Je t'ai retrouvé, trop tard..

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Le 5 juin j'avais dit que j'arrêtais mais je sais à quel point c'est frustrant de ne pas avoir de fin ou de suite alors voilà, c'est bâclé, je n'en suis pas fière du tout mais ça me permet de finir et d'achever un travail commencé..

Pdv stiles
Le bitume froid sous mes ongles. Je gratte le sol jusqu'au sang, comme si ça pouvait me le ramener, comme si ça pouvait m'aider à le retrouver. Mes larmes se mêlent bientôt à mon sang contre ce bitume froid, et la pluie vient rafraîchir mon corps. Je ne suis qu'une silhouette, une forme, allongé contre ce bitume, mes larmes dévalent tel un torrent sur les joues, mon cœur me fait terriblement mal, mes mains et mes poings sont meurtris, faute d'avoir hurler ton nom est frappant  ce bitume..

Pdv Derek
Je suis réveillé par le son de la pluie qui vient frapper contre la vitre qui me sert de fenêtre. Je ne vois rien, je ne perçois plus rien, mon loup meurt à mesure que je sens mon compagnon mourir, je le sens, il est là, il hurle, j'entends ses hurlements, mon loup gratte, je me suis battu, j'ai essayé de trouver une échappatoire, mais ça fini toujours de la même manière, un poignard qui vient meurtrir chaque partie de mon corps, un coup de taser, l'électricité abrupte qui parcours tous mes membres, j'ai voulu vivre, vivre pour toi Stiles, mais je te sens. C'est comme si une force, un lien, nous unissait, non pas que j'en doutais avant, mais là, c'est plus puissant, les émotions sont plus décuplées encore. Je suis allongé contre ce sol froid et poussiéreux, j'ai l'impression de sentir ta main, je sais que c'est impossible, mais si tu savais à quel point j'aimerais que ce contact soit réel..

Il m'emmène, ça y est, je ne survivrais pas, je me battrais, certes, mais en vain, mon état ne supportera pas, ne supportera plus ce qu'ils me font subir depuis ces derniers jours..
Mes jambes traînent, mes bras sont tirés, non sans violence, je ne peux même pas bouger, mes mains sont entravées, meurtrit par l'aconit quils ont mis sur les menottes qui le retienne prisonnier de cet enfer, loin de toi. Comme à chaque fois, je suis installé sur cette chaise, attaché, pieds et poings liés, d'abord, aspergé d'eau pour être plus éveillé et pourquoi pas, pour être plus coopératif. Ensuite, c'est la douleur, c'est mes yeux qui se ferment tellement je souffre, tellement tu souffres, ceci est mon dernier jour.
Ma respiration est laborieuse, tout comme la tienne j'imagine, c'est moi qui te met dans cet état. Tu n'es pas là mais je te ressens, je te vois, comme si tu étais là, là, juste à coter de moi, entrain de te faire torturer à ton tour.

"Stiles.."

C'est le seul nom que je répète depuis que je suis ici, pour m'accrocher, me raccrocher à la vie. Tu es mon unique raison de vivre, je ne sais si tu es mort, je ne sais où tu es, je ne t'ai pas dis que je t'aimais et je vais peut-être mourir. Je vais mourir et tu ne sauras même pas que je t'aime..

Entaille dans l'abdomen, couteau qui perce ma peau, ma chaire, je sens pourtant le processus de guérison mais celui-ci fait tellement mal. Je sens les cellules, comme des maillages, de ma peau qui se resserre, je sens les brûlures s'évanouir, je sens que mon âme n'est pas réellement là, quelle quitte mon corps, je sais que mon âme est au près de toi mon amour..
S'il te plait, je t'en supplie, je me bats chaque jours pour ne pas mourir, alors tiens, tiens encore un peu, vous me retrouverez, tu me retrouvera, et tu pleureras dans mes bras, tu m'embrassera comme si c'était le dernier baiser que nous partagions, et puis ensuite tu t'énervera contre moi, tu te battra sûrement, tu finiras tout de même par pleurer dans mes bras et je finirais par refermer mes bras autour de ta taille, pour finalement déposer un baiser sur le haut de ton crâne en te murmurant un Je t'aime..
Tiens, tiens encore bon, je me bats, à travers cette connexion, ce lien, essaye de me voir, essaye de t'accrocher, Je suis là, juste à coter, de l'autre coter de ce sol sur lequel tu te trouves, frigorifié, brisé, sans espoir..

Juste un Au revoir |STEREK| Où les histoires vivent. Découvrez maintenant