Chapitre 3

21 2 0
                                    

Le lendemain matin je me réveillais avant tout le monde. Il faisait noir dans la chambré. Seul la lumière rouge du couloir m'indiquait le chemin pour sortir de la chambre. Rapidement je pris mon uniforme et me dirigeai à pas de loup jusqu'au vestiaire afin d'aller prendre une bonne douche chaude. Ça faisait du bien de se laver. En sortant de la douche je me sentais déjà plus légère. Je regardais ma montre, la seul chose qui me restait de mon ancienne vie. Il était 5h30, j'avais encore un peu de temps avant le réveille. Je retournais à ma chambré et mit mon pyjama dans ma case. Je ne voulais pas me recoucher et je ne voulais pas non plus rester ici, alors je décidais d'aller faire le tour des bâtiments. Je me dirigeai vers la lumière rouge du couloir, mais au moment où j'allais sortir de la chambre je vis une ombre passé. Tout mon être se paralysa et mon cœur se mit à cogné contre ma poitrine. Je regardais le couloir qui était baigné d'un fine lumière rouge, je vis l'ombre tourner le coin. La silhouette avait des formes plutôt féminine. Certes j'avais peur, peur de me faire repérer, mais quelque chose me poussait à avancer, alors je me mis à la poursuite de l'ombre. Je courais sur la pointe des pieds pour faire le moins de bruit possible. Je pris à droite deux fois, deux couloir plus loin je pris à gauche puis à droite. Je m'arrêtais brusquement en voyant la lumière qui sortait d'une pièce qu'on n'avait pas visité hier. Lentement je m'approchais tout en restant sur mes gardes. Lorsque je fus assez près, je tendis l'oreille et écoutais:

- Elle ne doit pas savoir ce qui est arriver à son père, dit une voix féminine et autoritaire. M'avez-vous bien compris Sergent?

- Oui, Madame! répondit une autre voix féminine.

Cette voix m'était familière. Soudain une ombre apparu obstruant la lumière de la petite pièce.

- Sergent Toulouse!

Paniqué je reculais, mais voyant que celle-ci ne sortait pas, je me rapprochais.

- Oui, Madame!

- Je sais que c'est dure pour vous de l'avoir dans votre section, cette enfant est quand même presque votre fille, dit la madame.

J'étais captivée par la discussion. Plein de questions fusaient dans ma tête. Qui était la fille de notre sergent? Pour le père je me doutais un peu que c'était moi et pour ça j'étais déterminer à en savoir d'avantage. Mais la fille, qui était-elle?

Je regardais ma montre. Merde! Il était l'heure du lever. Je m'empressais de rejoindre ma chambré, mais il était trop tard. En entrant la lumière était allumé et les filles s'affairaient déjà. Je rentrais dans la salle en passant près de la vieille peau qui nous avait réveillées hier. J'espérais très fort qu'elle ne poserait pas de question. Mais ce fut peine perdu.

- Où étiez-vous Soldate?me demanda la vieille d'un ton calme.

Surprenant! Je ne savais pas qu'elle pouvait se montrer passive quand elle le voulait.

- Je reviens des toilettes, j'avais une envie pressant.

- Pourquoi êtes vous habillez alors?

- Ok, ok! J'ai été prendre ma douche, car ça me gêne de la prendre devant les autres.

C'était la pure vérité avec quelque petit détaille manquant, mais si elle ne croyait pas à ça, elle avait rien qu'à venir me sentir.

- Voyez-vous donc ça, dit la femme d'une voix forte. Soldate Del-Rey est gêné d'aller prendre sa douche en même temps que les autres.

Les filles se mirent à rire. Je sentais mes oreilles bouillonnée et mon visage viré au cramoisie. Je sentais ma colère resurgir.

- Je ne comprends pas, il n'y a rien de gênant. Nous sommes tous faites pareils.

AstronOù les histoires vivent. Découvrez maintenant