Chapitre deux

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« J'ai une copine. »

Désolé, mais la claque est partie toute seule, je n'ai pas pu me contrôler sur ce coup là.

Alors ça, je ne l'aurais jamais mais vraiment jamais vu venir. Mais à quoi il joue bon sang !? Je suis donc une briseuse de ménage ?

- Pardon, mais tu le méritais. Mais je comprend pas trop là, pourquoi tout ça alors ?

- Je sais pas ce qu'il m'a pris, je suis vraiment désolé Eden..

- Sors de ma voiture. Immédiatement.

Il sort sans dire un mot. Il n'a même pas le courage de s'expliquer ou quoi ? Il est 2h du matin, il n'y a personne dans les rues, et aucun transport en commun. Et merde.

Je baisse la vitre et lui dis :

- Remonte, je vais te déposer, tu n'as pas les moyens de rentrer chez toi.

- Non ça ira, merci.

- Remonte je t'ai dis, ne fait pas le connard plus que tu ne l'a déjà fait.

Il remonte dans la bagnole et je met le contact. Il ne dit rien, et je ne veux pas faire celle qui s'est déjà attachée à lui, même si c'est un peu le cas, mais je me dis que c'était une histoire d'un soir, même si ce n'est pas mon genre. Merci au GPS qui nous a guidé le plus rapidement possible, en 5 minutes j'étais devant chez lui. Il fait nuit noir mais j'ai quand même pu remarquer le luxe du quartier et de sa maison. Une maison, et pas un appartement en colocation, et bah dis donc. Je coupe le moteur et attends qu'il descend, mais il reste planté là.

- Je peux savoir qu'est-ce que tu attends pour sortir de ma caisse ?

- Je.., écoute Eden, je sais pas ce qu'il m'a pris, mais en te voyant ce soir tu m'a complètement fait oublié tout le reste, je ne voyais que par toi et..

- Bon écoute moi bien Ilyes, ce que tu as fait ce soir c'est mal, très mal, et je ne tiens pas à ce que toute la fac soit au courant. Alors tu va gentiment sortir de ma voiture et ne rien dire à personne de cette énorme boulette à laquelle j'ai participé, c'est bien clair ? La nuit porte conseil, réfléchi à tes actes, et s'il te plaît, ne m'adresse plus la parole.

- Eden je..

- Dehors.

A peine a-t-il quitté la bagnole que j'ai démarré. J'ai été un peu sèche. Bon peut-être énormément sèche et méchante, mais c'est ce qu'il mérite. Je ne tiens pas à briser des couples. Le pire dans tout ça, c'est que je commençais à bien l'aimer. Un de perdu, dix de retrouvés non ? Je rentre à la maison en espérant ne pas croiser la police, car j'ai quand même bu deux verres de champagne ce soir. Coup de chance, je fini à l'appart' saine et sauve. Je suis exténuée, et mon cœur ne se sent pas très bien. Je ne me suis jamais réellement mise en couple avec un garçon, mais j'en ai aimé un certain nombre, avant de me rendre compte qu'ils étaient tous hypocrites et jouaient sur plusieurs tableaux. Enfin, aimer est un bien grand mot. Je n'ai pas encore connu le véritable amour, je le sais, car ça doit être grandiose. Je suis déjà en pyjama, et vais dormir sans me démaquiller. Je n'ai plus de force pour quoi que ce soit ce soir.

Le lendemain, dimanche à 9 heure, ça sonne à la porte. Voyant que personne ne se bouge, je décide d'y aller. C'est Val.

- Salut ma chérie ! Viens par là ma petite puce, je vous ai acheté des croissants et des fruits, où est Néya ? Ouh, tu as dormi maquillé ? Tu as mauvaise mine.

Elle m'avait manqué, je l'enlace.

- Mais où as-tu trouvé une boulangerie ouverte un dimanche ? Je crois qu'elle dort, à moins qu'elle ne soit pas rentrée de sa soirée avec Marvin. Oui le maquillage après une nuit, c'est pas top, c'est une longue histoire.

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 19, 2017 ⏰

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Eden ❣Où les histoires vivent. Découvrez maintenant