chapitre 2

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- Debout bande  de feignante, cria une femme qui me réveilla brusquement. Aller, aller, aller dépêchez-vous dans une minutes je veux tout le monde en uniforme au pied de leur lit.

Je m'assis dans mon lit. Mais qu'est-ce que c'est que ça? Je me trouvais dans une salle au mur complètement bétonné sans fenêtre. Il y avait une douzaine de lit surmonté, deux boites empiler une par dessus l'autre étaient bien centrer au pied du lit. Mais où avais-je donc atterrit? Je regardais les autres filles autour de moi. Elle paraissait aussi perdue que moi. Au moins je n'étais pas seul.

-  Vos uniformes sont dans vos cases. Le lit en haut c'est la case de droite et le lit en bas la case de gauche. Aller, aller, aller plus vite que ça.

Je me levais hésitante et au même instant la fille qui était dans le lit au-dessus de moi sauta en bas de son lit, de l'autre côté du lit à droite. La première chose que je remarquais chez elle était c'est cheveux d'un blond presque blanc et la deuxième chose était ses yeux vert gris sombre. Je me retournais insulter par sa beauté et ouvrit ma case. Je pris mon uniforme et l'enfila rapidement. J'étais trop sonnée pour protester aux ordres de cette vieille peau qui nous criait dessus depuis tantôt. Je finis rapidement de m'habiller. L'uniforme était complètement à chier, elle avait cette nuance de bleu que je détestais, un bleu pâle dégueulasse et en plus elle était trop serrée. Entre ça et être tout nu il n'y avait pas grand différence. Contrairement à la fille devant moi, elles sont uniforme était trop slaque, il était juste trop grand pour elle.

Soudain la vieille peau se planta devant moi, avec l'air sévère et ancra son regard dans le mien. Elle ne me faisait pas peur. Non! Elle me faisait rire. Si à l'extérieur j'étais sérieuse comme le pape, dans ma tête j'étais couché à terre tellement je riais. La vieille passa son chemin et alla se planter devant une autre.

Je sentais que j'allais regretter d'avoir suivit cette armoire-à-glace, bien sûr je parlais du con qui m'avait envoyé dans cette endroit pourri.

- Formé deux rangs devant moi, gueula la vieille peau. 

Maladroitement nous avions finit par formé deux beaux rangs bien aligné. La vieille folle se retourna avant de commencer à marcher. Nous la suivions à la queue leu-leu dans les couloirs de cette fourmilière dans laquelle j'avais été incarcérée. Encore là je ne vis aucune fenêtre et tout me laissais penser que nous étions dans les sous-sols d'une gigantesque bases militaires pour je ne sais pas trop qu'elle raison. Soudain la fille en avant de moi arrêta brusquement. Pourquoi arrêtions-nous? Que ce passait-il? Je me mis sur la pointe des pieds dans l'espoir de voir ce qui se passait devant, mais en vain, de la où j'étais je ne voyais pas grand chose. Le rang recommença à avancer et puis une subtile odeur de bouffe me monta au nez. Mon ventre se mit à grogner. Depuis combien de temps n'avais-je pas mangé? En faite depuis combien de temps étais-je endormie? Arriver au comptoir, le cabaret à la main je pris tout ce que je jugeais potable à me mettre sous la dent. J'aurais dû me restreindre à prendre uniquement un verre de lait pour tomber en hypoglycémie et m'enfuir de ces catacombes, mais j'avais trop faim. Malgré le cabaret rempli jusqu'à ras bort je fus la première à finir de manger. La fille en face de moi me regardait bouche bée.

- Quoi? J'avais faim, déclarais-je.

La fille détourna les yeux et les reportèrent sur son assiette. Je scrutais la salle du regard. La seul sortie possible était la porte qu'on avait passé pour rentrer et celle-ci était protégée par un garde assez baraqué en uniforme de combat vert camouflage. Je n'avais aucune chance de sortir d'ici.

Je détestais la vie de groupe et ce n'est pas aujourd'hui que ça allait changer. Une chance que je n'avais pas eu de frère, sinon je l'aurais tué.

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