La vie est une notion abstraite. La limite entre la vie et le néant est si vide, si étroite, qu'elle rend tout tellement futile. Le simple fait d'exister retient de l'absurde. Il n'y pas de but à notre existence, et quand bien même, on en trouvait un, on se tuerai à la tâche pour réaliser une chose si futile qu'elle en deviendrait elle même absurde. La vie n'est qu'une immonde blague, un cercle vicieux qui nous pousse à devenir quelques choses que l'on n'est pas. L'image même de la vie ne tient qu'à un fil. Un jour, on vit, on est heureux, on a une belle et grande famille puis le suivant, on meurt, on ne détient plus rien, on N'EST plus rien. Voilà à quoi se résume la vie, à rien. A quoi bon donc devoir s'épuiser à obtenir quelques choses de positif du vide intersidéral? Hormis des atomes, on n'en récoltera pas grand-chose.
Si tout ceci avait été une question philosophique sur la vie, j'aurai probablement frôlé la moyenne. Malheureusement, c'était juste une excuse pour moi d'être , dans un langage courant et familier, un branleur. J'ai l'espoir qu'un jour, cet adjectif qui semble si péjoratif se transforme en un qualité digne des plus grands êtres de la terre. Il serait beau de voir un jour, en tête d'affiche présidentielle, un homme, avec fière allure, revendiquer haut et fort son statut de branleur professionnel. Ce jour-là, ce jour là je me sentirais heureux de vivre sur cette terre. Il est vrai que de nos jours, être un glandeur de première renommée est vue comme le pire des défauts, quelques places en dessous du violeur récidiviste. J'aimerai qu'un jour on puisse se présenter à un inconnu en clamant: «Salut, je suis un branleur et toi?» Quoique, mal placé dans le mauvais esprit, la phrase pourrait vite m'attirer des problèmes des quels je n'arriverai pas sûrement pas à m'extirper. Mais imaginons que cette question est frappé un esprit simple et pur, dépourvue de tout contre sens. Alors cette esprit simple aurait éprouvé une grande joie voir une admiration à l'idée de rencontrer un branleur tel que moi. Et ça aurait été justifié, n'étant pas vraiment très actif, disons-le mon taux d'activité est aussi élevé que celui d'une chaise, j'ai obtenu un quotient intellectuel proche de la norme. Chose rare de nos jours. Je crois qu'en cinq ans, je ne suis jamais tombé sur un seul être humain qui soit en tant soit peu capable d'aligner deux mots sans faire des fautes. A croire que l'intelligence régresse. C''est dingue, de se dire qu'à une époque, des esprits brillants avaient foulés notre terre. J'ai une théorie à ce sujet. Je pense que des personnalités importantes de l'époque, comme Tesla ou bien Einstein, ont attisés le regard du public et ont donc sensibiliser à l'intelligence. Regardons à présent aujourd'hui, nos 'personnalités' importantes ont autant de QI qu'une huître (je tiens à m'excuser auprès de la communauté des huîtres pour cet offense) et cela se ressent sur leur public. L'homme à toujours eu un esprit de mouton, il suit les autres. J'ai parfois l'impression qu'on en oublie de penser par nous même. Parce qu'un tel m'a dit d'aller là-bas et que certains font pareils, et bien je vais suivre. On en perd notre raisonnement logique. C'est stupide. Je suis stupide. J'ai beau critiquer et juger les faits et gestes de la société, je continu inconsciemment à les répéter. J'ai agis, comme tout le monde, comme un mouton. On m'a dit d'aller à la soirée de Jenny, je suis allé à la soirée de Jenny. Est-ce que j'ai réfléchis ne serais-ce qu'une seule seconde à la possibilité que j'allais m'ennuyer comme un rat mort? On en a bien la preuve que non. J'ai suivit le groupe, la pensée collective. On dit que dans un groupe, il faut prendre le quotient intellectuel le plus haut du groupe et le diviser par le nombre de personne présente pour obtenir le QI total du groupe entier. Autant vous dire qu'à une soirée organisé par Jenny, on ne vole pas bien haut. Je me demande même s'ils savent ouvrir un livre. Je pourrais les comparer un à un, les rabaissant mentalement par leurs stupidités consternantes. Mais ça ne serait pas correct. Il serait hors de mes principes de me moquer ouvertement d'une personne déjà aussi bas.
Je ne me moque pas d'eux par simple plaisir de méchanceté, ils le méritent. Ashton par exemple, m'a enfermé dans les toilettes pendant trois heures d'affilés l'année dernière. Felicity m'avait publiquement humilié devant tout mon lycée au cours de mon année de secondaire. Et Jenny, Jenny était ce qu'on appelle une garce. Elle sympathisait avec tout le monde, mais par une unique pensée égoïste qui l'appelait: le besoin. Elle m'avait invité à sa petite soirée uniquement pour m'avoir dans sa poche. Jenny pensait pouvoir acheter mon aide en anglais avec quelques bières et de la bonne musique. En parlant de musique, encore un point sur lequel cette pauvre fille avait tout faux: Elle laissais Sam, un ami de longue date pour ne pas dire meilleur ami, choisir les musiques. Du moins, elle ne l'a pas empêcher de prendre la place du DJ quand ce dernier s'est absenté boire un verre. Sam est adorable, ce n'est pas le problème. Le hic, c'est qu'il a cette fâcheuse tendance à rester bloqué sur le bon rock de année 70. Autant dire que ces goûts musicaux ne font pas l'unanimité. Dans ce genre de soirée, les gens préfèrent écouter du rap ou de l'électro, mais ils donnent peu dans le rock.
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Unsociable sociability
Ficção AdolescenteIci, vous ne trouverez pas de romance à l'eau de rose, pas d'aventure extraordinaire au delà des frontière du réel, pas de destin tragique, pas d'épouvante inutile. Ici vous trouverez la réalité pure et dure, peu aimable soit-elle, la réflexion d'un...