UN.

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Samiyah




On a tous une image toute faite de notre future. Cette image que la société actuelle nous montre en permanence dès notre plus jeune âge. "Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants". Ils nous idéalise cette phrase comme si tout le monde aurais la chance de concrétiser cette phrase sans penser à tout les malheur qui peut arrivé tout au long d'une vie.

J'y est toujours cru en cette phrase, pensant que la vie n'était qu'un simple pays merveilleux là ou tout les rêves se réalisaient sans penser à ce qu'il pourrais m'arriver plus tard.

Depuis mes 18 ans ma vie amoureuse n'est que désastre sur désastre. Je ne suis que tomber sur des baratineurs qui cherchaient par tout les moyen d'assouvir leur désir sexuel avec moi.

A mes vingt-trois ans après les plusieurs tentatives de ma mère j'ai enfin cédé à me rapprocher du fils d'une amie à elle qui n'a pas servi à rien puisque trois années plus tard nous étions en pleine préparation de notre mariage.

J'étais vraiment heureuse, heureuse d'enfin réaliser mon rêve de petite fille. J'allais vivre avec l'homme que j'aime, avoir des enfants avec, mes faux jumeaux que j'aurais appelé Sabah et Salah. On vivrait dans un joli appartement pour nous quatre sans soucis sans problèmes.

Mais malheureusement tout ne s'est pas passé comme prévu. L'homme que j'aimais est décédé à la suite d'un accident de voitures. Bizarrement après cette annonce je n'ai pas pleuré. J'étais sous le choque, je n'adressait de mots à personne, je ne voulais voir personne mais je ne pleurais pas. Peut être pour éviter de montré aux autres que j'étais en détresse car la chance n'est pas de mon côté.

Après sa mort, je n'ai plus chercher à retomber amoureuse de qui que ce soit. Pour combler mon manque d'amour je n'ai rien trouver de mieux que de travailler avec les enfants. Ces petit bout de choux me rendent heureuse jusqu'aujourd'hui mais j'ai toujours ce petit bout de moi qui me dit que je finirais ma vie sans qu'aucune de mes progénitures ne viennent à mon chevet pour pleurer la mort de sa mère...

C'est pour cela que j'ai après mûre réflexion, moi Samiyah, 35 ans, d'avoir un enfant seule.

***

To be continued...

Je sais pas si ça vous plait, mais moi j'aime bien en tout cas mdrr. Dîtes moi ce que vous en pensez.
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Pièce Manquante - SamiyahOù les histoires vivent. Découvrez maintenant