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Je marche doucement. Avec une espérance. Sûrement qu'il vienne me rattraper ou juste me dire "au revoir". Je ne comprends pas son comportement.
Mais, je ne vois pas non plus l'importance que j'ai pour lui. Je ne vois pas pourquoi il reviendrait pour moi. Je ne sais pas si je le reverrais. Peut être que si, qui sais.

Je continue mon chemin en ne faisant attention à rien. Même pas aux quelques voitures, ni même aux personnes bourrées ,ou non, qui m'interpellent dans la rue pour me proposer des choses sexuels ou autres trucs dans le genre. Que se soit homme ou femme.

J'ai mal à la tête...

Je marche, toujours avec mes écouteurs enfoncés dans mes oreilles, en passant par des petites rues que je connais bien.

Sans faire y attention je me fais poussé contre un mur. Le choc faisant tombé l'un de mes écouteur.
Il y a trois hommes autours de moi, qui me regardent comme des animaux affamés. Ils ont tous les cheveux noirs. Ils possèdent tout les trois l'uniforme d'un lycée pas très loin de là et assez peu réputé pour ces résultats moyens.

Des putains de lycéens en manque de sexe. Ils sautent sur tout se qu'ils voient, tant que c'est du "bon" ou bien tant qu'ils pensent que "cette personne" n'est pas difficile prendre.

Je les déteste.

Je n'ai pas énormément peur.
J'ai quand même une appréciation.
J'attends que l'un d'eux parle ou fasse quelque chose.
Mais rien.
Ils m'observent juste.
En se lançant des regards entre eux, que je ne vois pas très bien, à cause de la faible luminosité, qu'il y avait dans la petite ruelle, qui d'ailleurs puait la mort.
J'en ai marre, ils me font chier. Ils m'agacent avec leur petit air supérieur et tout le tralala des bons gros connards qui font chier le monde.

Je me déplace vers l'espace libre qu'ils ont laissés. En poussant le garçon qui était à côté de moi. Mais je sens dans mon cou, une sorte de seringue rentrée violemment dans ma peau. Je me sens projeté une seconde fois contre le mur, mais cette fois-ci plus brutalement que la première fois. J'ai encore plus mal à la tête, ma tête tourne énormément. Je relâche doucement mes muscles, sans le vouloir.
Je descends doucement assis vers le sol contre le mur.
Il devait y avoir de la drogue dans la seringue...
Putain, je suis dans la merde...

Mes oreilles bourdonnent, sifflent même.
Je les entends parler sans vraiment comprendre se qu'ils disent. Je commence petit à petit à voir flou. Mon mal de crâne s'estompe doucement. Je sens qu'on commence à me toucher le bas du ventre. L'un me enlève mon jean entièrement laissant juste mon boxer. Les deux autres me tiennent les bras.
J'essaye de me défaire d'eux, mais je suis trop faible, en plus de la drogue, je ne peux rien faire.
Mon corps ne me répond plus. Je me sens m'endormir avec mon érection que le lycéen m'a faite en me masturbant, derrière mon caleçon.
Mais, celui-ci l'enlevât d'un geste brusque.
Quelques secondes plus tard, je sens des douleurs dans mon postérieur, des vas-et-viens. On utilise ma bouche aussi. J'ai du mal a respiré.
J'ai mal.
Je ne peux rien faire.

Je commence à avoir peur mais sans l'être vraiment... J'ai l'impression que c'est la fin pour moi. J'aurais préférer que ce ne soit pas de cette manière... Que ce soit par moi...   

Tout arrive trop vite, mon cerveau ne capte rien à ce qui se passe, il pense juste à sortir de ce corps pour avoir la paix.
Je ne me sens pas bien.
Je me sens mal, sans défense, sans rien.
Rien que mon corps merde et ma putain de conscience. Et les endroits qui sont pénétrés.

Je sens des liquides chauds et visqueux venir entre les lèvres, à l'entrée de mes fesses et sur mon ventre.
Ils me reposent sur le sol sale et froid, comme une petite merde mais quand même assez doucement après ce qu'ils viennent de faire.
Avec juste comme habits mon pull qui c'était levé.
Mon jean et mon boxer étaient au sol.

Je vois partir des mes yeux couverts de larmes et floutés a cause de la drogue.

J'ai mal partout, mais je m'endors doucement. Mon états physique me permet de ne rien pouvoir faire. Je me sens horriblement sale.

Je suis juste horrible.

:(


oh flower weak, you are so deep. mygOù les histoires vivent. Découvrez maintenant