-Ah tiens, une panne de courant, s'exclama Louis.
Effectivement, les lumières s'étaient éteintes.
-N'y pense même pas. Je suis sûre que tu as tout prévu.
Tu devinais qu'il souriait et ça ne faisait qu'augmenter ton agacement.
C'était le noir complet là-dedans alors que, quelques secondes à peine, tu croyais que le faible éclairage était de la noirceur. Tu n'avais encore rien vu.
-Va te faire foutre.
-Madame est en colère. Je sais ce qui pourrait la détendre.
-Si tu me touches je vais t'enfoncer les shnoudules tellement profondément dans ton corps qu'elles ressortiront par ta bouche et que tu ne pourras plus jamais t'en servir.
Il se mit à rire.
-T'inquiète pas, je blaguais. Tu réussis à rebaptiser le mot couille de manière mignonne.
-Tu blagues trop souvent.
-On me le dit souvent.
-Pourquoi tu n'arrêtes pas?
Silence.
-Je viens d'hausser les épaules mais comme il fait noir je me suis rendu compte que c'était stupide puisque tu ne me vois pas, donc...
-Louis?
-Oui?
-La ferme.
Pourquoi est-ce que tu étais aussi sûre qu'il avait ce sourire collé au visage ?
-Tu fais plus peur que moi, sans doute, chuchota-t-il.
-Ouais.
-Je suis désolé.
-Pourquoi? demandas-tu, surprise.
-Je viens de rompre avec ma petite amie. Enfin... Ça fait quelques mois. Et ça m'a vraiment... Enfin bref, depuis je raconte n'importe quoi. Je pense que j'ai besoin d'affection ou un truc du genre, je sais ça fait bizarre dire ça comme ça mais bon...
-Je comprends. T'essais de faire la victime pour que je vienne te consoler. Ça n'arrivera pas.
Il ricana, mais son rire était triste, dénué d'amusement.
Or, tu comprenais. Ce besoin de se sentir aimé. Tu n'avais jamais eu de vrais petits amis. Et ça t'affectait plus que ce que tu laissais paraître.
-Louis, je pense que tu es bipolaire. On est bloqués dans un ascenseur, tu passes de gentil garçon à psychopathe, pour finir avec un enfant de 6 ans à une personne qui aime se confier aux gens qu'il ne connaît pas vraiment. Mais bon, je suis désolée pour toi.
-Même si on ne se connaît pas, je t'aime bien.
Tu ne savais pas vraiment quoi répondre à ça, par contre.
Le silence se réinstalla peu à peu dans l'ascenseur et tu te mis à soupirer de soulagement.
Un peu de calme.
Enfin, c'est ce que tu pensais mais Louis s'avança vers toi et contre toute attente, t'embrassa le coin de la bouche.
Ça te choqua tellement qu'un garçon ait le culot de t'embrasser après tout ce qu'il venait de dire que tu lui enfonças profondément ton pied dans son entre jambes.
Puis les portes de l'ascenseur s'ouvrirent pendant que Louis poussait un hurlement de douleur.
VOUS LISEZ
Imagine à suite - Louis Tomlinson
FanfictionTu aimes particulièrement Louis Tomlinson et aimerais t'évader ne serait-ce que quelques instants dans le monde fabuleux que forment les rêves? Je vous propose un aéroport, un ascenseur et un avion, prêts à vous envoyez dans une deuxième dimension p...