Un frère, ou presque...

Chapitre 29: "avec lui ou rien"

Il m'embrasse mais je ne ressent rien, c'est comme si j'étais ailleurs, je le vois, je le sens mais je ne ressens rien, comme si une force venue d'ailleurs me coupais du monde réel 

Après quelques heures allongés dans les bras l'un de l'autre mon père est entré dans la chambre accompagné de deux ambulanciers 

-je t'aime ma chérie, je fais ça pour ton bien, dit il 

-bonjour mademoiselle, comment allez vous? dit un des deux hommes, il était grand, chauve et très costaud 

Je ne répondis pas 

-ça fais plusieurs jours qu'elle est comme ça, elle ne parle pas, ne bouge pas et ne mange plus, dit mon père 

-d'accord, mademoiselle nous allons vous transporter à l'hôpital, vous comprenez?

N'ayant pas de réponse il commençait à me lever pour me mettre dans un fauteuil ou je ne sais quel engin de torture pour les hôpitaux, ils se sont mit son collègue et lui a me toucher pour me bouger mais je me suis sentie agressée et je me suis agrippée a Isak, je ne voulais plus le lâcher 

-Nora, il faut que tu y aille, pour ton bien, dit Isak 

Ils ont passés 30 min a essayer de me faire lâcher Isak pour me mettre dans leur chaise roulante et au bout d'un moment ils ont perdus patience 

-mademoiselle si vous ne venez pas de vous même nous allons devoir vous sédater, dit l'homme chauve 

-non! Je vais l'emmener moi même, pas besoin de lui faire quoi que ce soit, répondit Isak 

Il se lève comme il peut parce que je suis agrippée a lui comme un sangsue, il m'assois dans la chaise mais je ne le lâche toujours pas, il me tient la main mais les hommes m'attachent à la chaise a l'aide de sangles et je panique 

-Nora ça va aller, je viens avec toi d'accord? dit il en me regardant dans les yeux 

Les hommes m'ont ensuite sanglés les pieds et m'ont ensuite transportés dans l'ambulance, Isak était toujours à mes coté et n'a pas lâché ma main 

Pendant tout le trajet j'avais le regard dans le vide, je savais qu'Isak me tenais la main et les hommes se parlaient entre eux, Isak est intervenu quand l'un des deux hommes à voulu m'injecté quelque chose, j'ai vu l'aiguille et j'ai paniqué 

-qu'est ce que vous faites?! dit Isak 

-c'est rien, c'est juste un tranquillisant pour qu'elle se calme, répondit l'homme qui devait être infirmier 

-non, c'est vous qui lui donnez du stress, laissez la, vous ne pouvez pas la shooter comme ça sans raison 

-mais vous voyez son état?! 

-oui et je suis étudiant infirmier et en tant que tel je vous dis de ne pas lui injecter quoi que ce soit pour le moment, j'en prend toutes les responsabilités 

L'homme à rangé sa seringue et Isak m'a rassuré, il passait sa main dans mes cheveux comme pour me signifier qu'il était la et qu'il prenait soin de moi, nous n'avions pas besoin de parler, il comprenait que mon stress était d'aller à l'hôpital 

-Nora, ça va aller, je vais rester avec toi