Chapitre 2

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Pour la première fois depuis qu'elle travaillait au Soleil Couchant, l'hôtel restaurant. Carola n'était pas d'humeur à sourire, du moins, elle arborait un sourire forcée que ces collègues avaient remarqué, mais aucun d'eux ne fis de remarques, même lorsque Carola laissai échapper une assiette en plein milieu de la cuisine dans un bruit sonore. Elle s'excusa plusieurs fois avant de ramasser l'assiette, heureusement vidée de tout mets que le Chef Alan mettait du temps à préparer. Complètement perdu dans ses pensées, Carola ne ce rendis pas compte qu'elle tentait de ramasser les débris avec la raclette de la cuisine. C'est lorsqu'Alan attrapa le manche de sa grande main que Carola leva ses yeux humides.

- Carola, tout va bien. La jeune femme hocha la tête en silence et s'excusa en allant reposer la raclette à sa place et en prenant le balai.

Le service était morose sans la bonne humeur de Carola et son rire fort, cela ce ressentait même en salle, à la fin du service, tandis que Carola débarrassait les tables, elle n'entendit pas son patron arriver derrière elle. Elle sursauta en entendant sa voix grave lui demander.

- Carola, quelque chose ne va pas, n'est ce pas? Il s'est passé quelque chose cet après-midi? La jeune femme retenu ses larmes et hocha la tête de façon négative. Mais Mr. János, loin d'être un idiot fronça les sourcils et la regarda de ses yeux bruns sombres. Je vois bien que quelque chose ne vas pas, ne me mens pas.

- Ne vous en faites pas monsieur, ce n'est rien de grave.

Mr. János, comprit que sa serveuse n'en dirait pas plus, il soupira.

- Rentres chez toi Carola, je vois bien qu'il y à quelque chose qui te tracasse, en plus il est déjà vingt trois heures passé, je ne veux pas que Dimitri débarque en furie dans mon établissement en demandant où est sa petite amie.

D'habitude, lorsque Carola entendait le nom de son cher et tendre, un sourire amusé s'étirait sur ses lèvres, mais celles-ci se pincèrent et elle tourna les talons après avoir remercier son patron d'autant de gentillesse.

Carola mit un temps fou à ce changé et lorsqu'elle sortit enfin de son vestiaire, toutes les tables étaient déjà débarrasser et dénapées, elle sortit par la porte d'entrée de l'hôtel et vit Alan qui était assis sur la petite table, comme ce midi.

- Je te ramène? Carola marqua une pause, puis elle parla d'une voix mal assurée.

- Non, non, ça ira. Dimitri m'a dit qu'il m'attendait au bout de la rue.

Alan hésita plusieurs secondes et regarda Carola d'un air sévère.

- Carola, qu'est-ce qu'il s'est passé cette après-midi, tu sais que tu peux m'en parler. Carola décrocha son premier vrai sourire de la soirée et hocha la tête.

- Je le sais, mais ce n'est rien d'important... Merci tout de même Chef, à demain. Elle lui fit un signe de main et tourna les talons pour ce diriger vers la rue qui ce trouvait à l'inverse de la route que prenait Alan pour rentrer chez lui.

Carola arriva à un croisement, mais contrairement à son habitude, elle continua tout droit. Ce soir, elle ne rentrerait pas et elle ne voulait pas non plus appeler ses parents, les mails avait occupé ses pensées pendant le dîner du soir et, n'ayant presque pas touché à son assiette alors qu'elle adorait manger, elle avait complètement oublié de demander à ses parents si elle pouvait revenir chez eux pour une nuit. Elle savait que leurs travaille leur demandait déjà beaucoup. Son père avait des horaires instables et il savait toujours à quel heure il partait, mais jamais à l'heure qu'il finissait, sa mère elle, travaillait de nuit donc elle était déjà au travail et ne pouvait pas le quitter. Carola erra donc dans les rues, cherchant un endroit où ce reposer au moins quelques heures avant que le soleil ne ce lève. Heureusement pour elle, il ne faisait pas froid de plus elle avait pris une veste et avait revêtue un jean. Elle trouva enfin un endroit qui lui semblait parfait. C'était une ruelle assez sombre où un auvent la protègerait si une averse non prévue venait à apparaître, mais en voyant le ciel dégager de tous nuages et les étoiles qui brillaient Carola su qu'elle n'aurait pas de pluie, ce qui la rassura. Elle déposa son sac et s'installa sur le sol froid de la ruelle.

Prise au piègeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant