Quelques heures plus tard, Marion se réveilla dans un endroit inconnu. Elle ouvrit les yeux, cligna plusieurs fois et vît qu'elle était dans une pièce entièrement blanche. Sa tête lui faisait un mal de chien et elle n'avait aucun souvenir des dernières heures. L'esprit perdue, cette dernière tenta de se relever et poussa un cri. Elle ne pouvait pas bouger ! Elle jeta un coup d'oeil autour d'elle et découvrit qu'elle attachée à une sorte de table de laboratoire par des grosse sangles qui lui serraient le ventre, les jambes et les bras. L'inquiétude commença à la gagner et de multiples questions transpercèrent son esprit. Elle se secoua en tout sens , pour essayer de se détacher de ses liens en vain. Alors que la fatigue commençait a prendre le dessus, elle entendit le bruit d'une porte grincer. Une femme en blouse entra et....
Plus loin dans la journée
Pdv Marion
Assise sur mon lit, je n'en menait pas large. Je venais de me prendre une claque monumentale de la part de ma mère et mon père m'avait privé de sortie. En véritée je me fichais complétement d'être privée de sortie . De tout façon je passais toutes mes journées dans ma chambre alors... Je comprenais leur réaction et je savais qu'ils avaient assis comme ça pour me protéger. Ils ne voulaient surtout perdre leur fille chérie. Moi, je ne savais pas quoi faire et que penser de tout cela. La nuit venu de tomber et mon regard se perdait sur les rues d'Almy ( c'est une avenue) presques désertes en ce début de soirée. Seul le bruit du tram, prouvait qu'il avait une présence humaine dans les parages. Étrangement, cette atmosphère m'apaisait. J'habitais ici depuis mes 4 ans et je m'étais habitué au tram, aux gens et autres bruits de la ville. A cet heure ci, tout était si vide , si vaste. Tout cela me rassurait, me donnait l'impression d'être en sécurité même si je savais que c'était tout le contraire. Dans une dizaine de jours, je serais enfin ce qu'il adviendra de moi. Serait-je jugée innocente ou coupable? Je n'avais pas la réponse à cette question mais quelque part au plus profond de mon esprit une petite voix avait la réponse. Et cette voix, je refusais de l'écouter. J'avais besoin de me changer les idées. Le réveil surprise de ce matin m'avait foutu les jetons. Je m'étais réveillé dans une salle d'analyse de l'Etat attachée a une table. Ils voulaient me faire passer des tests pour vérifier mon nom, mon prénom, que ma famille était bien la mienne, si j'étais en bonne santé, quel était mon état mental... et plein d'autres choses dans le genre. Bref, des employées du gouvernement avait relevé tous les détails de ma vie pour essayer de comprendre pourquoi j'avais enfreint l'une des 4 règles. En plus de tout cela, on m'avait fait passer toute sorte de tests et disons que ce n'était une partie de plaisir... Tout cela pour qu'ils aient assez d'informations pour me jugez, pour prendre leur décision. Est ce que je méritais de garder la vie? Ou fallait-il me tuer? Eux avaient dix jours pour prendre la décision finale et moi j'avais dix horribles journées à passer avant de savoir si ma vie continuerais s'arrêterait ou continuerait. Dis comme ça, c'était effrayant pourtant l'idée que j'allais peut-être mourir prochainement ne me faisait pas peur. Ça ne m'enchantait pas non plus, j'étais juste perdue. Cette situation n'était pas facile et je savais que demain j'allais devoir supporter tous les regards qui seraient figés sur moi au bahut. Ils ne me jugeraient pas a cause de ce que j'avais à la cérémonie, non. Mais a cause de la puce que j'avais désormais accroché a la nuque. Leur puce de contrôle, j'étais obligée de la porter. Elle était pour contrôler chacun de mes faits et gestes. Pour me contrôler. J'allais peut-être l'enlever bientôt si j'étais jugée non coupable ou alors je la garderais jusqu'à sa décomposition dans une cuve d'acide. En attendant, elle était toujours. Et ses fils électriques accrochés si fermement à mon cou me faisait atrocement mal. Je venais de prendre des antis-douleurs et malheuresement j'avais toujours aussi mal. Je commençais vraiment a me demander si je n'était pas une cause perdue. Peut-être devrais-je sauter de ma fenêtre là a l'instant et attendre de me faire écraser par un tram pour abréger mes souffrances? Ou alors je pourrais me pendre avec l'un des rideaux du salon? J'avais tant de solutions pour me suicider mais je ne pouvais par ça à mes parents. Ce serait un peu lâche, non? Décidément, je n'arrivais pas a chasser de mon esprit cette idée. Je sentait que les jours qui suivraient allaient être les pires jours de ma vie. Puisée par cette longue journée, je m'endormais la tête contre la fenêtre en espérant que demain serait un jour meilleur que celui-ci.
Seulement, je savais que ce n'était pas le cas. La petite voix de ma tête avait raison. J'allais bientôt mourir.
A suivre....
Nda :
Me revoilà :). Je sais j'ai été longue mais il va falloir vous y habituez . Je posterais toujours dans des rythmes irréguliers. Ah, oui au fait pour la petite glamour , sachez que l'inspiration est arrivée lorsque j'ai attrapé la diarrhée. Ne me remercier pas d'avoir gâchée votre journée :)! A plus mes survivorts ( c'est votre surnom en tant que lecteur ^^)!
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Survivante
Science FictionGrenoble, 2050 La terre compte désormais 11 milliards d'habitants et menace d'exploser à tout moment à cause de la surpopulation. Pour éviter cela le gouvernement français à trouver une solution. Éliminer toutes les jeunes filles de 11 à 18 ans qui...