Au Fond De La Forêt [En Réécriture]

Chapitre 9

"- Maman, je vais y aller ! La prévenai-je.
- Attends ! Rappelle moi à quelle heure tu reviens déjà ? M'interroge ma mère.
- Je te promet de rentrer avant minuit !
- Dis moi, tu as grandi non ? Ah ! Qu'as-tu à tes pieds ?
- Ce sont des chaussures à talons maman ! C'est Edwige, une fille du lycée qui me les a prêté..."

Oui, on avait parlé de la fête avec Edwige. Je lui rendrai ses talons quand je quitterais la fête.

"- Au revoir, maman !
- À demain ma chérie ! Me salua-t-elle."

Je rejoins Youenn et Victor à la limite du village. Il me félicite sur ma tenue et évidemment, en tant qu'amie modèle, j'en fait de même jusqu'à ce qu'un raclement de gorge se fasse entendre. Ah, Victor.

Nous fîmes le voyage à pied. Et Victor nous amena devant un immeuble, pardon, je veux dire la maison de Léon.

On rentre dans la propriété, et on traverse jusqu'à la porte d'entrée. Il y a des jeunes qui ne sont pas dans leurs états normal à l'extérieur.

Victor nous a expliquer que les humains ingurgitaient de l'alcool pour s'amuser. Et il nous a clairement interdit d'en boire.

Bref, on rentre dans la bâtisse et le son de la musique vint nous envahir les tympans.

On avance tout les 3, j'examine les lieux : des gens qui dansent, des gens saouls, des gens qui s'aiment, Léon qui arrive vers nous et pas d'Edwige ni de Robert en vue.

Léon arrive donc vers nous, pour nous accueillir j'imagine...

"- Bienvenue Fanny ! Et enchanté euh... Je ne me rappelle plus de vos noms. Annonça Léon.
- Moi c'est Victor et lui c'est Youenn. Lança mon accompagnateur.
- Ah oui c'est vrai ! Bon ben, amusez vous."

Sur ces mots, il s'en alla rejoindre un autre groupe.

Avec mes métamorphes, nous allons nous installer sur une table.

"- Eh ! Fafa, tu viens te trémousser avec moi ? Me demanda soudainement mon grand ami Youenn.
- Tu me demandes cela car tu en as envie ou bien est-ce parce que tu as aperçu tes camarades et que tu aimerais frimer devant eux ? Le questionnai-je, méfiante.
- Te répondre par la première option serait te mentir, ma chère...
- Moi, je vais accepter ta requête seulement le plaisir, vois-tu ?
- Tiens, ne serait-ce pas ton amie Edwige que je vois là-bas ?
- Et bien j'ai le droit, moi aussi, de frimer devant mes amis. Non ?
- Mademoiselle Fanny a des amis ?? Grande nouvelle ! S'étonna faussement mon ami.
- Bon, Youyou ? Tu bouges ton popotin royal pour qu'on ailles danser, ou tu préfères rester assis là à me faire la causette ?
- Tu as raison, Fa' ! Allons-y !"

Youenn et moi terminons enfin la conversation et allons danser.

×××

Après quelques musiques, je commence à en avoir marre. Entre l'odeur de sueur insupportable, mes tympans exposés à cause du volume sonore et la chaleur, je me meurs.

Non, c'est pas vrai je rigole ! Ha ! Ha ! Quelle humour Fanny ! On est pliés de rire là !

J'explique à mon grand ami que je vais le tromper avec Edwige et je m'en vais. (J'espère que vous avez compris ma métaphore).

Je rejoins Ed', Edwige pour ceux qu'avaient pas compris, et la salue.

À son odeur... Oui, vous avez bien lut ! Nous sommes à moitié canidés, et les canidés ont l'odorat bien développé...

Je disais... À son odeur, je comprend qu'elle n'a pas bu beaucoup d'alcool.

"- Alors, ça te tente ? Insista Edwige.
- Hein ? Quoi ? Désolé je ne t'écoutais pas.
- Je disais, ça te dit demain, samedi, on se rejoint pour passer du temps ensemble ?
- Oh ! Ouais ! Ça serait super !
- Cool ! Demain, à 10h dans le parc ?
- Aucun problème !"

Il ne me reste plus qu'à convaincre le chef du village de me laisser partir sans les boulets, si je puis dire, derrière moi..

Bref, il faut que je saches l'heure qu'il est... Je retourne auprès de de l'endroit où l'on a laissé Victor mais en pleine marche, on m'attrapa le poignet pour me tirer en arrière.

Ah la la... J'ai tellement d'amis que je ne sais plus où donner de la tête...

Je me retournai pour constater que cette personne n'est qu'autre que Robert. Tiens, ça faisait longtemps !

Je l'entendis me saluer, ce à quoi je répond naturellement.

"- Salut Ginette ! Tu fais quoi ici ?
- Bonjour. Comme toi : je m'amuse. Pourquoi ?
- Non mais je veux dire, comment tu connais Léon ?
- C'est mon voisin de table ! Et toi ? Rémi il n'avait pas l'air de l'aimer...
- Et  quand est-ce que tu as parlé à Rémi ?
- Bah ce matin, après mon cours de français, je suis tombée littéralement sur Rémi alors on a fait la causette.
- Ah d'accord. Et Léon est une vieille connaissance, un ancien ami. M'avoue-t-il.
- Ancien ? Demandai-je, intriguée.
- Il nous a trahi...
- Mmh..."

Décidément, ils sont intriguants ces humains... Maintenant, je sais pourquoi Rémi l'a insulté ce matin.

On en apprend tous les jours...

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Dream💭📝