Un Espoir

Chapitre 2

PDV LEO

Il fait beau, les oiseaux chantent synonyme de printemps. Je marche jusqu'à l'arrêt de bus. Il y a beaucoup de monde. Tout le monde vient me faire la bise, certains me disent "tu es bien habillé aujourd'hui Léo!" et d'autres "Petit short et petit polo, c'est pour une meuf tout ca?"Je leur rigole au nez, moi aimer une fille... mais LOL! Néanmoins je suis heureux qu'on me complimente comme ça.

"Bipbip bipbip bipbip!"

Je me réveille avec ce bruit que tout le monde déteste, le réveil. Je regarde l'heure, 7h10, il est temps que je me lève.
Une fois debout, j'ai mal... très mal à la jambe... La réalité nous rattrape vite. Je pars donc en direction de ma mini pharmacie pour y prendre une bande blanche.
J'enfile un jean noir, un T-Shirt gris et un pull noir. Je vais ensuite me laver les dents et je pars mettre mes Nikes noires et mon manteau.
Une fois mes clés prises, je me mets en route pour l'arrêt de bus. Je m'arrête quelques mètres avant cet arrêt de bus... ou pour moi cette porte pour les enfers...7h38; il faut y aller le bus arrive dans 2 minutes. Je mets ma musique à fond pour ne pas les entendre "eux". Je traverse la foule, valide ma carte et m'assois. Cette foule de monstres, s'ils sont encore considérés comme ça, je l'entends de la où je suis. Toujours les mêmes mots,"connard","suceur","encore en vie celui-là ?", et j'en passe... Je ne fais plus attention à leurs insultes; je m'y suis habitué depuis le temps.

Arrivé au lycée, je me dépêche pour aller aux toilettes pour ne pas être embêté... Trop tard... ces monstres sont déjà là... Aujourd'hui ils ne sont que 3.

Je m'en sors plutôt bien cette fois.

Je finis avec un cocard à l'œil droit..

8h25; la sonnerie retentit, je me dirige donc vers la salle de français, au fond de la classe à côté de la fenêtre la table qui sert de poubelle pour le reste de la classe... bah c'est la mienne. Je passe le reste de la matinée à rêver. La sonnerie sonne à 12h35 pour la pause de midi. Je sors vite de ma salle pour aller au CDI. Je m'installe à la table habituelle, vers le fond à côté du radiateur. Je sors ma salade de pâtes de mon sac avec une bouteille d'eau. Une fois fini je prends la pomme comme dessert.
Une heure plus tard les cours reprennent.
Ma journée se termine à 16h30.

Je suis rentré vers 17h03.

Je fais mon rituel du soir: musique à fond pour ne pas entendre mes parents; je dessine sur mon corps avec ma lame bien affûtée puis je prends un  mouchoir pour essuyer toute cette peinture rouge gorgée d'endorphine qui sort de mon bras.

"- Léo! Tu viens manger s'il te plait.
-J'arrive maman."

Au menu pâtes bolognaises. Je me sers une assiette, la mange, pas de dessert, je remonte dès que j'ai fini.
Une fois remonté je vais sur YouTube et tape dans la barre de recherche "textes oraux". Des larmes commencent à couler sur les joues tandis que les oreilles écoutent ces textes.
23h30, je finis par m'endormir en boule sous la couette avec les yeux rouges.
Une journée plutôt tranquille pour un lundi d'avril.