J'comprend pas [PNL]. [T1]

49.

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Amira:Tu sais combien est-ce qu'ils ont galèrer à t'acheter et à te faire venir de Barcelone ? Tu va tout foutre en l'air.

Moi:Je le sais tout ça Amira.

Amira:Et alors ? Agis en conséquences !

Moi:Est-ce que tu connais seulement le quart de ma putain de vie ? Non

Amira:Raconte moi tout.

Moi:C'est beaucoup trop long.

Amira:J'ai toute la journée.

Je souffle avant de commencer mon récit.

Moi:J'suis née le 28 Décembre 1993, j'ai grandis entre Corbeil et Ivry. Depuis toute petite j'fait du football. Mon oncle Juan était un grand fan de football, c'est lui qui venait à chaque match, mon père lui était souvent occupé à travailler pour nous nourrir. Ma mère elle s'occupait de nous, elle veillait à ce que l'on ai une bonne éducation. J'étais une très bonne élève à l'école mais à mes 16 ans j'ai été repérée par Lyon. J'savais que si je choisissais de faire de grandes études, mes parents continueraient à se casser le dos pour ramener à manger à la maison. J'ai choisi d'intégrer le club. Un an après j'ai été transférée à Monaco ou j'ai jouer mon premier match professionnel à 17 ans. On m'a payée et j'ai envoyer toute la somme à ma famille. Le jour où mon oncle Juan est décédé j'ai limité perdue une partie de moi. Mais à chaque match je jouais comme si je lui rendais hommage.. J'me souviens on était au mois de Juin et je devais rentrer voir ma famille pour les vacances mais j'avais été achetée par le FC Barcelone. J'ai du dire adieu à mes vacances et je suis allée à Barcelone. D'ailleurs c'est pour ça que ma famille colombienne m'en veut. Je devais aller en Colombie les voir mais je n'avais pas pu et ils l'ont mal pris. Quand je suis arrivee à Barcelone j'en ai chier. J'ai pleurer des nuits entières parce que j'étais pas acceptée. Déjà parce que j'étais musulmane mais en plus je venais de France. Elles ne supportaient pas qu'une étrangère s'impose dans leur club. Et tu veut que je te dise ? Je crois que le plus beau jour de ma vie c'est le jour où on m'a annoncée que le Paris-Saint-Germain voulait m'acheter, alors la j'ai pleurer de joie. Quand je suis revenue et que j'ai revue ma famille j'étais trop contente ! J'retrouvais enfin les gens pour qui j'ai passer ces années de galère. Maintenant regarde, j'ai assez d'argent pour vivre et faire vivre toute ma famille.

Je bois un peu d'eau.

Moi:J'ai jamais eue une vie normale Amira.
Là-bas j'avais pas de vraies amies, j'étais forte et elles le savaient, elles avaient peur pour leur place. Je n'ai pas eue d'épaule sur laquelle me reposer lorsque ça n'allait pas bien.

Amira:Tu porte trop de responsabilités sur tes épaules.

Moi:Tout pour les miens.

Amira:Et maintenant tu doit arrêter et les laisser t'aider.

Moi:Ils arriveront jamais à m'aider Amira.
Personne n'arrivera à m'aider, ni famille, ni psychologue.

Amira:Tu sait ce dont tu as besoin ?

Moi:Quoi ?

Amira:De faire le vide et de te reposer.

Moi:Je dois m'occuper de Maya.

Amira:Pourquoi tu t'obstine à l'aider autant ?

Moi:C'est comme une soeur, même si on a eu des coups durs elle a toujours été là. Elle va y laisser la vie si je ne l'aide pas.

Amira:Appelle moi si tu as besoin.

Moi:Ne t'inquiète pas.

Elle me fait la bise puis sort de la chambre d'hôtel. Je m'allonge sur le lit et réfléchis.