JAMAIS JE N'AURAIS CRU CA. ET POURTANT. Chapitre 39.

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  CHAPITRE 39.



Cécile :



Je descends pour aller chercher un des derniers cartons, et je trouve ma douce en grande conversation avec Emilie, jolie brune, et sœur de Nadège. Quand elle me voit, mon amour me demande :


- Ma chérie, tu tombes bien.
- Qu'est-ce que j'ai fait ?
- Rien, ne t'inquiètes pas. Emilie me demandait simplement si Alex était libre.


Là, je sens que je vais devoir jouer les entremetteuses.


- S'il avait rencontré quelqu'un, il me l'aurait dit. Si tu veux, je peux tâter le terrain, je te dis après.
- Je te remercie, c'est super sympa.


Je prends un carton marqué « chambre », et rejoins Alex qui finit de monter le lit dans la chambre :


- Alors frangin, tu t'en sors ?
- Je viens de finir. Tu m'aides à mettre le sommier et le matelas ?
- Ok. Il faut que je te dise quelque chose... Comment tu trouves Emilie ?
- Elle a l'air sympa, elle est jolie. Pourquoi ?
- Ben, tu as une touche... Elle vient de me demander si tu étais libre.
- Cool ! Je vais regarder ça de plus près.


Je lui fais un clin d'œil et redescends. Je croise Emilie dans l'escalier :


- Alors ? Tu lui as parlé ?
- Oui, tu as tes chances.
- Super, merci !


Et elle me fait une bise. Nous terminons ce déménagement, Nadège et Emilie vont chercher des pizzas pour tout le monde. Le père de Sandra et celui de Nadège ont pris congé. Vous vous doutez bien qu'Alex a proposé de ramener Emilie, qui a accepté avec un grand sourire. La soirée se termine dans la bonne humeur. Alex et Emilie ont commencé à se rapprocher pendant ce petit repas.


Nous finissons par rentrer aux alentours de minuit, après que nos amies nous aient chaleureusement remerciées. Emilie nous a remerciées aussi, mais pas pour la même raison... Je crois que je vais bientôt avoir une nouvelle belle-sœur.


Une fois de plus, la douche, prise ensemble, a duré plus longtemps que la normale. Que c'est pratique la douche italienne.


Nous nous réveillons ce dimanche un peu avant 10h00. Je caresse ma douce du bout des doigts, délicatement. Je passe doucement sur son téton qui commence à réagir. Elle pousse un petit gémissement qui m'encourage à continuer. Alors je remplace mes doigts par ma bouche. Son téton se dresse, fier, avide de caresses. Elle se tourne pour me donner son autre sein qui réclame sa part de caresses. Ma main descend vers le deuxième centre de son plaisir. Mes doigts trouvent tout de suite son bouton d'amour. Je plonge mes doigts en elle pour les lubrifier, et ainsi ne pas irriter son clitoris auquel je ne veux surtout pas faire de mal. Bien au contraire. J'alterne la pénétration et lui titiller le clitoris. Puis, ma bouche quitte ses seins, descend lentement sur son ventre, pour se poser sur l'entrée de sa grotte, et se délecter de son miel d'amour. Ma langue remplace mes doigts, et l'amène au septième ciel dans un long râle. Elle retombe sur le lit, m'attire près d'elle pour m'embrasser amoureusement en me serrant très fort. Son « Je t'aime » ne peut pas être plus sincère.


Après une minute ou deux, elle se redresse, m'allonge sur le dos, caresse mes seins déjà dressés par le désir, les lèche goulûment. Sa main alterne aussi les caresses sur mon clito et la pénétration avec deux doigts. Puis sa bouche et sa langue prennent la place de ses doigts.
Puis, comme je le lui ai fait découvrir, d'abord timidement, sa langue s'aventure plus bas. Mes gémissements l'encouragent à y aller plus franchement. L'action de sa langue à cet endroit combiné à ses doigts sur mon clito me font atteindre un merveilleux orgasme. Le visage humide et le sourire que ma douce affiche, témoignent de l'intensité de l'orgasme qu'elle vient de m'offrir. Mon « Je t'aime » est tout aussi sincère que le sien.


Après la douche, individuelle cette fois, nous décidons d'aller déjeuner à La Nota à Figueres. Et nous y allons à moto. Ma douce sort sa 900 GPZ, et nous partons. Je prends autant de plaisir à être sa passagère qu'à la suivre avec la mienne. Pour le retour, nous sommes passées par Rosas, Cadaquès, le long des plages et des criques, Port de la Selva, Llança, Port-Bou, Cerbère, Collioure, Port-Vendres, Argelès Sur Mer, St Cyprien et Canet.


De retour à la maison, nous remontons l'Espace et la remorque chez mes parents, et récupérons Mélissa et ma voiture. Nous dînons à Opoul, et j'en profite pour demander à Alex s'il va revoir Emilie :


- On s'est vus aujourd'hui, on se revoit samedi. On va se faire un ciné.
- C'est cool ça !
- Ouais, on a bien discuté, elle est coiffeuse dans la galerie marchande de Carrefour route de Canet, et elle habite au Moulin à Vent.


Puis nous rentrons. Mélissa s'est tellement défoulée dans la piscine qu'elle s'endort encore une fois dans la voiture.



  Trois mois plus tard, début des vacances de fin d'année.



Cécile.


Ce lundi matin, comme d'habitude, ma douce a pris la route vers 6h30. Elle a récupéré son Scania il y a un mois et demi. Je sais qu'Alain et Muriel ont tout fait pour qu'ils rentrent tous les trois, mercredi dans la journée. Et comme beaucoup de garages et de parcs seront fermés pour les fêtes, tout le monde aura une grosse semaine de congés. Muriel n'a même pas voulu que je vienne cette semaine. Muriel, en me faisant un clin d'œil :


- C'est votre premier Noël ensemble. Il est toujours particulier pour un jeune couple. Et puis mercredi soir, on fait le repas de fin d'année au Moulin à Souffre, on compte sur vous deux.
- Merci Muriel. Pas question de louper de rendez-vous.


Comme elle l'a si bien dit, ce Noël est le premier que nous allons fêter ensemble, et nos familles ont fini par décider : tous réunis à Opoul pour le réveillon, et à Bompas pour le jour de Noël


Donc, aujourd'hui, shopping. Chacun et chacune aura son cadeau, mais pour ma douce, il sera un peu spécial. Je ne peux plus attendre, je veux lui faire ma demande. J'espère juste qu'elle ne me devancera pas.

J'ai passé le reste de ma journée et une partie de la soirée à emballer tous ces cadeaux. Mardi, je suis montée à Opoul pour aider ma mère pour préparer la maison, et mercredi, j'ai apporté mon aide à Viviane, qui a beaucoup apprécié. Avec Floriane qui est venue aussi, nous avons préparé tout ce qui pouvait l'être à l'avance. Tout est prêt vers 15h00. Le temps de prendre un café avant de partir, et je rentre à la maison vers 16h00. Ma douce n'est pas encore arrivée. Je lui prépare la salle de bain, il ne me reste plus qu'à faire couler l'eau du bain.


Je prépare ma tenue pour ce soir : une robe cocktail bleu marine, dessous et bas noirs, escarpins noirs, serre-tête bleu marine.


Ma douce arrive, me prends dans ses bras, et m'embrasse langoureusement. Je lui fais couler son bain pendant qu'elle va préparer sa tenue.

Jamais je n'aurais cru ça. Et pourtant.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant