J'ouvrais doucement les yeux. Je ne ressentais plus rien de mon corps et j'étais actuellement dans un hôpital. Ma vue brouillée m'empêcher de bien voir ce qui se passait mais je distinguais tout de même en face de moi une autre patiente - une petite fille. Elle était assise sur son lit et... parler ? Petit à petit ma vue revenait et je pu distinguées des silhouettes derrière la fille. Il y avait beaucoup de gens, avec des micros... Attend, ils l'interview là ? Cette réflexion suffit à me sortir de l'état de transe dans lequel j'étais. Je vis à nouveau convenablement et aperçu alors que la fille présente n'était personne d'autre que celle que j'avais rencontré la veille. Elle avait maintenant un bandage au niveau de la tête, à l'endroit où le vilain l'avait jeter. Il ne fut pas beaucoup de temps pour que les journalistes remarquent que j'étais réveillée et pour se désintéresser de la petite fille. L'infirmière qui était présente leur dit quelque chose que je ne compris pas mais qui devait sûrement dire de ne pas y aller trop fort avec moi, que je venais juste de me réveiller. Certains acquiescèrent mais la plupart l'ignorèrent juste. Très vite, une dizaine de journalistes s'aglutinèrent autour de mon lit et me posèrent des questions. Certains me félicitèrent avec des phrases du style : c'était très courageux de votre part de protéger cette fille ! où alors c'est impressionnant la façon dont vous avec réussi à gérer un vilain de cet envergure ! Vous savez, cela fait plusieurs mois que les héros le recherche et vous la première fois que vous le rencontrer vous lui crever un oeil. Bravo ! Des fois je me demande si ils se rendent compte de ce qu'ils disent, parce que franchement, à par me faire assommé après 2 minutes de combat je n'ai rien fait d'impressionnant. Mais bref, passons. Il ne falut pas longtemps avant qu'ils fassent se pour quoi ils étaient venus, me posé des questions. Et là, un chahut pas possible commença. Je n'en entendu que quelques une - au début - qui me demandais surtout comment c'était dérouler le combat, pourquoi j'avais voulu sauver la fille avant de ne plus rien comprendre. J'essayais tant bien que mal de répondre à leurs question mais ma tête commençait à me faire très mal. L'infirmière dû le remarquer car elle fit sortir les journalistes en leur demandant de revenir un peu plus tard dans la journée. Néanmoins, nous n'avons eu que quelques minutes de repos. Effectivement, quelqu'un toqua à la porte. L'infirmière semblé perdre patience, ouvra la porte prête à renvoyer le visiteur mais se ravisa au dernier moment.
- Ah, euh... Désolée je suis juste surprise de vous voir... Entré.
- Merci, lui répondit-il avec un grand sourire.
C'était Uran, mon héro préféré. Ce gars, il fait peur aux enfants - et pas que d'ailleurs - et c'est ça qui me plaît chez lui. Quand il combat un vilain, tout au long du combat son sourire s'agrandit jusqu'à faire 3 fois sa taille initiale et ses yeux brilles de folie. Même contre les vilains les plus coriaces, il semble s'amuser avec eux et prendre un malin plaisir à les faire souffrir. À se demander si il s'est pas trompé de camp. Mais malgré le fait qu'il soit totalement tarée, je sais que ses intentions sont bonnes car sinon il ne serait jamais devenu héro.
Aujourd'hui, il était en civil - sweat et jean. Ses épaules paraissaient moins large sans ses grosses épaulières de métal qu'il portait d'habitude avec son costume. Ah, et aussi sa fameuse mèche ! On lui attribut souvent le titre de "magique" car il peut contrôler ses mouvements et elle change de couleur. On ne sait rien sur elle mais d'après moi, c'est comme un baromètre de folie. Plus la mèche est clair, plus il est sérieux, plus elle est foncé plus il est fou. Aujourd'hui il l'a enroulé autour de sa tête et elle passe quasiment inaperçu car sa couleur est de la même couleur que ses cheveux. Tant mieux, il est normal.- Hey ! Alors comment va ma guerrière ?
C'est étrange sa façon de parler à quelqu'un comme si il le connaissait depuis toujours alors que c'est la première fois que tu le vois.
- Eh bien j'ai mal partout mais, on peut dire que ça va.
- Génial alors ! Tu sais, c'est vraiment courageux ce que tu as fais, il montra la fille du doigt, tu as risquée ta vie pour elle. On l'a retrouvé avec le crâne ouvert mais si tu n'avais pas était là, je crois que ça aurait était bien pire. Sincèrement, je crois qu'elle serait morte. Est-ce que tu connais au moins son nom ?
- Oh, euh... En vérité, je connaissais très bien la réponse. Non.
Il dit un grand sourire.
- C'est bien ce que je pensais. Une vraie conduite héroïque. En tout cas, je te dois des sincères remerciements, de la part de moi et de la famille de la jeune Gwendoline qui ne peut malheureusement pas te le dire en face ?
- Ah bon, ils habitent loin ?
- Non, ils sont morts.
Malgré le fait qu'il l'ai dit avec une extrême tendresse, cela ne rendais pas la nouvelle moins triste. Moi même je me sentais mal non pas de la mort de la famille - où des parents - mais du fait de la réaction de la petite fille - Gwendoline donc - quand on lui apprendra la nouvelle. Je me souviens de l'autre jour, le vilain avait dit qu'il ne voulait pas de témoin. Sûrement qu'elle avait vu l'assassinat de ses parents sans s'en rendre compte. La gorge nouée, je continua néanmoins les questions :
- Qui dans la famille ?
- Seulement ses parents.
- Il lui reste de la famille ?
- Eh bien... Ses grands-parents maternels sont mort mais il lui reste ses grands-parents paternels au Canada.
Savoir qu'il lui restait quand même de la famille me rassurait un peu.
- C'est le vilain qui nous a attaqué qui à tuer ses parents n'est-ce pas ?
- Oui.
Un long silence s'installa. Je ne saurai dire combien de temps il dura mais il fut interrompu par des bruits dans le couloir.
- Je suppose que les journalistes voudront en savoir plus.
Je hocha la tête et rajouta :
- Ils sont déjà venus tout à l'heure mais je n'ai rien compris à ce qu'ils ont dit.
Il ria un bref instant. L'atmosphère restait tout de moins tendu. Cette fois le silence ne dura pas, l'infirmière intervint avant qu'il ne perdure.
- Mademoiselle Savaliri, êtes vous prête à accueillir les journalistes ?
- Oui.
Je n'aime pas mon nom de famille. Ni mon prénom d'ailleurs : il sonne faux en France. Très vite les premiers journalistes arrivèrent mais cette fois plus calmement. Ils me posèrent leurs questions, et je ne serais dire si c'était parce que j'étais plus réveillée ou parce qu'ils étaient plus calme, mais cette fois je compris tout. Je leur fis un récit détaillé de l'attaque, insistant bien sur le fait que je me suis fait écraser. Uran fini le récit et les journalistes semblèrent satisfait. Puis enfin, ils me posèrent LA question :
- Alors, vous prévoyez un avenir en tant que super-héros ?
- Oh, euh... Je ne sais pas... Peut-être oui...
Le véritable réponse était non, mais tout ces regards qui s'attendait à que je dise oui, je n'ai pas pu les décevoir.
Tout un coup, j'eus un mauvais préssentiment. Comme si cette décision était importante et que j'avais fait le mauvais choix.__________________________________
C'est déjà la fin de ce chapitre, j'espère qu'il vous a plut ! En fait je me rend compte que le premier chapitre était vraiment minuscule...
Bon, je vais rajouter quelques précisions sur Uran !
Déjà, ça se dit Urane. Son vrai nom c'est Xavier Uran. Ouais, il s'est pas cassé la tête, il a juste pris son nom de famille. De quoi c'est moi ? Mais naannn... Son alter lui permet de pouvoir déplacer tout les objets magnétiques, un peu comme de la télékinésie.
Bon, au prochain chapitre !
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{My Hero Academia} Ma réelle destinée
FanfictionL'histoire se déroule en France. Yuna est une fille qui possède une individualisé extrêmement puissante qui pourrait lui permettre de devenir une héroïne avec une facilité déconcertante mais n'en a aucune envie. Pourtant, tout le monde semble croire...