JAMAIS JE N'AURAIS CRU CA. ET POURTANT. Chapitre 20.

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  CHAPITRE 20 :




Cécile :


Encore un message de ma douce que je n'effacerais jamais. Elle arrive enfin. Depuis que j'ai reçu son message, je l'attends au portail. Mélissa s'est endormie, j'en ai profité pour m'éclipser. J'entends une voiture, mais surtout, j'entends la musique à fond. Alex a oublié quelque chose ? Ah non, ce n'est pas sa Clio 16S. Non non, c'est ma douce. Quand elle me voit, elle saute presque de la voiture avant que celle-ci ne soit complètement arrêtée. Elle se jette dans mes bras, m'embrasse comme une folle, me soulève, elle est euphorique :



Océane : - ça y est, ça y est, je l'ai fait, JE L'AI FAIT !!! Pour toi, pour nous, je l'ai fait. Je n'en reviens pas, ce soir je l'ai fait...
Moi : - (même si je me doute de la réponse) Tu as fait quoi ???
- Je l'ai fait, j'ai tout dit à mes parents pour nous. Enfin, tout, presque, pas ce qui est intime...
- Et alors ?
- On peut rentrer ? Je ne vais pas t'expliquer dans la rue ou dans le jardin.
- Ok, mais doucement, Mélissa dort.



En nous entendant rentrer, mes parents viennent aux nouvelles. Quand ils m'ont demandé ce que j'avais et pourquoi ma douce n'était pas encore arrivée, je leur ai fait part de mes craintes. Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais l'intuition qu'elle allait annoncer à ses parents pour nous deux. Je ne me suis pas trompée. (Ouais, trop forte la Cécile. Oui oui, ne vous inquiétez pas pour mes chevilles, elles vont très bien. Et puis l'été, je ne porte jamais de chaussures montantes...) Nous voilà tous réunis dans le salon, et ma douce nous relate, en essayant de n'oublier aucun détail, les conditions de sa révélation, qui a entraîné la révélation de sa mère. Surprise générale. Elle me tient la main pendant toute la narration.
Puis mes parents vont se coucher, rassurés. Quand nous sommes seules, elle se tourne vers moi, prend ma main, la pose sur son cœur :



- Il bat pour toi mon amour.



Puis elle dirige ma main sur un de ses seins libres sous sa robe à fines bretelles, les bouts dressés et durs, prêts à transpercer le tissu :



- Ils sont dressés pour toi, ils t'appellent, j'ai envie de toi.
- Pas ici, on pourrait nous entendre.
- Alors allons faire un tour. Tu dois bien connaître un endroit tranquille aux alentours.
- Ok, prenons ta voiture, je conduis.



Nous sortons du village, direction Vingrau, puis bifurquons vers le vieux fort qui surplombe le village et toute la vallée.
On peut voir les lumières de Perpignan et de tous les villages alentours. Nous admirons la vue, puis elle me prend dans ses bras, m'embrasse fougueusement, me caressant par-dessus ma robe puis me l'enlève sensuellement. Je me retrouve simplement en string en pleine nature, puis le string rejoint ma robe. Elle me caresse tout en m'embrassant dans le cou, sur les seins, le ventre, le sexe. Quand elle fait ça, je ne me contrôle plus, je me laisse aller au plaisir qu'elle m'offre. Elle ne m'a pas laissé le temps de la déshabiller. Je trouve extrêmement excitant d'être nue et elle encore habillée alors qu'elle est en train de s'occuper de mon corps dont la température monte en flèche.



Je fonds littéralement sous sa langue, ses baisers, ses caresses. Quand je pense qu'il y a un mois, nous avions peur de ne pas savoir comment nous y prendre, mais nous avons bien évolué, et aucune de nous deux ne s'en plaint. Ce que je peux aimer faire l'amour avec ce volcan que j'aime comme une folle. Je ne tarde pas à succomber, mon corps se cambre, je ne le contrôle plus, je sens la jouissance couler le long de mes jambes, je vais me déshydrater si ça continue.
Malgré l'orgasme qui m'a terrassée, elle continue, elle se délecte de mon miel d'amour. Je suis foudroyée par un deuxième orgasme au moment où elle me pénètre avec deux doigts. Le cri que j'ai poussé a surement effrayé les animaux aux alentours. Mes jambes tremblent, je suis obligée de me tenir à la voiture, j'ai le souffle court. C'est cela que l'on appelle « mourir d'amour » ? Dans ces conditions, je veux bien mourir tous les jours. Je suis incapable de lui rendre le plaisir qu'elle vient de m'offrir. Je veux, mais mon corps refuse de faire le moindre effort. Elle me regarde, fière d'elle, me prend dans ses bras et murmure :



- Je t'aime mon amour.
- Je... t'aime... aussi... mais... tu es... folle...
- Oui, je suis folle de toi, de ton corps, de ton amour.



Je reprends mon souffle lentement.



- Tu as vu... dans quel état... tu m'as mise...
- Tu n'aimes pas ?
- Ce que je n'aime pas, c'est de ne pas pouvoir te le faire aussi, tellement tu m'as séchée.
- Si tu savais le plaisir que je prends à te faire jouir, et plus encore quand tu as un orgasme, tu ne dirais pas ça mon amour.
- Je sais ma chérie, moi aussi je prends autant de plaisir à te faire l'amour.



Je remets ma robe, le string à la main. Nous prenons la route du retour, elle conduit. Au croisement d'en bas, ma douce remonte ma robe, découvrant mon sexe :



- Mais c'est tout mignon ça !


Elle m'embrasse, nos langues livrent une bataille, mais aucune ne gagne, ou plutôt, elles gagnent toutes les deux. Et elle me caresse encore. Je suis tellement excitée qu'un nouvel orgasme me terrasse rapidement. Mon cri de jouissance est étouffé par sa bouche qui n'a pas quitté la mienne. Si je n'étais pas assise, je crois que je me serais écroulée par terre... Je me vengerais, elle ne perd rien pour attendre.
Nous rentrons enfin. Elle vient m'ouvrir la porte, et en descendant de la voiture, à l'expression de son visage et l'envie que je lis dans ses yeux, le spectacle de mon intimité libre sous la robe lui plait énormément. Elle se mord la lèvre inférieure, mais l'état d'épuisement dans lequel elle m'a mise ne me permet pas d'envisager quoi que ce soit de plus ce soir. Je me tiens à son bras jusqu'à la chambre. Elle m'enlève ma robe, me couche, se déshabille, se couche en me prenant dans ses bras. Épuisée, mais tellement heureuse, je prends sa main que je mets sur mon cœur, son contact m'a tellement manqué cette semaine. C'est comme si sa main avait le pouvoir de recharger mes batteries pour la semaine qui arrive.

Jamais je n'aurais cru ça. Et pourtant.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant