Chapitre 1

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 Quelque mois plutôt...

J'étais au commissariat de police de la ville. Je venais de commettre un délie majeur. Vole à main armée pour être plus précise. Bien évidement j'étais enfermé dans une belle petite cellule. En faites cette cellule était depuis longtemps rendu ma meilleure amie. Plus précisément à la mort de mon père. Celui-ci est supposément mort dans un accident de voiture, mais je suis sur que c'est plus que ça. Mon père nous cachait bien des choses. À sa mort ma belle-mère s'est mise à boire et à se saouler. Bien souvent je la retrouvais étendu sur le divan ivre morte. Je ne connaissais pas ma mère biologique et quand je posais des questions à propos d'elle à mon père, celui-ci me répondait par le silence ou disait qu'elle était morte tout simplement. Pour moi l'école se termina assez tôt, je n'ai plus jamais revu Sarah ma meilleure amie. Le commissariat était devenu mon nouveau foyer. Je devais avoir un casier judiciaire long comme mon bras. Je ne me souviens même plus combien de fois je me suis retrouvée dans cette cellule miteuse.

Soudain la petite clochette au dessus de la porte d'entrer du commissariat retentit. Je me levais curieuse et m'approcha des barreaux et tentais de voir qui venait juste d'entrer. Allais-je avoir un nouveau compagnon de cellule? Ça serait trop formidable. Je tendis l'oreille et écoutais.

- J'aimerais parler à mademoiselle Del-Rey? dit une voix d'homme.

- Bien sûr, dit l'agent qui était de garde.

J'entendis l'officier de sécurité se lever de sa chaise. Quelque seconde plus tard l'agent de police entra dans la pièce à l'arrière du commissariat où justement se trouvait ma cellule. Un homme assez costaud et grand de taille entra à la suite du policier. Le gardien pointa ma cellule. L'inconnue s'approcha. Le gros homme était chauve. Il portait un veston, cravate noir et un pantalon tout aussi noir.

- Pouvez-vous nous laisser? dit l'inconnue devant moi.

- O...oui, répondit instantanément le gardien.

Celui-ci retourna à ses affaires. Le chauve reporta son regard neutre sur moi. Je lui jetais un regard noir, mais cela ne lui fit ni chaud ni froid, car l'homme resta impassible comme si mon regard ne l'avait guère déranger. Le géant s'approcha encore un peu du grillage de ma cellule, avant de prendre la parole.

- Mademoiselle Del-Rey...

- Qui êtes-vous? le coupais-je brusquement.

- Je travaille pour les services secrets de l'ONU, dit l'homme.

Je ne savais absolument pas quoi répondre. Soudain je me demandais depuis quand l'ONU avait-il des agents secrets, car j'en ai jamais entendu parler. Je me demandais aussi, qu'est-ce que l'ONU pouvait bien me vouloir? Je m'éloignais des barreaux et allait m'asseoir sur le lit dans le fond de la pièce.

- Nous vous offrons de payer votre caution et d'assurer votre liberté à la seul condition de me suivre sans poser de question.

C'était surement une grosse blague. L'ONU était vraiment prête à libérer une vagabonde et un vulgaire criminel comme moi. J'étais septique, je ne connaissais pas cette homme et je ne savais aucunement où il avait l'intention de m'emmener et surtout pour quelle raison. L'idée de suivre cette armoire-à-glace ne me plaisait pas du tout.

- Vous vous foutez de moi? dis-je brusquement.

- Non! Pas le moindre du monde, répondit l'homme nonchalant.

Le chauve fouilla dans sa poche et en sorti son badge qui me montra. Comme si ça pouvait me rassurer.

- Vous avez une heure, dit l'homme en plantant son regard de dure à cuire dans le mien.

L'homme sortit de la pièce dans le plus grand silence. J'étais tenté par sa proposition, mais je trouvais ça bizarre. Qu'est-ce que l'ONU pouvait bien me vouloir à moi? Et puis de toute façon je n'avais rien à perdre d'accepter de partir avec l'armoire-à-glace. Je n'avais de toute façon plus de vie ici. Mise à part ma mère qui se foutait totalement de moi, il n'y avait personne. Alors je décidais qu'au retour du grand chauve je lui dirais que j'accepte sa proposition.

Une heure passa et mon future garde du corps personnel entra dans la pièce et se posta devant ma cellule.

- Est-ce que vous acceptez? me demanda l'homme qui semblait presser de partir.

Je lui jetais un regard froid et venimeux en même temps avant de finalement répondre à sa question.

- D'accord! dis-je après un moment.

L'homme interpella le gardien qui entra presque aussitôt dans la petite pièce dans laquelle je pourrissais depuis deux jours et une nuit.

- Libérer là dit le chauve à l'agent de sécurité, qui semblait tout d'un coup effrayer à cette idée.

Le gardien sortit ses clés en tremblant et débarra gentiment ma cellule. Je fus tentée de m'enfuir en courant, mais je me résignais à suivre l'accord que j'avais passé avec l'agent gouvernemental. Je sortis de ma cellule et au même moment le chauve m'empoigna le bras très fort. Je crois que se dernier avait deviné mon intention de m'enfuir. Nous sommes sortis de la pièce et nous nous sommes diriger au comptoir l'inconnue paya ma caution et ensemble nous sortîmes du commissariat. Une Berline noir était garée devant la porte du commissaire de police. L'inconnue m'ouvra gaiement la porte avant de me pousser à l'intérieur. Je m'installais confortablement sur le siège arrière de la belle voiture à 1 millions de dollar et au même instant une aiguille se planta dans mon cou. Presque aussitôt ma vision se brouilla. La porte près de moi se referma et la voiture commença à avancer. Je sentis mon être perdre le contrôle de mon corps qui devint de plus en plus mou à mesure que la l'auto avançait. Je n'avais plus conscience de se que je faisais. Mes yeux commencèrent à devenir très lourds. Je me sentais tout à coup épuiser. Mes yeux commencèrent à se fermer. J'avais l'impression que mon cerveau était devenu du jello. Finalement mes yeux se fermèrent et je sombrais dans un profond sommeil.    


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