Chapitre 2

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Une fois le repas finit, pour l'arriver des nouveaux une soirée fût organisé. Musiques et défis étaient au rendez-vous, pour ne pas changer. J'entrais dans la pièce et fût intrigué par le « stand » de tatouage. Comme pour faire honneur à ma nouvelle faction, je choisis une petite barque ainsi qu'une rose. Je toquais sur le mur en bêton en l'absence d'une porte et entendis vaguement un « entrez ».

-Je suis à toi tout de suite, installe-toi. Un homme à la mine sombre jeta sa cigarette à travers la fenêtre et s'assit sur un vieux tabouret. Je te pensais plus faible que ça, Pète-sec.

-Je te demande pardon ? Fis-je, ne comprenant pas son sous entendu.

-Tout à l'heure, j'étais là quand tu nous as offert ce magnifique spectacle de trapéziste.

-Ah oui, ça... Et l'idée de venir m'aider ne t'es pas traversé l'esprit ? Je lui souris sarcastiquement et il fit de même mais soupira avant de rire.

-Si, mais j'étais trop curieux de savoir si tu allais tomber ou non !

-Tout s'explique...

-Tu les veux où Pète-sec ?

-Tu sais tu n'es pas obligé de m'appeler ainsi étant donner que je suis une Audacieuse. Je rectifiais ma phrase le voyant septique. Bon d'accord, je dois encore passer ce test des peurs mais j'y suis presque non ? Il y eu un silence. La rose sur l'avant bras droit et la barque... Au dessus du cœur, s'il te plait.

-Bien ! Je le vis prendre une aiguille et le stoppais net.

-Wow ! Tu fais quoi là ? Pourquoi tu ne me mets pas un patch comme tout le monde ?

-Parce que j'aime faire souffrir les gens... J'avalais ma salive et me laissais faire. Au bout d'une demi-heure de souffrance, l'homme entama le second tatouage. Il a une signification particulière celui là ?

-Il devrait ? Je le vis hausser les épaules. Oui, il en a une. Voyant mon regard fuyant et mon ton froid, il se ravisa de demander une quelconque explication.

-Ca fait une heure que je te chercher Evan. Eric entra sans m'accorder une quelconque importance ce qui ne me dérangea pas, bien au contraire.

-Tu sais que c'est mon centre de vie ici ! Qu'est-ce que je peux faire pour toi ? Une retouche peut être ? Le leadeur fût coupé par un de mes gémissements de douleur.

-Tu aurais mal Pète-sec ? Je l'entendis rire intérieurement et bouillonnais de lui mettre ma main en pleine figure. Ce qui me fis remarquer que depuis mon arrivé, j'éprouvais beaucoup de colère contrairement à mon tempérament plutôt pacifique. N'ayant aucune réponse de ma part, celui-ci s'impatienta. Je conclus que si tu ne me réponds pas, c'est que tu me crains. Cette fois s'en était trop. Je me levais et fût bien trop en colère pour remarquer que je dû lever la tête pour le défier du regard.

-Si je suis ici ce n'est pas pour avoir à faire à des cons comme toi. Je ne vais pas non plus perdre mon temps à gâcher ma salive pour toi ! Soit gentil, fous moi la paix et va régler ton complexe de supériorité ailleurs ! Sur ce, je retournais au dortoir la boule au ventre, regrettant mes paroles.

-Ce n'est pas dans tes habitudes de te laisser faire Eric. Evan était en train de ranger ses affaires et observais son ami encore appuyé sur le mur.

-C'est vrai, et ce n'est pas maintenant que ça va changer. Il eût un sourire en coin ce qui signifiait qu'il eût une idée derrière la tête.

-J'en conclus que demain, elle regrettera l'instant où elle a décidait de nous rejoindre ?

-Exactement. Sans dire plus, il repartit lentement.

-Merde ! Enervé je tapais dans le mur mais lâcha un second juron quand la douleur surgit.

-Qu'est-ce que t'as ? Fit Maëva en se changeant.

Je faisais les cents pats en ayant les regards de certains rivés sur moi.

-Oh rien ! Je viens juste d'insulter Eric de con et lui ai gentiment demandé d'aller régler son complexe de supériorité ailleurs. Tous éclatèrent de rire hormis moi. Je risque de devenir sans-faction et vous, vous vous moquez ?

-Désolé Charlie mais là... Tu as fais forts ! Fit Emily qui avait les larmes aux yeux.

-Pour une fois que je commençais à apprécier une Altruiste, voilà qu'elle vient de signer son arrêt de mort. Renchéris Ana. Je ne su placer d'autre mots face à ce soutien. Tout le monde alla dormir en me disant d'un ton ironique « Heureux de t'avoir connu Pète-sec ».

Open~yourselfOù les histoires vivent. Découvrez maintenant