Chapitre 2:

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                      Chapitre 2.

PDV Lara.

Je me déhanche au rythme de la musique. Je balance ma tête en arrière et laisse mes cheveux bouclés tomber en cascade le long de mon dos. D'immenses sourires sont placardés sur nos visages. La chaleur devient pesante tandis que les enceintes deviennent de plus en plus fortes.
Je m'arrête doucement, et m'écarte du groupe avec Kélia. Nous lèvres sont toujours tendues, et nous nous rendons vers le bars, essoufflées. Sa main brûlante tiens la mienne, et ma meilleure amie me tire pour que j'avance plus vite. De nombreuses personnes dansent ensembles, et j'ai même l'impression que je ne sortirais jamais de cette énorme foule de personne. Plusieurs corps me bousculent, une fille m'écrase même le pied avec son talon aiguille d'une quinzaine de centimètres. Je m'arrête brusquement en tirant Kélia vers moi et reprend mon souffle, essayant de calmer la douleur que me procure ce geste. Il faut dire que mon petit mètre soixante ne m'aide pas vraiment dans ce genre de situation. Je me sens inéluctablement invisible, et sois dit en passant, absolument frustrée de ne pas posséder le mètre soixante-quinze d'Elona.
Vous voyez, il suffit que je me fasse écraser le pied pour me mettre à envier cette fille. Je ferme les yeux pour reprendre mes esprits, essayant tant bien que mal d'apaiser la douleur au niveau de mon orteil. Je les réouvre lentement, et les écarquille aussitôt. Je fronce les sourcils en signe d'incompréhension, puis j'explose de rire instinctivement à la vue de ma meilleure amie. Cette dernière se trouve devant moi, elle fait de grands gestes, et je vois sa bouche bouger, mais aucun son audibles me parvient aux oreilles. Elle fait face à une blonde au seins surdimensionnés par rapport à son maigre corps moulé d'une robe rouge. Ces derniers menacent même de sortir de son décolleté, et j'ai un mouvement de recule en levant la tête vers son visage maquillé à outrance. Kélia se tient droite face à elle, elle est en position de supériorité puisqu'avec ces talons elle mesure presque un mètre quatre-vingt. Cette dernière la regarde de haut, et je vous jure que si l'on pouvait tuer en un regard, la fille lui faisant face serait morte une bonne centaine de fois. Je m'approche d'elles, et entend kélia lui crier de faire attention -à ça manière, qui est assez..particulière.

-On a pas ton temps nous, donc la prochaine fois tu regardes où tu marches, sinon c'est pas que des insultes que te prendras dans la gueule, crasseuse.

J'essaye tant bien que mal de me retenir de rire, en vain. Je ne laisse même pas le temps à la blonde de répondre et pousse Kélia loin de cette foule interminable. Mon rire ne se calme pas, et au contraire il accroît au fur et à mesure que le visage de ma meilleure amie se détend.

-Je vois pas ce qui te fait rire, je viens de menacer une fille et toi, tu rigoles. Elle lèvre les yeux aux siècles et croise les bras.

Je rigole plus encore et ne peux m'empêcher de la trouver mignonne avec son air énervé placardé sur son visage. Mon rire se calme peu à peu lorsque je vois une silhouette parfaitement dessiné. Des épaules carrées, un dos si musclé que je me demande même si s'est vraiment autorisé d'en posséder un aussi parfait. Ses cheveux brun son coiffés mais à la fois décoiffés. Je mord ma lèvre inférieure et incline la tête sur le côté, ne lâchant pas des yeux la définition même de perfection.

-Lara putain ! Ces quelques mots me sortent de mes pensées les plus profondes. Je t'ai déjà dis d'arrêter de baver sur ton copain en public merde. Tu m'épuises, à croire vous baiser pas assez ensemble, tu te sens obligée de le regarder comme ci t'allait le violer sur place à chaque fois que tu passes 10 minutes loin de lui. Tfou.

Je souris face à cette remarque, évidement je ne le prend pas mal venant d'elle c'est tout à fait normal. Durant son adolescence, elle a vécu plusieurs déceptions amoureuses qui ont toujours finies par la faire souffrir. Elles l'ont mener ici, énervée et dégoûtée lorsqu'il s'agit de parler de couple et d'amour. Elle opte pour un comportement semblable à celui de Jace. C'est une question d'habitude, vous verrez, vous finiriez par vous y faire vous aussi.

Did I tell you that our destiny would be bad?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant