Chapitre 1

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Carola arriva enfin devant le grand HLM dans lequel elle vivait, elle chercha les clés dans son sac à main qui était remplie de choses et d'autres et les trouva enfin. La porte était toujours aussi dur à ouvrir elle donna un coup de pied et celle-ci céda enfin. Elle gravit les escaliers. Carola prenait toujours les escaliers, elle avait une peur bleue de prendre l'ascenseur depuis qu'un jour celui-ci avait refusé d'ouvrir ses portes lorsqu'elle était arrivé au troisième étage et qu'il était descendu jusqu'aux caves. Elle avait monté les escaliers quatre à quatre ce jour la pour rentrer chez elle, et Dimitri, après qu'elle lui est racontée l'histoire avait éclaté de rire. Encore parfois, il lui arrivait de ce moqué de sa petite amie avec cette anecdote pleine d'humour. Elle arriva au troisième étage et se planta devant la porte qui ce trouvait juste en face de l'ascenseur, elle mit la clé dans la serrure et permettra dans l'appartement. Elle accrocha son sac au porte-manteau à sa droite et longea le couloir jusqu'à arriver à la cuisine pour ranger ses courses. Le cuisine était assez petite, une table verte en bois avec quatre chaises trônaient au centre de la pièce, la vaisselle dans l'évier était faite, ce qui enlevait une tâche ménagère à Carola.

Cet homme est vraiment parfait. Pensa la jeune femme en ouvrant le petit frigo pour y ranger la nourriture qu'elle venait d'acheter.

Près du frigo ce trouvait un meuble gris où une petite télé noire était posé, elle l'alluma et commença à faire chauffer pour un café. Elle ouvrit ensuite la fenêtre de la cuisine pour laisser entrer le petit vent frais qui soufflait, puis elle s'installa sur la table, son café et sa cigarette pour regarder la télé. Comme elle s'en doutait, la télé était sur la chaîne d'information, Dimitri adorait écouter les infos dès le matin, et le soir aussi. Carola n'était pas vraiment fan de cette pratique, surtout qu'en ce moment, à part des attentats et des meurtres, on ne parlait pas de grande chose. Lorsqu'elle vit l'heure sur le four micro ondes qui était sur le frigo elle s'étira. 15h30, déjà? Son service s'était terminer plus tard que prévue et Carola ne s'était pas non plus pressée pour rentrer. Elle détestait ce retrouver seule dans cet appartement, non pas qu'il n'était pas accueillant ou morbide, loin de là, mais Carola ne supportait pas les cris et les "racailles" qui traînaient toujours en bas de chez elle et dans les cages d'escaliers. Elle n'avait rien contre ses garçons qui fumaient des substances illicites, elle même en consommait lorsqu'elle était en soirée. Mais c'était leurs manières et leurs propos qui la dérangeaient. Elle décida d'allez faire un tour sur son ordinateur pour ce changer les idées. Elle éteignit la télé, ferma la fenêtre et ce rendit de nouveau dans le couloir pour rejoindre le salon. C'était la pièce que Carola aimait le plus. Des cadres et des photos parait les murs couverts d'un papier peint bleu gris qu'elle avait soigneusement choisi avec Dimitri, ceux-ci montraient le couple dans les divers endroits où ils étaient allés et cela rendait toujours Carola nostalgique mais heureuse. Elle s'installa sur le bureau et tenta à maintes reprises d'allumer son ordinateur portable, mais rien n'y faisait, il était, encore, en panne. Elle soupira et, ne voulant pas s'énerver elle décida de prendre celui de Dimitri. La petite horloge indiquait à Carola qu'il lui restait encore deux heures avant de retourner au travail, cela lui laissait donc le temps de flâner et de regarder les sites de vêtements et de bijoux qu'elle adorait tend. Bien qu'elle ne fuse pas la plus féminine de toutes les filles, Carola restait tout de même une jeune femme qui aimait ce faire belle, non pas pour elle, mais pour son homme. Elle resta un bon quart d'heure à admirer les nouvelles collections puis elle alla regarder ses mails. Lorsque l'onglet s'ouvrit elle découvrit qu'elle ce trouvait sur celui de Dimitri, alors qu'elle allait ce déconnecter, un mail attira son attention. Il avait pour sujet l'Abeille, Carola, et sa curiosité légendaire et pensant qu'il s'agissait d'un mail pour des vêtements l'ouvrit, mais lorsqu'elle lu le mail, celui-ci n'avait rien à voir avec des vêtements ou même l'emprunt qu'ils avaient demandé à leurs banques pour alléger leur fin de mois. Ce mail parlait d'elle.

Prise au piègeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant