Imagine à suite - Louis Tomlinson

Partie 13

-Dis-le.

-Puisse que tu y tiens, "le".

-Non, dit la raison pour laquelle tu me regardais dormir.

-La raison pour laquelle tu me regardais dormir.

C'était à ton tour de sourire, tu agaçais visiblement Louis et ça t'amusait. Une famille assise dans la rangée voisine vous lançait de drôles de regards.

-Tu m'énerves.

-Bienvenue au club.

-Allez, je ne te lâcherai pas tant que tu n'auras rien dit...

-Je te trouvais beau endormi et ça changeait de te voir toujours surexcité. Ça va ? Heureux?

-Beau?

Tu soupiras en levant les yeux au ciel.
Pourquoi est-il aussi exaspérant ?

-Non très moche, dégoûtant et tellement laid que je voulais vomir.

Il ricana.

-Tu es très jolie aussi, (...).

Et tu cessas encore une fois de respirer tandis qu'il plongea ses yeux dans les tiens. De beaux yeux bleutés un peu mélancolique, mais brillants comme des perles.

Tu voulais les regarder de plus près mais te rendant rapidement compte de votre proximité et du temps qui s'écoulait alors que vous étiez immobile, tu te sentis mal à l'aise. Et tu détournas le regard.

-Pourquoi tu baisses les yeux?

-Tu es quelqu'un de bien, Louis.

Tu n'en avais aucune idée, mais tu avais réellement visé juste. Et Louis, à l'écoute de tes paroles, avait littéralement fondu. On ne l'avait jamais complimenté pour ses valeurs personnelles ou pour sa personnalité. Ses amis de longues date trainaient avec lui parce qu'il était "cool". Mais elle, à l'occurrence toi, une parfaite inconnue avait trouvé les mots justes.

-T'es quelqu'un de bien aussi.

-Pas vraiment.

-Tu n'es pas hypocrite, tu es intelligente et tu restes toi-même. Tu sais, je suis heureux d'avoir pris cet ascenseur. Puis-je?

Tu relevas tes yeux vers lui.

-Puis-je quoi?

-T'embrasser la joue sans avoir à vomir mes shnoudules, comme tu dis?

Tu souris et hocha la tête tandis qu'il posait ses lèvres sur ta joue.

-Tu sais, je sais pas trop si les inconnues ou nouvelles rencontres se donnent des baisers.

-Je peux ne plus en donner si tu veux, ria Louis.

-Non, je n'y tiens pas vraiment.

Vous vous souriez puis détournez la tête, mal à l'aise.

-Je t'aime bien, répéta Louis sans te regarder.