Brigrim (Superbrioche x Rosgrim) - Folie.

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Hey les gens, petit OS alors que j'déprime bien à fond (mon ex vient m'reparler et j'aime quelqu'un. ) 

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Tout ceci n'était que pure folie, une folie dont je n'arrivais pas à me défère, comme si on avait voulu m'emprisonner dans le monde idyllique dans lequel je vis, dans ce monde où tout n'est que pure irréalité. 
Comme tous les jours, je vais prendre mon petit-déjeuner, vais faire une vidéo, comme chaque jours qui passent, il n'est plus là pour me réconforter, pour me dire des mots d'amour, pour essayer de me raisonner. 

Ornella Tempesta dans la tête, je vais faire les courses, seul et sans compagnon de voyage. Je repense à tout ce qu'il m'a dit lors de notre rupture. Encore un truc qui m'fait mal, lui disant qu'il ne voulait pas d'un homosexuel comme meilleur ami, moi qui m'barre dans le bar du coin, à me soûler la gueule pour tout oublier, pour oublier la peur qui m'entoure. 
La personne avec qui je partage le corps, m'aide à oublier le malheur qui s'est acharné sur moi. C'est comme un amant, un ami, mon tout qui arrive à me hisser hors de la Mort : une sorte d'ange gardien. Si seulement Mickaël était là... Il m'aiderait à oublier cette folie qui est en moi depuis trop longtemps, trop longtemps pour que ça se guérisse. 

Je regarde les gens d'un air désolé : eux aussi ont leurs problèmes, leur petite vie malheureuse. Je crois être en transe lors de ma rentrée à la maison, qui est complètement en bordel, tout comme mon esprit : mal rangé et si incertain. Je me sens tout à coup très mal et emprisonné par la folie meurtrière : celle qu'on appelle communément «suicide». J'étais seul, idéal pour faire une bêtise, idéal pour mettre fin à cette vie de merde. Mon colocataire d'esprit me susurrait de le faire, d'y arriver. Je pris une décision trop hâtive, allais dans ma salle de bain et chercha ma lame de rasoir qui s'y trouvait. Cette lame détestait Rosgrim, et Rosgrim la détestait. Mais elle me servait à assouvir ma souffrance morale par la douleur physique. Je la trouvais donc bien rangée dans un panier de médicaments, où étaient enfouis mes antidépresseurs  et neuroleptique plus des antipsychotiques. Je les pris aussi, espérant que la voix dans ma tête me dise de bien faire. 

« Pour lui, tu n'es rien, mets fin à ta vie et tu auras de l'importance pour lui. » ricanait-elle. 

Alors je m'installe au salon, bouteille de whisky, médicaments et lame de rasoir sur la table basse, et c'est là que commence le rapide processus qui te mène à la Mort. D'abord, je prends ma lame et me tailles les veines, ensuite les cuisses et enfin l'artère principale. Puis je prends ma bouteille de whisky et mes antipsychotiques et avale une plaquette en buvant ce putain de Jack Daniel's. 

C'en était trop, j'étais au bout du rouleau, je voulais, enfin elle voulait que je me suicide. 

Tout ça pour un putain d'Amour. 


One Shot Youtuber.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant