Quand Satan S'Invite

Une entrée sans sortie

       

Les deux guerriers atterrirent au pied de trainées de laves :

         « -Quel horrible endroit ! S'exclama Aïn.

-C'est l'enfer mon ami. Rétorqua Ephilia. Maintenant silence. Lui ordonna la jeune fille. »

Les deux jeunes guerriers avancèrent parmi les coulées de lave. En évitant de se bruler les pieds. Ils montèrent une colline qu'ils aperçurent un château de pierres grises foncées : c'était le château de Satan. Aïn embarqua Ephilia au sol, elle ne tenta pas de se débattre car elle avait vue comme lui : un convoi. Des diables encerclaient un caisson de la taille d'un arbre qui, lui, se laissait dévier par des trainées de lave. Où allaient-ils ? Au château du gouverneur de l'Enfer. Que transportaient-ils ? Ils ne le savaient pas encore mais ils étaient bien décidés à le savoir. Tout à coup un diable tourna la tête vers les deux jeunes et fit de grands signes à ses camarades. Tous vinrent vers eux ils s'apprêtaient à sortir leurs armes qu'une main sortie de nulle part les attrapât et les emmenât dans le cœur d'un cratère. Ils ne souffraient pas du tout. Ils avaient tous deux une question : mais d'où venait cette main ? Une fois sorti du cratère par la main inconnue ils se retournèrent et virent deux compagnons censés être à Osteïna :

         « Mais que faites-vous ici ? S'exclama Aïn alors qu'Ephilia se jetait dans les bras de la fille en s'exclamant la même chose que le garçon.

-Le sage nous a raconté et on s'est dit que vous auriez besoin de nous et de mon « don ». Répondit la fille. En effet elle avait le don de pouvoir passer à travers du dur et de ne pas souffrir ni de la température, ni de la pression ni de rien.

-Oh oui nous aurons besoin de vous ! s'exclama Ephilia. Merci beaucoup !

-Allez en route. Renchérit Aïn. Qu'as-tu dans ta besace Océania ? Demanda le jeune combattant à la nouvelle fille du groupe.

-Des surprises pour notre trajet. Répondit Océania avec un sourire malicieux. »

         Ils marchèrent tous pendant des longue heures jusqu'à ce que Océania sortit de son sac une planchette qui s'élargie en un rien de temps. En les invitant à monter dessus. Invitation qu'ils acceptèrent avec ravir. Ils purent faire une autre partie du trajet jusqu'à ce qu'ils furent interrompus par un hurlement. Intrigués, allèrent jusqu'à l'endroit où ils avaient entendu le hurlement. Ils se retrouvèrent face à une femme ensanglantée et deux diables munis de fouets qui la frappaient sans pitié. Sans hésiter ils allèrent secourir la femme. Ils enclenchèrent un combat sans pitié. Par un manque d'attention Aïn fut frappé avec violence ce qui engendra à un énorme cri de sa part. Le garçon qui avait fait une apparition le matin avec Océania combattait avec une aisance particulière, c'était donc lui qui terrassait le duo de diables :

         « Aïn, ça va ?

-J'ai l'impression de en plus avoir de dos. Suite à cette réponse le garçon silencieux jusqu'à présent posa la main sur le dos d'Aïn.

-Voilà tu devrais aller mieux. Affirme-t-il.

-Heu... Merci beaucoup mais comment t'appelle-tu ?

-Un nom que personne n'aime, que personne ne connait, je suis un fantôme aux yeux du monde. Tu me demande mon nom ? Personne ne le connaitra. »

         A Arlann,

         « Non non je n'ai rien fais ! S'exclama le sage face au dix gardes.

-Alors où sont passés Ephilia, Aïn, Océania et le fantôme ?

-Je n'en ai aucune idée ! Rétorqua le sage.

-tu mens ! Les boules montrent que la dernière fois qu'ils étaient sur cette terre ils sont rentrés chez toi !

-Quoi ?! Mais qu'est-ce que vous racontez ?! Les boules ont dues être modifiées, vous devez le savoir que la capitale est truffée d'espions !

-Le vieux, tu refuses de parler ? Embarquez-le !»

         Sous les yeux émus de la ville, le Sage se fit embarqué en hurlant « N'ayez pas peur ! » « Vous êtes forts ! » « Redonnez du courage aux Osteïniens ! » «  Ce n'est pas à Satan de décider de notre sort ! » Et la garde royale répondait en le frappant « Tais-toi ! » ou «  N'aggrave pas ton cas ». Apres sa traversé en ville, on le jeta dans un cachot tout miteux tiré par des chevaux ailées :

         « Où vais-je ?

-Direction la prison de la vie. Evidemment c'est un allé sans retour. »

         Sans le savoir le sage avait redonné de l'espoir à la ville. Le peuple indigné que les gardes s'en prennent à un homme âgé se rendirent tous au pied de la prison ou ils se révoltèrent a l'aide d'armes pointus et magiques. Car même si la pierre de vie est dans les enfers elle peut comme même alimenter les armes qui en contiennent un fragment. Tous se rendirent chez l'autre sage pour que les meilleurs des combattants Osteiniens aillent aider les quatres combattants déjà sur place.  Car ils savaient que les quatre étaient en senfer. Une fois chez le sage, la maison était vide et les fenêtres brisées :

         « Il s'est passé quelque chose ici ! Constata la femme qui guidait le groupe d'habitants. Qui se porte volontaire pour le découvrir ?

-Moi ! Dit une personne en levant la main 

-Moi ! dit une autre a l'autre bout de la pièce

-Moi. En dit une autre.

- Parfait tachez de bien vous entendre ! Tous cela ne me dit rien qui vaille. Et dernière chose... Elle ne put terminer sa phrase qu'elle se décomposât en poussière sous les yeux ébahit et terrifiés des ses compatriotes.

         En enfer,

« une nouvelle recrue dis donc, comment vous appelez vous mademoiselle ?

-Jamais vous ne connaîtrez mon nom ! L'avertie la jeune femme.

-Très bien, vous vous appelez Ofete, vous avez 95 années, votre père n'est pas de ce monde.

-Co...Comment le savez vous ?

-Savez-vous à qui vous parlez ? A Satan et en tant que dieux des enfers quelques pouvoirs me sont conférés, comme lire dans vos pensées... Et ça n'est pas tout mais vous le découvrirez plus tard... emmenez la dans notre salle de bienvenue, vous voyez de quoi je parle ? Ahh les Osteiniens tous les mêmes... »

          Les diablotins balancèrent Ofete dans la même cage que le dieu de la Vie.

-Mon Roi, tout va bien ?

-Oui oui merci et vous ?

-Oui moi tout va bien, vous savez je suis une combattante !

-Ohh je n'en doute pas une seconde !

         A Arlann
-Il ne faudra surtoutpas marcher ici ! Mettez une boule avertissant ! En attendant, dit-ilbien fort pour que tout le monde l'entende, je serai votre gouverneur enattendant le retour de nos compagnons.