III. Killian à Catherina

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Ma précieuse Catherina, vous me manquez bien plus que ce que vous pouvez croire. Ce vide en moi grossit chaque jour. Toute mon énergie semble m'avoir quitté alors que votre visage hante mes pensées. Depuis quelque temps, j'entends des rumeurs sur une guerre qui se préparerait. D'après le bruit qui court, des soldats viennent chaque lundi chercher de nouvelles personnes pour les recruter. Je me suis éloigné de la ville par peur qu'on me trouve. Je ne veux pas aller me batte, je ne veux pas tuer qui que ce soit. Je n'ai nul autre choix que de rester confiné dans une vieille grange. L'hiver approche à grands pas et j'ai bien peur de manquer de couvertures pour me réchauffer lorsque la température va chuter. Les feux dans le foyer que vous faisiez me manquent tout autant que votre sourire.

À vous pour toujours,

- Killian

Les amants mauditsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant