Quand le diable sourit

Chapitre 2

Chapitre 2

-Le collège de Bristol a un campus ou qu'on pourrait te prendre une chambre, mais l'école est juste à côter de la maison, donc tu peux decider, mais je dois avoir ta réponse dans deux jours, car je dois appeler le plus vite possible, dit son père.

-Alors soit que je vis avec quelqu'un que je ne connais pas ou un étranger, pensa Romy.

Elle hocha la tête et continua son repas.

Si elle était restée au Québec elle commencerait le CEGEP, mais à cause de son déménagement à Bristol en Angleterre, elle va commencer le "collège" un ans plus tôt que tous les gens d'ici.

Nouvelle école, nouveau système scholaire, nouveau pays, nouvelle langue, elle se sentait vraiment fatiguée tout d'un coup.

Romy s'excusa et monta se coucher, mais le sommeil ne vînt jamais. Elle mit son ipod, Blink 182 au plus fort dans ses écouteurs et se ferma les yeux pour une deuxième fois, espérant de ne pas avoir un cauchemars.

Des cauchemars, elle en avait eus, ils avaient tous un quelque chose de commun, il était là, lui aux cheveux noirs et aux yeux brun, il était toujours là.

Elle se réveilla à la lumière qui innondait sa chambre, celle-ci était très simple, un lit, deux tables de chevets, une garde de robe, une bibliothèque et un bureau. Tous les meubles étaient blanc, ils étaient du style d'Ikea. La chambre était vide, car il n'y avait rien, juste un ordinateur portable sur le bureau et quelques livres ou CD placés dans la bibliothèque.

Son père n'avait su quoi lui acheter comme accessoires pour sa chambre, alors il avait décidé qu'ils iraient magasiner ensemble, ce qu'ils firent.

Romy arrêta son choix sur une couverture et des rideaux de couleur gris avec des accessoires marine.

Le magasinage fût bref, ce qui plu aux deux, car le malaise était toujours présent.

Dès qu'ils fûrent revenus, elle monta dans sa chambre pour y mettre les achats, mais aussi pour se sauver de ce silence.

Romy n'était plus capable des silences et des malaises, cela faisait déjà quelques mois que c'était son habitude et c'était justement pour cela qu'elle avait emménagé chez son père.

Sans qu'elle s'en rendit compte, des larmes commençèrent à tomber, elle se regarda dans son mirroir et elle ne vit que ses yeux rouges et son visage remplit de tristesse.

Pourquoi avait-elle agi ainsi ?

Les larmes doublèrent d'empleur, elle tira ses cheveux châtain, se fit un chignon et se regarda encore une fois dans le mirroir. Sa lèvre était enflée, à force de la mordre et ses yeux noissette montrait son coeur détruit.

Le garçon qui avait causé cette peine allait revenir, elle le savait, il la hantait dans ses rêves.

Ce soir là, l'homme qui vivait dans la chambre d'à côter, l'entendit pleurer et souhaita pouvoir l'aider, mais ne savait guère comment. Alors se ne fût qu'aux petites heures du matin, quand les cris arrêtèrent que celui-ci pu dormir.