Lundi 23

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La sonnerie et le temps d'attente me paraissent plus longs, comme si la messagerie elle même en avait marre que je t'appelle.
Cette voix d'ordinateur qui me répond à la place de ta voix chaude me paraît malsaine, sadique.
Je me dis qu'elle se moque du fait que je pense être désespérée du fait que tu ne répondes pas.
Mais qu'est ce que tu peux bien fabriquer à 10 h du soir ?
Je donnerais n'importe quoi pour être à tes côtés.
Ne plus avoir à passer par l'intermédiaire du téléphone mais seulement faire vibrer mes cordes vocales pour en faire sortir ton joli prénom...
Cela devient une drogue, un besoin vital de t'appeler chaque soir. J'en ai BESOIN.
Ce n'est même plus une question de savoir combien de temps s'est écoulé entre le précédent appel et le prochain.
C'est une question de me rassurer car l'idée de ne pas te téléphoner un soir m'angoisse plus que tout.

Répond je t'en supplie, répond.
S'il te plaît. La dernière note de ta voix me paraît si lointaine.
Je t'aime tu sais. J'ai hâte que tu m'offres ce cadeau dont tu m'as parlée.
Plus qu'une journée et demi de cours, une après midi et deux nuits avant de te voir et de poser mes lèvres contre les tiennes.
Avant de te serrer dans mes bras et de te souffler pour la énième fois à l'oreille, un je t'aime, toujours aussi sincère.
Comme j'ai aimé t'entendre m'appeler ton épouse... et oui... comme tu dis... je te suis promise...
bébé, 4 ever.

J'écris pour toi Où les histoires vivent. Découvrez maintenant