Who Dares Disturb Magnus Bane, High Warlock Of Brooklyn

You're dating a warlock?!

Magnus PDV

"P-papa?" Sa voix était si douce, presque brisée. Je voulais courir vers lui et l'embrasser mais j'avais promis d'attendre le signal. "Maman? Um... J'ai quelque chose à vous dire."

Je pouvais dire sans même le regarder qu'il tremblait. Quand je me décalai de l'endroit où j'étais caché, je sentis la tension émaner de ses parents. Je les ignorai et alla prendre fermement la main d'Alec.

"Maman, papa, voici mon petit-ami. Magnus. Je pense que vous le connaissez... déjà..." Le dernier mot lui coûta beaucoup et heurta mon intestin. Si seulement j'avais été une fille.

J'aurais été super sexy.

Je pense que Robert allait mourir. Okay c'était impressionnant. Il nous fixa comme si nous étions des créatures, des animaux de zoo anormaux et cela me donna envie de le frapper. Maryse par contre...

"Sortez." Dit-elle en se levant. Je sentis nos deux estomacs se contracter. "SORTEZ DE MA MAISON!!"

"Maman s'il te plaît laisse moi-"

"TU ES UN HUMAIN DÉGOÛTANT! TU N'AS AUCUN DROIT D'ÊTRE DANS CETTE MAISON!! Tu n'es même pas un Shadowhunter. Tu n'es pas-"

Elle se fit coupée par des étincelles bleues alors que je m'éloignais d'Alec et avançais vers elle. "Comment. Osez. Vous." Sifflai-je bouillonnant de rage. "COMMENT OSEZ-VOUS PARLER DE MOI ET DE L'AMOUR DE MA VIE AVEC CE MANOIR!?! SAVEZ-VOUS QUI JE SUIS?!?" Je suis Magnus Bane, LE PLUS GRAND SORCIER DE BROOKLYN et vous ne direz plus jamais ces mots à Alexander."

Elle émit un son choqué et je l'aurais tué si Alec ne m'avait pas retenu. Elle s'éffondra au sol et Alec me fit sortir. J'étais tellement énervé que je ne savais même pas où nous allions. Je pense que Alec pleurait.

Alec pleurait.

Toute ma rage disparut quand je regardai dans ses yeux désespérés. Il semblait tellement triste..

"Alexander..." Murmurai-je en lui tendant mon bras. Il se tourna vers moi et sortit un horrible sanglot avant de foncer dans mes bras. Son corps entier frissonnait. Ses larmes tombaient sur mon épaule. Ses mains s'accrochaient à ma chemise. Sa tristesse me brisait le coeur.

Il y eut un craquement et des étincelles bleues tombèrent en formant un portail jusqu'à la maison. Une minute de plus et je pense qu'il aurait explosé. "Mon amour, mon chéri, mon tout... Je suis là pour toi..." Essayai-je de l'apaiser mais je pense que rien ne pourrait l'aider même si j'essayais de toutes mes forces. "Alec... Tu sais que ta vraie maison est ici..."

Il secoua la tête et mon estomac tomba. "J-je ne v-veux pas ê-être un p-poids Magnus..." Il avait beaucoup de contrôle sur lui-même.

"Alexander Gideon Lightwood!" Je ne pus m'empêcher de rire. "Tu vis pratiquement ici de toutes façons!"

Il renifla et se recula pour essuyer ses yeux. Je mis ma main sur sa joue et la caressa doucement. Cela faisait mal de me sentir impuissant face à tout ça. Mon pauvre Alexander...

Il acquiesça et mit sa tête sur mon épaule doucement. "... Okay... Je resterai ici."

"Bien-sûr que tu resteras. Je ne te laisserai pas partir mon amour. Tu viens juste de revenir."

Je ne le laisserai jamais partir. Il pouvait penser que c'était quelque chose de normal mais il était mien maintenant. Si ses parents ne pouvait pas voir à quel point Alec était incroyable...

Tant pis pour eux.

Alec PDV

La monde tournait normalement jusqu'à ce que tout ne se fige. Le lit était noir... Pas gris... Les murs étaient mauves foncés... Pas bleus... Je n'étais pas seul. Mes muscles me disaient d'aller courir parce que ce n'était pas l'institut ici, il y avait quelqu'un dans le lit avec moi.

Puis cela me frappa. Et je me tournai pour voir mon adorable Magnus Bane dormant paisiblement à mes côtés. C'était la meilleure vue du monde. Je n'étais jamais resté assez longtemps pour le regarder dormir. Il se levait habituellement à cinq heure du matin pour me dire au revoir mais maintenant il était si chaud et... il avait l'air confus. Il semblait dormir en étant troublé par quelque chose.

Tout avait été retirés (en dehors du boxer rose paillette) et il était au naturel. Sans maquillage, sans gel pour les cheveux, sans paillettes, sans rien. Je lui ai toujours dit qu'il était beau sans accessoires mais il ne m'a jamais laissé le voir assez longtemps pour être sûr. Maintenant, j'étais sûr. J'étais sûr que j'étais follement amoureux d'un sorcier.

Il remua en me faisant un peu sursauter quand ses bras me rapprochèrent de son torse nu. Je ne pouvais pas arrêter de sourire. Malgré ce qu'il s'était passé la nuit dernière et la nuit d'avant et toutes ces merdres, je souriais parce que je m'étais réveillé à côté de la personne la plus belle de la Terre. Il battait les frères Hemsworth d'un kilomètre. Et un demi. Et un autre kilomètre.

"Bonjour..." Articula-t-il en essayant de s'étirer mais en retombant contre moi. "Comment vas-tu aujourd'hui mon amour?" Cela sortir comme un bâillement.

Je l'embrassai en réponse. Je sentis chaque partie de son corps se réveiller et se tendre légèrement. "Je vais merveilleusement bien mon amour." Dis-je en me dégageant et le regard qu'il avait sur son visage était parfait.

"Vraiment? C'est génial. J'aurais pensé..."

Je le réembrassai pour qu'il se taise. Je ne voulais pas ruiner ce moment parfait. Pas avec mes problèmes de famille, pas avec mon instabilité émotionnelle, rien. Je voulais juste être avec lui.

Cette fois, Magnus se réveilla vraiment et bougea lentement ses lèvres contre les miennes. Il souriait et j'adorais ça. Bientôt, nous nous séparâmes et je posai ma tête sur son épaule.

"Sûr?"

J'acquiesçai et le rapprochai de moi. "Oui... Je n'avais jamais réalisé à quel point tu étais beau." Je baillais en le faisant rire et se tenir le ventre.

"Impoli. Je suis toujours beau." Je ris en le regardant.

"Je sais mais tu es extra beau en ce moment. Tu devrais être au 'naturel' plus souvent. Ça te va bien." Je traçais paresseusement des arabesques imaginaires sur son bras pendant qu'il roulait des yeux.

"Hmmm non merci, j'aime les paillettes."

"Tu devrais faire ça pour moi. Parce que j'aime ça."

Il rigola et embrassa ma joue en me faisant rire. "Oh Alexander. Tu ne cesseras jamais de m'étonner."