La mort qui colle à la peau..

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Hey ! Tout d'abord je tiens à m'excuser pour le retard que j'ai eu pour publier la suite.. Je ne suis vraiment pas satisfaite de ce chapitre et de la fiction en entière à vrai dire, je ne sais pas comment la continuer et c'est assez frustrant..
J'hésite vraiment à la finir dans peu de temps car je ne sais plus comment la continuer n'y comment la finir sans que ce soit trop.. "Abrupte" ?
Enfin bref, en tout cas voici le nouveau chapitre, bonne lecture, on se retrouve en bas comme à chaque fois !

Pdv Stiles

Je me lève péniblement, il doit être aux alentours de 7 heures, je suis comme amorphe, ma tête me lance douloureusement et j'ai encore les traces des larmes sur mes joues, je passe une main lascive sur mon visage encore humide. Mes cheveux sont collés à mon front, j'ai transpiré à grosse goutes cette nuit, des flashs me reviennent en mémoire, des cauchemars tous peuplés par la même personne Claudia Stilinski ou la femme qui m'a trahi, la femme que j'aimais plus que tout au monde mais qui m'a laissé croire à des mensonges, pendant tout ce temps, et mon père, parlons-en, celui-ci aussi m'a menti, ils m'ont tous menti et je sens une colère sourde monter en moi. Je me calme bien vite car je risque de réveiller Derek toujours endormi à mes côtés, alerter par mes battements de cœur désordonnés. Je me lève péniblement, enfile un bas de jogging et un teeshirt qui traîne par terre, en passant devant le miroir, mon reflet me fait peur, horriblement peur, je revois ma mère dans le même état que moi, je revois ses cernes, je revois ses traits crispés par la douleur.. Je soupire et décide de descendre en bas prendre un peu l'air, je me sens oppressé, les souvenirs de ma mère refluent, tous plus douloureux les uns que les autres, ma vie n'est qu'un mensonge, ce que je croyais être vrai n'est que mensonge, les personnes que je pensais connaître s'avéraient être des menteurs, bien loin de ce que je pensais, bien loin de la réalité..

Et j'ai l'impression de me retrouver des années en arrière, d'être ce petit garçon effrayé, ce petit garçon qui a perdu sa mère trop tôt.. Je ne sais pas si je dois te détester maman, je ne sais pas si je dois te pardonner... Alors que mon regard se perd, contemplant les horizons, à la recherche d'une solution, de réponses à mes questions, je me rappelle de chaque moment, comment j'ai pu passer à coter de ça ? Comment j'ai pu passer à coter de ton suicide ? J'étais un gamin à l'époque, un gamin trop perdu pour essayer de comprendre, et je m'en veux, je t'en veux, j'en veux à papa, à toutes ces personnes..
Je regarde le ciel et je pense à toi, chaque jours je pense à toi, chaque jours je me souviens du discours que les médecins ont tenu, chaque jours je me répétais un mensonge abominable. Tu as été lâche maman, tu as été tellement lâche de me laisser. La douleur, je la ressens chaque jours, que ce soit dans mon corps ou quand je pose mon regard sur les membres de la meute. Je la ressens quand je sens Derek se glisser derrière moi pour me prendre dans ses bras, je la ressens quand il m'embrasse, je la ressens quand il me dit je t'aime. Et pourtant je ne suis pas parti, je suis là, même si ça me fait mal, horriblement mal, je vis avec, je m'efforce de le faire car il n'accepterait pas que je baisse les bras comme toi tu l'as fait. Je ne peux pas lui faire ça, comment faire ça aux personnes qu'on aime ? Je me battrais maman, je me battrais pour vivre, pour revoir ce sourire si rare s'afficher sur ses traits, pour entendre ses je t'aime résonner dans ma tête et bercer mon âme. Je le ferais, mais pas pour toi, n'y pour papa, je le fais pour lui, pour cet homme, cet homme qui m'a permis de vivre les derniers mois qu'ils me restent à vivre non pas comme un malade mais comme quelqu'un de normal, une personne aimé. Je me battrais pour Derek Hale, je me battrais pour qu'il n'est pas à revivre une perte.. Je veux vivre, je le veux tellement..

Pdv Derek

Je me réveille doucement et remarque presque immédiatement que je suis seul dans le lit, et la place froide à coter de moi me le prouve. Je me lève rapidement, enfile un simple bas et pars rejoindre Stiles. Il est dehors, assit sur les marches de 'hôtel, son regard perdu sur l'horizon, je m'approche alors doucement de lui, comme si j'approchais un animal blessé. Il se détend presque immédiatement et alors que ma chaleur vient le bercer, je le regarde tendrement, ses cernes sont violacés, ses yeux est encore embués, il n'a pas arrêté de faire des cauchemars, murmurant sans cesse le même nom "maman.." Mon cœur se serrait alors quand je voyais des larmes se former aux bords de ses yeux d'habitude si rieurs, alors toute la nuit je l'ai pris dans mes bras, je l'ai bercé comme Cora le faisait quand je faisais un mauvais rêve.

Juste un Au revoir |STEREK| Où les histoires vivent. Découvrez maintenant