Ce n'était que le début de ma grande apogée dans le monde de la finance. Pourtant mes collègues riaient de ma façon de faire voler les additions et les multiplications.
Aze lui me comprenait , il comprenait mon amour des chiffres car lui aussi aimait ceux-ci autant que moi.
Chaque soir, nous faisions un monopoly, et divers jeux de logique. Nous codions les plugins pour les futurs ktp, buvions à notre réussite... Pourtant Aze et moi n'étions que de simples mathématiciens, de simples professeurs de la logique. Azenet était plus informatique et moi plus algébrique : je faisais les calculs du plugins tandis qu'Aze recopiait bêtement ceux-ci dans la base de données de l'ordinateur. Nous mettions souvent de la musique pour faire avancer plus rapidement le temps, même si des fois cela nous déconcentrait.
Un jour, alors que j'étais à une fête, on m'a demandé comment je pouvais travailler avec Azenet. Je leur ai répondu :
« Azenet est quelqu'un que j'apprécie fortement vu nos passions communes. »
Les autres n'ont rien dit, sauf Seyhial qui s'écria :
« Tu l'aimes ! »
Je rougis un peu : certes Azenet m'attirait beaucoup, et son amour des ordinateurs et le puissance 4 me faisait plus que jouir ,d'une certaine façon, de ce qu'on appelle l'Amour. Cependant, je ne dis rien à mes chers amis de Gagarismole.
Je vivais dans le secret, et Azenet aimait aussi, autant que cela puisse paraître fou, le mystère. Il ne me parlait pas beaucoup à cause de sa timidité. Un soir, alors que je travaillais tranquillement sur le nouveau système, Aze' m'avoua quelque chose :
« Tu sais Fuka', je t'aime bien, mais ne prends pas trop le système à cœur. »
Il avait dit ça en bégayant, c'était mignon, adorable et si ... Si joli.
« Tu sais Aze, ce projet me tient vraiment à cœur.
- Je sais, mais ne force pas trop sur la logique ! » rit-il.
Azenet voulait que les calculs de ce système si particulier qu'il voulait tester au nouveau KTP qui arrivait prochainement. Il voulait qu'on soit téléportés dans le monde de Minecraft et qu'on en sorte d'une mort subite. Aze aimait ce genre de défi périlleux, sans savoir que les calculs étaient difficiles à avoir.
Soudain, sans crier garde, il me fit un câlin.
« Aller, vas te coucher. Tu dois être crevé. »
C'est alors que... Qu'il m'embrassa sur la joue. J'étais gêné et je lui fis :
« Aze... On peut juste être amis ? J't'aime beaucoup, mais... C'est pas possible »
Aze fit une moue de dégoût puis commença à pleurer.
Je lui fis un câlin, lui murmurant qu'il trouvera le bon.
J'avais brisé mon amitié avec Azenet.
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