Chapitre 1.

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Nous sommes au milieu du mois de juillet et je suis enfermé dans ma chambre comme d'habitude. Je ne quitte que très rarement l'appartement Lyonnais dans lequel j'habite avec ma mère, mon beau-père et ma petite soeur Ilona. Voilà 2 semaines que je suis en vacances et je n'ai pas bougé de ma petite banlieue Lyonnaise. Il faut dire que je ne m'autorise peu de sortie avec mes amies du lycée, préférant faire attention au budget de mes parents plutôt que de dépenser des fortunes dans diverses sorties. Nous avons des revenus corrects mais nous faisons tout de même attention à nos dépenses, pour ne pas se mettre dans le rouge tous les mois.

Alors que je regardais pour la énième fois mon épisode préféré de "Teen Wolf", j'entendais un cri strident puis ma soeur, adorablement agaçante, accourut dans ma chambre en claquant la porte, les pieds et en hurlant mon nom. Les voisins allez appeler la police pour tapage nocturne si elle continue ce vacarme pas possible.

-Peux-tu m'expliquer pourquoi tu deviens folle comme ça? Lui demandai-je, outrée par son comportement hystérique.

-On va en vacances avec Timéo!
Répétât-elle, plusieurs fois en tapant dans ses mains.

Timéo est le fils de mon beau-père Jérôme, il a sept ans comme ma soeur, et pas toutes ses dents.
Nous vivions avec Jérôme depuis trois ans déjà et Timéo était avec nous une semaine sur deux. Je m'entends très bien avec eux, ce sont les seules présences masculines que j'apprécie. C'était la première fois que nous allions partir en vacances tous les cinq, car les dates des semaines que Ilona et moi passions chez mon père ne collaient pas avec celle de Timéo lorsqu'il était chez le sien.

-Où ça?

-Dans le sud.
Elle sourit.
Et je blanchis.

-Non, je ne veut pas venir. Je vais aller en parler à Maman.

Qui dit le sud dit la chaleur, se mettre en maillot de bain, montrer son corps et non je ne peux, absolument pas faire ça.
Je me levai précipitamment et sorti de la chambre avec Ilo' sur mes pas. J'entrai dans la cuisine et les deux adultes responsable de mon mécontentement levèrent la tête pour me regarder, stresser.

-Je ne viendrais pas.

J'étais catégorique, je ne pouvais pas rester dans une région aussi chaude à regarder des filles sûr d'elles, canon et bronzées se pavaner sur la plage alors que je resterais en Jeans et t-shirt pendant toute la durée des vacances.

Ma mère me sourit et me montre un dépliant sur la table. J'avais bien compris que c'était le camping où nous allions résider pendant une durée indéterminée.

-Tu vas venir, que tu le veuilles ou non, cette année a été difficile, je tiens à prendre du congé avec toute ma petite famille.

Elle faisait référence à la perte de sa mère, ma grand-mère donc, je l'aimais beaucoup, elle était mignonne et gentille, et elle faisait les meilleurs plats italiens que je n'ai jamais connus. Elle me manque mais je la reverrais, je le sais.

-Maman je... Je n'ai pas envie de me ridiculiser encore une fois ok?

J'avais peur, qu'une nouvelle fois les gens me jugent sur mon physique et qu'ils n'apprennent pas à me connaître, comme ma colonie de vacances en Corse en 2013. Personne n'avait voulu rester avec moi et j'avais été seule pendant la grande majorité du temps. J'étais parti plus tôt, a force de supplier ma mère de me sortir de là au plus vite. Elle m'avait payé un billet d'avion et les moniteurs m'avaient accompagné à l'aéroport.

-Nous serons là, tu ne seras pas tout seule. Et puis le frère de Jérôme gère le camping et sa fille sera ravie de te tenir compagnie.

Les mots furent bloqués dans ma gorge et le seul son que je fut capable d'émettre, était un grognement de colère, un peu comme Scott McCall, en moins effrayant bien sûr.

•••

Une heure plus tard, je me retrouvais à faire ma valise, enfin mes valises. Nous partons trois semaines dans le sud-est de la France, en Alpes-Hautes Provence, près de l'Italie, nous allons loger dans le camping "L'hippocampe", c'est un nom un peu ridicule, comme la situation dans laquelle je suis, forcer de partir en vacances dans le sud, c'est hi-la-rant.
Bien sûr je suis consciente de la chance que j'ai, beaucoup ne partent pas en vacances et je devrait être réellement heureuse d'y aller mais j'appréhende, et si la situation que j'ai vécue en colonie se renouvelle? Et si je restais seule les trois quarts du temps?

Ma mère entra dans ma chambre pour savoir si ma valise avançait et elle le vu d'elle-même. Dans le bagage jaune se trouvaient des jeans, des t-shirts, des shorts, des robes, des gilets, mes sous-vêtements et mes trousses de toilette. Dans le bagage rose pâle, qui était plus petit, se trouvaient mon ordinateur, son chargeur, des bouquins en touts genres, mon Polaroïd et des clés USB, pour transposer les photos dessus au fur et à mesure des vacances et ne pas manquer de stockage en plein milieu du séjour.

Lorsqu'elle avait vu la deuxième valise, elle avait soupiré sachant qu'il était fort possible que je passe énormément de temps sur mon Pc, mais elle c'était abstenue de toutes remarques, sachant que partir n'était pas une partie de plaisir pour moi.

-Je retire deux livres si tu veut.

Je souris. Elle secoue la tête et me dit qu'elle m'aime. Je ne lui répondis pas car ce n'est pas mon genre de dire je t'aime, je pense que tout adolescent est passé par cette étape. Je ferme mes valises après avoir vérifié que je n'avais rien oublier. Il ne nous reste plus qu'à attendre que Jérôme reviennent de chez son ex-femme avec Timéo pour rouler demain jusqu'à notre camping, qui nous attend bien sagement.

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Bonjour, bonsoir.
Je reviens aujourd'hui pour vous présenter mon premier chapitre, qui a mis plus de dix jours à arriver. J'essaie, je dis bien j'essaie, d'y travailler un maximum et de rendre ce roman différent des autres, agréable à lire et réaliste.
Bien sûr il ne sera pas TOTALEMENT réaliste car dans la réalité le hasard fait rarement bien les choses et puis les livres sont écrits pour rêver non? Enfin... Vous verrez ça bientôt. Je sais très bien moi même que les familles ne sont jamais parfaites, c'est pourquoi j'ai décidé que notre héroïne vivra dans une famille recomposée. Je pense que beaucoup reconnaîtront leur situation familiale et j'espère qu'ils n'en seront pas déranger ou autres.
Je vous remercie d'avoir lu jusqu'ici, si vous en avez le temps et l'envie, commenter mon histoire, partagez-moi votre ressentie, partager la avec vos amis et sur votre compte Wattpad en votant, c'est gratuit, rapide et ça me ferait vraiment très plaisir. :)

Laisse moi t'aimer. » s.mOù les histoires vivent. Découvrez maintenant