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Je claquais d'un geste brusque la porte de mon appartement, la rage encore dans le ventre, j'étais de retour. Mon téléphone affiché, 12h30, ma journée avait très bien commencé. Tellement bien, que je décidais de me diriger dans mon lit pour m'y réfugier. Le visage écrasait sur l'oreiller, je tentais de m'endormir mais mes pensées ne furent pas du même avis. Mes pensées étaient dirigés vers Ken, Laura, tout les soucis de la matinée me donnant presque envie de me cogner la tête contre le mur. Arrête, tout simplement d'y penser... À chaque fois que je fermais les yeux, pour tenter de dormir, je revoyais le visage de Ken à quelques centimètres de moi, ou encore l'expression de Laura ou même des gars. J'en devenais folle, je n'aurais jamais du y retourner. J'étais très bien sans eux, j'étais heureuse et maintenant, ma vie prenait un détour complètement différent. Ne dis pas que tu étais heureuse, ce n'est pas vrai... Je savais que dormir, n'était en fin de compte pas une très bonne idée. J'avais besoin de me défouler d'une autre manière, je sortis alors de mon lit d'un seul coup. Je marchais alors jusqu'à mon bureau où se trouvait la peinture que je n'arrivais pas à finir depuis plusieurs jours. La rage que j'avais allé sûrement me servir à quelque chose, c'était peut-être ça qui manquait à cette oeuvre, une touche de sentiment de révolte. Alors d'un coup de tête, je pris les pinceaux qui se trouvaient face à moi et me mis à peindre. Je fis tout ce qui me vint par la tête, que se soit compréhensible ou pas. Plus mon pinceau passait sur cette toile, plus je sentais cette rage que j'avais s'apaiser. À tel point, que des larmes coulèrent légèrement sur mes joues. Je m'arrêtais enfin de peindre, et séchais délicatement mes larmes. Mon regard s'arrêta sur cette oeuvre, qui était enfin fini. Elle représentait parfaitement mon état actuel mais montrait aussi une certaine faiblesse. Je n'arrivais pas à enlever mon regard de cette toile, qui représentait une partie de ma vie. Mes larmes coulèrent toujours sur mes joues, mais se fut des larmes de joie. C'était fini. Tout ça. J'entendis alors la sonnette retentir. Je marchais jusqu'à l'entrée, en faisant attention qu'on ne remarque pas que j'ai pleuré. Je regardai par le juda de la porte, et vis la silhouette de Scott sur le pallier. Surprise de le voir, là j'ouvris la porte en faisant mine de n'avoir pas pleurer. 

- Scott ? Demandais-je, surprise de voir qu'il était là. Il devait rentrer demain, normalement. Je le vis me faire un grand sourire. 

- Viens là, toi. Me dit-il, en posant sa valise sur le pallier et en s'approchant de moi directement. Ses mains prirent mes joues, pour le rapprocher de ses lèvres. Il m'embrassa langoureusement, comme si cela faisait des années qu'il ne m'avait pas vu. Mon coeur se serra face à ce geste, qui malgré tout me fis du bien. Il s'arrêta, et me regarda ses yeux étaient brillants, ses yeux aux bleus si profond. 

- Mais, tu ne devais pas rentrer demain ? Demandais-je, en mettant mes mains sur ses joues pour les caressaient délicatement. 

- Si, mais j'ai senti hier que tu n'étais pas très bien. Me dit-il, en me regardant droit dans les yeux comme pour voir si j'allais bien. Je baissais les yeux, pour qu'il évite de voir mes yeux encore un peu gonflés. 

- Je vais très bien. 

- Je n'en suis pas si sûr. Me dit-il, en remontant ma tête face à lui. Je lui fis un léger sourire, malheureusement il me connaissait très bien. Il savait que je n'allais pas si bien que ça, mais je ne pouvais lui dire la raison. 

- Oh ! Je ne t'ai pas dis, que j'ai fini mon oeuvre. Dis-je, en changeant directement de sujets. Il secoua la tête négativement face à ma phrase.

- Ne change pas de sujet, et dis-moi ce qui ne va pas. Me dit-il, d'un ton tendre mais en même temps, légèrement autoritaire. Je devais trouver quelque chose à lui dire. 

- Je n'avais juste pas le moral, quand tu n'étais pas là comme d'habitude. Tu m'as manqué, c'est tout Chéri. Lui dis-je, en venant vers lui pour l'enlacer. J'entourais mes bras autour de lui, et restais là, ma tête sur son torse. 

- J'ai du mal à te croire, j'ai l'impression que tu me caches quelque chose. 

- Je n'ai pas envie d'en parler... C'est tout. Lui dis-je, en levant ma tête vers lui. Il hocha ma tête, comme si il comprenait que je ne veuilles pas lui en parler. J'aimais ce côté compréhensible chez lui. C'est le bon...

- Bon bah, montre-moi cette oeuvre, alors ! Me dit-il, d'un air enjoué. Il prit avant de ne me suivre la valise qui était encore dans le pallier et me suivit. 

D'un pas fière, je l'emmenais jusqu'au bureau. Lorsqu'on fut entrer dans celui-ci, son visage afficha une expression assez surprenante, je voyais une sorte de doute. Il la regarda de près et de loin, l'examinant comme à son habitude mais cette fois-ci, je sentais que quelque chose le perturber. Il se tourna vers moi, et me fit un léger sourire un peu crispé. 

- Alors ? Demandais-je, d'un seul coup pour qu'il puisse enfin me dire ce qu'il en pensait.

- C'est plutôt.... Différent de d'habitude. Me répondit Scott, en cherchant ses mots. Ça ne lui plaisais pas.

- Je sais, j'ai mis un peu tout ce que je ressentais sur cette oeuvre. Lui dis-je, en essayant de lui expliquer le pourquoi du comment. Il se frotta le menton, comme essayer de mieux comprendre. Je voulais vraiment que ça lui plaise, car cette oeuvre représentait un peu ma personne. 

- Oui, je vois... C'est juste que c'est assez morbide, et presque glauque. Me rétorqua-t-il, en utilisant des mots, qui je savais, ne m'étaient pas forcément destinés mais je ne pus m'empêcher de le prendre personnellement. C'était comme si il m'insultait. 

- Je pense que tu ne l'as comprend juste pas, c'est tout. Lui répondis-je, froidement. Il me regarda assez surpris par ma réponse, et vint me prendre la main comme pour s'excuser.

- Désolé, je ne pensais pas qu'elle te tenait tant à coeur et c'est peut-être pour cela, qu'elle est aussi spéciale. Elle est beaucoup trop personnelle pour être vendu. 

- Ce n'est pas grave, tu ne pouvais pas savoir. Lui dis-je, doucement sachant très bien qu'il ne voulait pas me faire de peine. 

- Je t'aime. 

- Moi aussi, je t'...

Mon téléphone qui se trouvait dans ma poche, se mit à sonner coupant la fin de ma phrase. Scott leva un sourcil, se demandant sûrement qui pouvait m'appeler. C'était très rare que quelqu'un m'appelle ici. Je n'avais pas énormément d'amis, ici. Mais je savais que ce n'étaient " aucuns des mes amis ". Je pris alors mon téléphone, et vis alors le prénom " Deen " s'affichait. 

- C'est qui, Deen ?...

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Coucou mes amours, j'espère que vous allez bien ! Petit chapitre où on voit le retour de Scott et donc des moments Scott/Emma, vous aimez ? (  J'en suis sûre que non MDR ) N'hésitez pas à commenter et à voter comme d'habitude. 

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