Vous croyez que ce titre de chapitre sera toujours le même ?
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L'odeur du café éveille l'esprit d'un homme endormi. Ses yeux papillonnent sous la douce lumière du printemps, voilé par un fin rideau bleu. Les contours de la pièce se font plus nets à mesure que les secondes s'écoulent. Tout d'abord le plafond blanc, immaculé, comme s'il venait tout juste d'être peint. Puis le lustre rouge créant par ses abajoues une ambiance feutrée, apaisante, lorsque les lumières sont allumées.
Le mur chocolat face au lit apparait à ses yeux quand il décide de se redresser. Des dizaines de photos le recouvre au-dessus d'un bureau laqué d'un noir profond. La pièce se reflète sur la surface brillante, rendant cet espace accueillant des plus inquiétant. Ce qu'il peut détester regarder la chambre dans ces reflets.
Un ordinateur portable est allumé laissant apparaître une page contenant plusieurs paragraphes. Il sait que ce n'est lui l'auteur de ces quelques phrases. Surement son cadet qui vaque à ses occupations. Peut-être en cuisine, l'odeur du café étant si forte en ce début de matinée.
Ses pieds quittent la chaleur du lit pour rencontrer le paquet froid. Du bois de noyer placé sous forme de chevron. Ce que l'on appelle plus couramment un parquet en point de Hongrie. Il se demandait au début ce qui fascinait tant le plus jeune dans cette forme peu courante dans leur pays. Peut-être ce côté atypique. Peut-être la vision occidentale qu'il admire tant. Ces pays qui ont croulé sous l'or pendant qu'eux respiraient la pauvreté. Il voyait plus une différence de culture. Ce n'est pas d'ici alors c'est plus intéressant.
Son corps se redresse, le poids de son corps quitte le matelas de plumes qui lui ait pourtant si agréable. La journée commence tout juste pour lui. Il est huit heures, certains sont déjà partis de chez eux. Ils commencent à travailler quand lui se réveille tout juste. Ses pas le mènent devant une grande penderie, des vêtements emplissant chaque étagère, chaque portant du meuble. Il ne reste d'espace que leurs vêtements entassés dans le panier à linge.
Il ne réfléchit que peu à ce qu'il va porter, ne cherchant qu'à cacher sa nudité. Dans quelques minutes, il sera changé de nouveau. Son cadet trouvera surement quelque chose à redire. Des couleurs dépareillées, des styles trop différents. Ou tout simplement une cacophonie vestimentaire. Pire que le son d'un réacteur d'avion. Ce serait une chance qu'il n'est à se changer.
Il sort de la chambre hésitant entre la salle de bain et la cuisine. La chaleur de l'eau ruisselant sur son corps pour l'éveiller dans un doux confort. L'amertume du café qui lui parait si vitale au fil des années, sa substance addictive l'emprisonnant dans une fausse fatigue. Une fatigue pour le faire boire plus encore.
La cuisine se révèle sous ses yeux. Le bois mélanger à de la peinture noir ressort des murs couleur lin. Un équipement high-tech dont il ne maîtrise le fonctionnement. Seuls le micro-onde et la cafetière semblent bien vouloir lui obéir. Il s'étonne de voir Jimin présent. Il est rare que celui-ci soit levé aussi tôt. Il est rare que son cadet laisse quelqu'une pénétrer leur demeure aussi tôt. Il attend toujours qu'il soit réveillé.
« Hyung ! »
Il manque de tomber sous ce poids qu'il n'a prévu. Il ne s'attendait pas à le voir aussi en forme, lui-même ayant du mal à réagir. Il ne comprend pas son si grand enthousiasme. Certes, il est toujours joyeux en le voyant mais là c'est trop pour son esprit embrumé. Il a cette impression d'être revenu d'entre les morts.
« Je me suis invité, tu ne m'en veux pas ? Jungkook a râlé mais il m'a quand même laissé entrer. »
Il sent le poids être ôté trop vivement. Un regard s'échange entre les deux. Il ne sait quoi en penser. Il a cette impression que tous deux lui cache quelque chose. Il ne peut pourtant deviner de quoi il s'agit. Son esprit semble avoir de la peine à seulement décrypter l'expression du plus jeune. Il perçoit ce sourire mais que veut-il dire ? Il ne peut le savoir. Il est encore trop endormi.
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Encore
Fanfiction"Sa poitrine le brûle. Une immense douleur contracte son estomac. Sa gorge est compressée, empêchant un quelconque mot de franchir la barrière de ses lèvres. Ses yeux peinent à rester ouvert tant la douleur est forte, amplifiée par les larmes. Ces m...