- C'est comme ça que je l'ai vécu, et je me suis trouvé ignoble, et on n'en a jamais reparlé. Mais il me semble qu'elle m'a pardonné, vu qu'on s'est rattrapés par la suite, dit-il doucement en fixant son regard sur l'anneau de l'homme assis à la table d'un café.
- Tu m'as l'air tellement perdu, mon fils ! dit-elle en lui caressant le dos. Tu sais que tu m'inquiètes avec ces histoires ? Je n'y comprends rien, moi !
- T'inquiéter ? Mais faut pas, maman ! Je suis en train de vivre ce dont j'ai toujours rêvé.
- Et ton Alice là, comment elle l'a prise cette signature ? Tu es certain que vous voyez tous les deux la même chose du bon côté ?
- Elle n'a pas de raison de ne pas y voir de positif. Elle est au cœur de tout ce qu'il peut lui arriver de meilleur. Arrête d'avoir peur pour moi, je t'assure que tout va bien, je suis un grand garçon maintenant. Tu l'as compris non, depuis que je suis commandant ?
- C'est vrai que j'ai dû m'y faire à ton arme de service ! Mais c'était différent... Le sentimental, c'est le choix de tout une vie. En armes tu t'y connais, et tu sais te défendre, et puis vous n'êtes pas plusieurs. Cette fois ça n'engage que toi, Fred. Je n'ai pas envie qu'elle réduise mon fils à néant cette fameuse juge. Ben oui, qui me prouve qu'elle ne va pas t'assassiner psychologiquement ?
Fred regretta de ne pas pouvoir lui présenter cette femme qu'il ne savait pas vraiment relater pour la simple et bonne raison qu'elle était comme le vent, qu'elle échappait et qu'on ne pouvait la qualifier que quand elle soufflait trop fort parce qu'elle était définissable une fois énervée. Elle lui manqua soudainement plus qu'en début de conversation.
- Tu veux la rencontrer ?
- Ah surtout pas !
- Hein ? Mais maman, fais un effort ! Elle va être ma femme !
Une moue plus tard, il la prit dans ses bras, cette bonne dame qui l'avait mis au monde.
- Vous êtes celles qui comptez le plus pour moi. Va falloir t'y faire. Je te raccompagne à la maison, je vais passer la voir. Elle a peut-être besoin d'aide pour la chambre.
- C'est toujours comme ça au début ! siffla Joséphine. On se quitte avant d'être impatients de se retrouver, et puis on se perd de vue à force d'être à côté.
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La joie venait toujours après la peine
Fanfiction- Y a très certainement pas besoin de mots, mais juste ; faudrait que tu saches combien tes crises de colère comme tes crises de larmes m'ont toujours écorché, et même si je t'aime dans tous tes états d'âme, je m'étais jamais autant brûlé à cet incr...