La nuit avait été courte, Anja n'avais presque pas dormi, mais elle ne ressentais pas la fatigue, juste de l'impatience. Face à une porte en bois épais, elle n'osait pas rentrer. Quelle ironie! depuis près d'un ans qu'elle est à la recherche de son frère, maintenant qu'elle est sur le point de le rencontrer en chair et en os, toute sa confiance, toute sa volonté s'était changé en une profonde angoisse. Elle craignait qu'il ne l'apprécie pas autant qu'elle espérai, ou pire, qu'il la déteste. Anja chassa ces pensées de son esprit, elle inspira un grand coup, et poussa la lourde porte.
Toute son inquiétude disparue dès qu'elle vit le jeune Samaël, le ventre recouvert de bandages déjà imbibé de sang. Doucement la jeune fille s'approcha de lui. Son cœur cognait fort dans sa poitrine, tout le voyage qu'elle avait commencer il y a un ans prenait enfin sens à cet instant, à la vu de ce garçon qu'elle aurai du connaître depuis toujours si le destin ne les avait pas séparé. Une question lui vint à l'esprit, était-il au courant des conditions de sa naissance ? Comment réagirai-t-il en apprenant la vérité ? Elle préféra ne pas y penser.
Comme il lui ressemblai ! Anja lui souleva les quelques mèches bleues qui recouvraient son front pour mieux voir son visage, elle se dit qu'il était vraiment très mignon. Elle l'attrapa par les épaules pour le serrer doucement contre elle
« je suis si heureuse d'enfin te rencontrer, petit frère... » murmura-t-ellequelques heures auparavant
Les nuits sont fraîches dans le désert. Elles contrastent avec la chaleur étouffantes du jour. Néanmoins, les femmes d'Eisleymos s'entêtent à porter des tenus qui les dénudent plus qu'elles ne les couvrent. Anja ne dérogeait pas à la règles. À peine couverte, elle avait abandonné sa cape afin qu'«Ils» la remarque, bien visible à la lumières des lunes. Des ombres ne tardèrent pas à venir tournée autour d'elle, pour que finalement un homme tout de noir vêtus se plante face à elle. Imposant, il la dépassait d'au moins deux têtes, impossible pour Anja de voir son visage, d'une voix grave il dit :
« Tu nous rejoins donc étrangère »
Il ne semblait pas surprit de l'apparence ou de la tenus d'Anja
« C'est une chose que j'envisage » répondit-elle.
L'homme fit un bruit avec sa langue et repris : « Sache que si tu nous rejoins, tu ne pourra plus nous quitter » tout en parlant il lui tournait autour, caressait ses cheveux, et lui frôla le bas du dos un frisson de dégoût la parcouru, mais elle ne bougea pas. La jeune fille « senti » quelqu'un s'approcher d'elle dans son dos. Elle se baissa pour éviter un coup de couteau, donna un premier coup de pied pour le désarmer puis un deuxième pour l'éloigner. Il fut projeté à cinq cent mètre, de quoi le décourager. Le reste des hommes se jeta sur elle. Elle esquiva, frappa tout ceux qui s'approchait trop près d'elle enchaînant sauts et acrobaties, pour finalement se faire encercler, et être dans le viseur de leurs arcs. Le même homme qui lui avait parler la première fois lui dit :
« Croyait-tu vraiment que tu pourrai nous rejoindre comme ça ? Survie à ce combat et tu sera des nôtres »
Soudain l'assassin remarqua un sourire se dessiner sur les lèvres de sa cible, le genre de sourire que ferai un dieux si un vermisseaux venait le provoquer, et avant qu'il ne puisse faire un geste, des lames noires s'étaient plantées au niveaux de ses manches mais aussi de celles de ses compagnons. Les empêchant de tirer leurs flèches. Anja fit un grand saut et atterris sur une colonne de pierres. À la lumière des lunes, elle ressemblait vraiment à une démone, non-seulement par ses deux cornes, mais par ses yeux brillant sur l'hombre noire que laissai paraître le contre-jour. Elle leurs cria :
« Vous pensiez vraiment que je n'avais pas deviné votre petit manège ? Sachez une chose, ce n'est pas mentir que de vous dire que je suis une tueuse-née, alors le prochains qui espère me nuire de quelques façons que ce soit, peut abandonnée tout-de-suite car je l'aurai tué et donner en pâture aux charognards avant même qu'il ne comprenne ce qui lui arrive, suis-je assez claire ? »
Les assassins s'étaient libérés les bras mais restaient tout de même à distance d'Anja quand elle redescendit, leurs chefs s'avança et la félicita :
« Tu nous a convaincu, soit la bienvenue parmi les chasseurs de nuit .»retour au présent
La douleur, c'est tout ce que ressentait Samaël, le genre de douleur qui réveille la nuit ou qui donne envie de se tuer. Tout ce dont il se souvenait c'était son combat contre Dasyatis, qu'il était sur d'avoir perdu. Peu à peu il s'éveilla, il n'était donc pas mort. il était allongé sur un lit confortable(il n'a pas l'habitude), trop fatiguer pour bouger, parler, ou même ouvrir les yeux, tout son corps était paralysé, pour lui bouger ne serai-ce que les doigts était un effort surhumains. Il avait l'impression d'être dans un cocon épais, les sons autour de lui lui parvenaient comme venant d'un autre monde. Quelque chose lui caressa le visage (ça non-plus il n'avait pas l'habitude), puis on lui saisi les épaules pour le faire s'asseoir. le fait de lui plier le ventre atténua légèrement la douleur, il senti un autre visage se coller contre le sien et une voix murmura :
« Je suis si heureuse d'enfin te rencontrer.... »
quels étaient les derniers mots ? Impossible de les comprendre, Samaël se sentait si fatiguer. Il soupira avant de sombrer dans un sommeil profond
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Les fugitifs
FanfictionComment jouir d'une liberté nouvelle quand on a été habitué à une vie de servitude ? (je ne fait qu'emprunter quelques personnages et décors de l'univers des "Légendaires" de Patrick Sobral)