Chapitre 5

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Carola tremblait de peur, assise sur le sofa, Dimitri avait tiré une chaise jusqu'à elle et la regardait sans dire un mot depuis qu'il était revenu. Il ce pencha, approcha sa main de la bouche de la jeune femme et parla d'une voix grave.

- Je t'enlève ça, mais tu ne hurles pas comme toute à l'heure, ok? La jeune femme hocha la tête docilement.

Il tira d'un coup sec et Carola eut l'impression que ses lèvres étaient partit avec le bout de scotch, elle fit bouger ses mâchoires et passa de nombreuses fois sa langue sur ses lèvres pour s'assurer qu'elles étaient toujours là. Après avoir effectué de nombreux mouvements avec sa bouche elle demanda d'une voix tremblante d'effrois :

- Qu'est-ce que tu vas me faire?

- Je ne te ferais jamais de mal.

- Tu dis ça après tenter de me tuer...

- Je n'ai jamais voulu te faire de mal, juste te faire taire un moment. Répondit-il agacée.

- C'est la même chose. Souffla la jeune femme entre ses lèvres, dont elle retrouvait enfin la présence.

- Bien sûr que non... Gémit Dimitri en approchant sa main sur la joue de la jeune femme, comme s'il s'agissait d'un signe de tendresse, mais Carola recula sa tête avant que celle-ci n'entre en contact avec sa peau.

- Ne me touche pas! Elle retenu le hurlement qu'elle voulait pousser et celui-ci recula sa main en marmonnant des paroles incompréhensible. Laisses-moi partir Dimitri, je te jure que je ne dirais rien sur ce que tu m'as fait... Elle tentait de rester impassible, mais sa voix la trahissait, montant dans les aiguë. Mais cela ne parvenu pas à attendrir son bourreau qui esquissa un sourire inquiétant.

- Toi aussi, tu me prends pour un idiot, n'est-ce pas? Carola ne comprit pas tout de suite ses paroles, puis il lança un regard meurtrier à Madame Auger. Elle aussi me prenait pour un idiot, maintenant elle ne le fera plus jamais.

- Alors c'est toi qui l'as tué?! S'horrifia Carola.

- Tu sais bien que je ne ferais pas de mal à une mouche ma chérie. Dit-il avec une pointe d'humour dans la voix. Non, elle à eut une crise cardiaque lorsque je l'ai menacé d'un hachoir, mais tout ça est sans importance.

Sans importance?! Pensa Carola qui sentait son cœur tambouriner contre sa poitrine.

- Tu as fait faire une attaque à une femme Dimitri! Elle est morte à cause de toi! Hurla Carola.

- Je t'ai dit de ne pas hurler! Le jeune homme avait attrapé le visage de la jeune femme entre ses doigts et soufflait ses mots, la mâchoire crispé. Ses yeux fixaient Carola d'une lueur terrifiante. J'ai compris... Il relâcha sa prise et attrapa le scotch qui se trouvait sur la petite table basse en verre entre lui et Carola. Celle-ci voyant qu'elle allait de nouveau être bâillonné prit une voix douce.

- Non, je t'en pris, pas le scotch, je te promets de ne plus hurler. Dimitri, s'il te... Mais il ne lui laissa pas finir sa phrase et lui colla une nouvelle bande sur la bouche.

- Je suis désolée princesse, mais tant que tu ne retiendras pas la leçon, je ne peux pas me permettre de laisser cette magnifique bouche crier à tout va. Il vérifia les liens des poignets et de ses chevilles puis se dirigea vers la porte. Je vais allez te chercher quelque chose à manger pendant que j'appelle les flics pour le corps de cette pauvre Madame Auger.

Il sortit de l'appartement, laissant Carola de nouveau seule et terrifier. Qu'allait-il lui faire? Comment allait-elle pouvoir sortir d'ici? Personne ne le soupçonnerait... Elle continua de ce posé tout un tas de question lorsqu'elle entendit la porte s'ouvrir de nouveau. Elle espérait en son fort intérieur qu'il s'agisse de la famille de Madame Auger, bien qu'elle sache que cela faisait des années que ces enfants ne lui rendaient plus visite. Carola avait encore pleuré, des traces encore humides brillaient sur ses joues. Dimitri entra dans la pièce et la leva, il voulu la porter mais la jeune femme se débattait comme une forcené. Sa main qui tenait les poignets lié dans le dos de la jeune femme lui échappèrent et elle tomba au sol, elle poussa un râle derrière la bande de scotch, elle venait, de nouveau, de tomber sur sa cheville et elle sentait que celle-ci était vraiment bien abîmée.

Prise au piègeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant