Prise au piège

Prologue

- Carola, après avoir nettoyé le bar tu pourras y allez. Une jeune femme aux cheveux châtains clair et aux yeux bleus se tourne en souriant.

- Oui monsieur. Ce soir je viendrais pour dix huit heures, j'ai déjà monté toutes les tables.

- Tout les patrons rêveraient d'avoir une serveuse comme toi Caro. Elle adresse un sourire fier à l'homme aux cheveux grisonnant.

Mr. János, son patron depuis deux ans déjà, est un homme de cinquante ans, son visage ridé et ses sourcils noir broussailleux, mêlés de quelque poils gris semble souvent froncés, mais c'est un homme gentil et attentionné envers la jeune femme. Il remonte ses lunettes aux montures rouge sur son nez retroussé et adresse un sourire à Carola.

- Qu'est-ce que tu compte faire ce week-end avec Dimitri? La jeune femme fini de ranger le dernier verre à pied qu'elle à dans les mains et hausse les épaules.

- Je ne sais pas encore, je pense qu'on va ce faire un week-end tranquille, j'adore visiter les villages et faire du shopping mais j'ai envie de me reposer, je sais que la semaine prochaine nous recevons le groupe qui compte rester toute la semaine, alors je pense que ça va être un week-end bon enfant.

- Vous vous êtes vraiment bien trouver tout les deux, n'est-ce pas?

Elle hoche la tête et un sourire rêveur étire ses lèvres maquillé d'un rouge à lèvre mauve.

- Oui, parfois j'ai l'impression que ça fais plus de trois ans que nous sommes ensemble. Ça à été dur au début mais maintenant je pense que les mauvais jours sont derrière nous.

Mr. János adresse un sourire heureux à Carola qui passe un dernier coup d'éponge sur le barre avant et le contourner pour tendre la main à son patron.

- Merci pour le service, à ce soir. Il serre sa main et lui rend son remerciement.

Comme toujours, ne met pas plus de dix minutes pour ce changé. Lorsqu'elle sort elle vois le Chef des cuisines, il est assis sur la table prés de la devanture blanche et rouge de l'hôtel, qui se situe juste à côté du restaurant, relié par un couloir. Elle s'installe sur la chaise en face de lui et sort son téléphone pour envoyer un message à son cher et tendre.

Coucou mon amour, j'espère que tes clients ne sont pas trop prise de tête. Je vais passer te voir un petit coup, j'ai envie de frites et de mal bouffe pour ce week-end. D'ailleurs ça te dis un petit pique nique au parc au dessus de chez nous demain midi, si tu ne bosse pas? Bon je ne vais pas tarder à partir. Je t'aime mon chéri, bisous.

Elle clôture le message de plusieurs cœurs et de smiley en forme de baisers. Le Chef, Alan Perret, vingt trois ans, est un peu enrobé. Ses cheveux blonds vénitiens forment de petites bouclettes sur ses oreilles, il porte des lunettes noires et ses yeux en amendes sont d'un bleu ardoise qui parfois paraît gris. A son doigt une alliance, sa femme et lui ce sont marié l'année dernière et Carola avait eu l'honneur d'assistée au mariage.

- Toujours aussi amoureuse à ce que je vois.

- Que voulez-vous, c'est l'homme parfait. Dans sa voix il n'y à aucune hésitation et ses yeux bleu brillent en pensant au visage de son Dimitri.

Carola avait pris l'habitude de vouvoyer le Chef lorsqu'ils ce trouvaient au travail, en dehors elle le tutoyait comme une amie, mais le travail était le travail pour Carola et Alan. Elle se leva, sortit une cigarette de son paquet déjà entamé de deux, trois cigarettes et pris le briquet qui traînait sur la table. Elle fit un signe de main à Alan et lui souhaita une bonne après-midi, elle prit ensuite la direction de la ville, qui ce trouvait à cinq minutes à pied de l'hôtel restaurant où elle travaillait.

Le soleil brillait dans le ciel et le frais refroidissait la canicule de l'été qui s'était installé très rapidement. On avait beau être le 23 Juin, la chaleur était intenable et Carola était vêtu d'un débardeur blanc avec une tête de chat qui écoutait de la musique et d'un short en jean bleu, elle était heureuse d'avoir penser à s'habiller de la sorte, depuis le mois de Mai elle portait des shorts avec des collants, mais maintenant, elle pouvait laisser ses collant au placard et faire profiter ses jambes du soleil. Carola n'était pas une fille très bronzé. D'ailleurs elle n'aimait pas particulièrement rester allongée sur une serviette au bord de la plage comme certaines filles le faisaient. Carola était le genre de fille qui ne pouvait pas rester en place, c'était ce qui avait attiré Dimitri et elle le savait. Elle arriva enfin devant la supérette où il travaillait. Lorsqu'elle entra, la température changea du tout au tout, il faisait beaucoup plus frais et il n'y avait pas foule, elle attrapa un panier et déambula à travers les allées. Certains hommes ce retournait sur son passage, il fallait avouer que Carola étai une belle jeune femme, elle était loin d'être maigre, elle avait même quelque complexe en ce qui concernait ses petites poignées d'amour et ses cuisses qu'elle trouvait trop grosse. Mais Dimitri lui faisait oublier tout ça, il était le seul homme avec qui elle se sentait belle. Après avoir lancé des regards assassins à des garçons de son quartier qui sifflaient sur son passage et qui murmurait des pensées obscènes, elle ce dirigea vers la caisse et elle le vis enfin. Dimitri était un jeune homme aux cheveux noirs, quelques mèches blanches étaient encore visible après une décoloration raté qui datait du début de leurs début. Il portait l'uniforme de la supérette, un tee-shirt vert foncé qui était moulant et qui dessinait les pectoraux de son homme et ses larges épaules. Carola posa ses articles sur le tapis et lorsque Dimitri l'aperçu, un sourire heureux étira ses lèvres. Ses yeux couleur miel brillaient en voyant sa petite amie qui lui souriait également.

- Je ne savais pas que tu allais venir.

- Tu n'avais qu'à regarder ton téléphone. Elle lui tira la langue et parla d'une voix amusé. Si je ne te connaissais pas, je dirais que ça ne te fais pas plaisir de me voir.

- Comment as tu deviner? Il leva les yeux de l'emballage surgelé de frites et un sourire taquin étira ses fines lèvres.

- Méchant! Lui dit-elle en riant.

- Je ne finirais pas avant dix-sept heure, alors ne m'attends pas pour partir au boulot.

- Ils sont encore besoin de toi? La jeune femme rangeait ses commissions en parlant d'un ton triste. Je ne t'aurais jamais pour moi ne serrait-ce qu'une après-midi décidément. Dimitri attrapa sa main et la porta à ses lèvres.

- Tu as mon cœur, c'est suffisant n'est-ce pas? Les joues de la jeune femme ce mirent à rougir intensément et un gloussement digne d'une jeune fille de quinze ans s'échappa de ses lèvres. Mais elle se reprit et parla à voix basse.

- Il n'y à pas que ton cœur qui m'intéresse et m'appartiens. Elle parcouru son regard sur son corps et sourit de façon enjôleuse.

- Tu es cruelle de faire ça alors que je suis au travail. Ricana Dimitri.

Carola afficha un sourire fier et envoya un baiser à son homme avant de sortir de la supérette et rentrer chez elle.

Dimitri et elle vivait dans un HLM délabré, mais ils n'avaient pas les moyens de ce payer autre choses avec le salaire de Dimitri et de Carola réuni, mais malgré ça, la jeune femme avait tout fais pour rendre l'appartement accueillant et chaleureux. Oui, Dimitri et Carola était un couple qu'on peu qualifier de parfait, malgré leurs faibles revenus et le peu de temps qu'ils passaient ensemble ils semblaient être heureux ainsi...

Mais cela allait-il vraiment durer? ...