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- TROIS JOURS PLUS TARD -

- Arrête, Scott.

- Trois jours que tu restes cloîtrer ici et tu crois vraiment que je ne vais rien dire ! Dit-il, de l'autre côté de mon bureau. Le pinceau encore à la main, je fis mine de ne rien entendre et repris ma toile.

- Tu as fini, c'est bon ? Lui demandais-je, en continuant les traits jaunâtres de ma toile. Je n'entendis aucunes réponses de sa part, seul le claquement de la porte se fit entendre.

Je continuais ces traits vagues et jaunâtres, que je faisais sur cette énième toile pour ce commerce qui ne me plaisait plus. Plus rien ne me plaisait. Mon humeur n'était que négatif ces derniers jours, je ne voyais la vie que d'un regard morose. Sans réel couleur. La colère que j'avais pourtant cru évaporer, était très vite revenue comme tous les autres sentiments. Ma vie d'avant me manquait, mon père me manquait, mon ancienne moi me manquait. Je ressentais un énorme vide, que personne même Scott, ne pouvait combler. Et malheureusement pour lui, c'était la première victime de mes humeurs lui faisant, à lui aussi, tout autant de mal. Je tentais de me convaincre, que Scott n'y était pour rien et que j'étais la seule fautive dans tout ça. C'est pour cela que depuis trois jours, je ne sortais plus de mon bureau préférant me retrouver seule pour tenter de me calmer mais cela n'arrangeait rien. Cela aggravait encore plus la situation avec Scott, qui ne supportait plus que je le délaisse. Je me sentais vraiment minable face à lui, je voyais que lui tenter malgré tout de faire des efforts, et que moi je faisais tout pour éviter de le voir. L'amour, en ce moment, n'avait qu'un seul sens et cela était honteux de ma part. Je sentais alors une légère larme coulait sur ma joue. C'est à ce moment précis, que Scott entra d'un seul coup dans le bureau, je nettoyai directement la légère larme et me tournai vers lui.

- Tiens, c'est pour toi. Me dit-il, désagréablement en me tentant mon téléphone portable. Je le pris sans dire un mot et le vis alors partir en claquant une nouvelle fois la porte. Je n'y faisais, une nouvelle fois, pas attention et approchais donc le téléphone de mon oreille.

- APPEL -

- Oui, allô ? Demandais-je, en anglais au cas où il se trouverait être un de nos clients.

- Oui, bonjour ! Madame ROUSSEAUX ? Me demanda une voix d'homme, à l'accent aux sonorités latines. Je n'avais en aucuns cas des clients latins, ici, je ne savais donc pas qui cela pouvait être.

- Oui, oui c'est moi. À qui ai-je l'honneur ? Demandais-je, en restant le plus professionnel possible. Je ne voulais tout de même pas ruiner les clients potentiels de Scott malgré le fait que ce travail commençait à devenir une routine insupportable pour moi. Le seul plaisir que j'y trouvais, était de vivre de ma passion mais cette passion était maintenant millimètres par Scott. M'obligeant alors à restreinte mon art pour le simple plaisir de clients qui s'en foutaient littéralement de tout ça.

- Excusez-moi, je ne me suis pas présenté. Je suis Adrian Rivera, photographe professionnel pour un magazine mexicain. Me dit-il, en se présentant me confirmant son accent venu tout droit de Mexique.

- Enchantée.

- De même ! Je vous ai appelé car, j'ai eu à faire à certaines de vos oeuvres sur les réseaux sociaux. Un de mes amis avait partagé une de vos oeuvres, et celle-ci m'avait beaucoup intéressé. J'avais donc fait un tour sur votre site internet, et je suis directement tombé amoureux de celles-ci. J'ai donc pris votre numéro, et me suis décidé à vous appelez enfin. Je voulais donc vous parlez, d'un projet artistique avec cet ami en question. M'expliqua-t-il, je fus touchée par ses compliments sur mes oeuvres et heureuse de voir que celles-ci plaisaient à quelqu'un. Je fus alors intriguée par son projet, c'était peut-être ça qui allait changé ma routine ennuyante et monotone.

- Je vous en prie, expliquez-moi votre projet.

- Comme je vous ai expliqué, je suis photographe. J'adore les photos au style urbain et vintage, je me suis dis en voyant vos oeuvres que le mélange des deux serait extraordinaire.

- Vous voulez faire une collaboration avec notre marque ? Lui demandais-je, à la fin de sa phrase. Ce projet m'intéressait, c'était quelque chose qui pourrait clairement me changer les idées. Ça changera des peintures pour les cabinets d'avocats.

- Non, je voudrais faire une collaboration avec vous, seule. Vous et vos oeuvres. Me répondit-il, j'étais maintenant un peu perdue. Je ne savais pas si cela était une bonne idée si je le faisais seule. Mais en même temps, ça me permettrais de m'épanouir, et c'était peut-être ça qui me manquait.

- Oh... Et le projet en question serait une séance photo ou autres ? Lui demandais-je, de nouveau pour vraiment avoir les informations nécessaires à ma décision.

- Oui, la séance photo se déroulera au Mexique pour vraiment avoir un univers coloré et qui correspondrait à plusieurs de vos oeuvres. Elle se déroulera sur plusieurs jours, dans différents endroits au style urbain avec certains de mes contacts. Mon ami en fait partie. Vous, vous feriez la mise en place de vos oeuvres et vous pourriez aussi passer devant l'appareil.

- Et qui est votre ami ?

- Ça je n'ai point le droit de vous le dire. Me dit-il, calmement. Lorsque j'entendis cela, je me demandais si il me faisait une mauvaise blague. Je n'aimais pas du tout que l'on me cache quelque chose, surtout si cela avait un rapport avec le travail.

- Pardon ?!

- La personne en question ne souhaite pas que je divulgue son identité.

- D'accord, si c'est comme ça, vous pouvez abandonner l'idée du projet. Je ne fais pas un projet si je ne connais pas l'identité des gens avec qui je vais travailler. Lui dis-je, fermement en espérant tout de même lui tirer les vers du nez.

- Non, ne dîtes pas cela ! Ce projet est très important pour nous.

- Je veux savoir avec qui j'ai à faire, ou sinon je raccroche maintenant ! Lui dis-je, en haussant la voix. J'entendis cette homme souffler au téléphone, ce qui m'agaçais encore plus.

- D'accord, d'accord... C'est Monsieur Burbigo. Deen Burbigo.

- D'accord, j'en ai assez entendu. Je vais directement l'appeler, pour éviter que ma colère n'aille sur vous...

*****

Coucou mes amours, j'espère que le chapitre vous a plu ! N'hésitez pas à voter et à commenter.

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(IM)POSSIBLE 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant