de perturber mon cours ? Une petite heure de retenue cette après-midi vous remettrait-elle les idées en place ?

G : Excusez le Madame c'est ma faute, je lui ai posé une question je suis désolé cela ne se reproduira plus.

Stupeur... mais… mais pourquoi a-t-il fait cela ?

Et moi bien trop faible pour admettre mes tors je laisse le pauvre Gregory encaisser…

Du Merle regarda Grégory d'un air sévère et dit :

Du M : S’il y a un souci jeune homme c'est à moi qu'il faut s'adresser ai-je été clair ?

G : On ne peut plus claire Madame encore pardon.

Du M : Bien reprenons, nous en étions donc page 204 , donc ici énumération de Baudelaire dans le poème « bien loin d'ici »

Je me retournais vers Gregory qui avait la tête baissé sur sa feuille qui était vierge, et dit :

C : Mais pourquoi tu as fait sa ?

Il me regarda et dit toujours en souriant :

G : Bah tu as déjà assez pris pour la matinée tu crois pas ? (mmm la petite allusion coquine)

Le regard plein d'interrogation quant à la spontanéité de se geste que je n'aurai sans doute pas fait à son égard je lui dis un peux effaré :

C : Mais on est assis depuis à peine une demi-heure l'un à côté de l'autre et tu prends ma défense, mais c'est vraiment sympa ! Je te revaudrais sa !

Un peux gêné il me regarda et me dit :

G : Pas de soucis c'est normal, par contre sa t'embêtes pas de mettre ton livre au milieu ? Que je puisse suivre le cours ?

(Pensez vous que sa me dérange que les pages de mon livre [jamais ouvert jusqu'à présent] soient touchées par lui ?)

Sans plus attendre, je sortis mon livre de mon sac et le posai au milieu. Le cours ne subit pas d'autres turbulences notables à part certains soupirs exaspérés de Madame du Merle prenant conscience petit à petit que personne n'avait étudié le passage à lire pour aujourd'hui.

*Driiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii​iiiiiiiiiing*

J'espère que sa vous plaît, c'est une histoire monter de toute pièce sauf quelques scènes qui sont tirés d'un film LGBT qui est sortis en 2014 , cette histoire à été écrite en 2015 quand j'avais 15 ans alors je la reprend et reformule mieux les chapitre
Merci à chloé pour tes formulation plus Littéraire
et merci à vous aussi 😘

•°~Mourir de Plaisir~°•Où les histoires vivent. Découvrez maintenant