Chapitre 3

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Chapitre 3

Cela faisait déjà deux mois qu'elle avait enménagé chez son père. Le deux mois ne fût pas très spécial, le malaise entre elle et son père s'était dissipé, mais Romy ne faisait pas grand chose, elle s'ennuyait.

La majorité de ses journées se passèrent ainsi: on se lève, on déjeune, on écoute la télévision, on navigue sur l'ordi, on lit un livre, des fois une marche, on soupe et on dors. C'était banal et elle le savait.

Elle avait finalement décidé de rester chez son père pour l'année scholaire, la vie d'étudiante dans une chambre de campus lui plaisait, mais elle ne se voyait pas avec une coloc. Sauf que la raison cachée était qu'elle voulait passer du temps avec son père.

Ce fût une autre de ses ennuyeuses journées, Romy lisait dans le salon, une semaine avant que l'école commence, quand son père lui cria de se fermer les yeux.

-POURQUOI ? Répondit-elle.

-JUSTE FERME TES YEUX, J'AI UNE SURPRISE !

Elle l'entendit descendre les marches.

-T'AS LES YEUX FERMÉS ? Cria son père.

-OUI !

Elle le sentait proche, il avait fini de descendre les marches et il se dirigeait maintenant vers le salon.

-C'est bon tu peux les ouvrir, lui dit-il, la voix venant juste en avant d'elle.

C'était un chien, la surprise était un bébé beagle à la langue pendante avec une oreille dans les air et l'autre qui se reposait sur sa tête.

Romy le trouvait parfait, elle avait toujours rêvé d'avoir un chien.

-Tu sais Romy, j'ai remarquer que tu étais souvent seule et je commence demain à travailler, alors je ne voulais pas te laisser sans compagnie dans la maison et je sais que c'est dûr pour toi d'habiter ici... Baffouilla son père.

-Merci papa, il est super ! S'exclama t'elle en le prenant dans ses bras.

Romy passa un moment à carresser le beagle pendant que son père préparait à manger. Elle n'allait plus être seule.

-Est-ce que tu as une idée de comment tu vas le nommer ?

-Oui j'ai déjà décidé, ça va être Bernard le Beagle, merci beaucoup papa.

Cela lui avait pris deux semaines pour appeler Richard, papa et celui-ci une semaine pour appeler Rominica, Romy.

Richard ne comprenait pas tellement le nom Bernard, mais voyant sa fille remplit de joie, depuis le temps qu'il voyait ses yeux morts, lui fit plaisir et ne contesta pas le nom.

La jeune adulte adorait son cadeau et elle décida que demain, les deux iraient faire des courses pour l'école.

Quand le diable souritOù les histoires vivent. Découvrez maintenant