Au Fond De La Forêt [En Réécriture]

Chapitre 36

Cette masse me fait tomber au sol. Une douloureuse sensation brûla mon dos. Ce qui m'arracha un gémissement.

La personne laissa échapper une phrase enthousiaste. Je range ma tête en son cou et souris au contact de sa peau.

"- Ça fait si longtemps que je n'ai pas vu ton joli visage.. Soupire l'homme m'enlaçant."

Je resserre mon étreinte et lui réponds :

"- Te sentir près de moi m'a également manqué."

Je me sens en sécurité dans ses bras. Il caresse mon cuir chevelu, je ferme les yeux et profite de l'instant.

La dernière fois que l'on s'est vus en étant humains remonte à trois mois plus tôt et nous étions à une fête.

"- Oh... C'est trop mignon ! Lâchèrent en synchronisation mes sœurs."

Leurs voix me ramena à la réalité.

JunHo a sûrement vu notre transformation ! Et nous sommes à l'entrée de mon village...

Les soldats pourraient l'enfermer ! Et ce par ma faute ! Il faut que je le fasse fuir.

Je me relève un peu vite et jette le corps me recouvrant à ma gauche.

Il gémit, ce que j'ignore complètement.

"- Il ne faut pas qu'ils te voient ! Je vais t'aider à partir ! Vite... Chuchotai-je.

- Mais... Qui ? Pourquoi ? Gémit JunHo."

Pressée, je ne prends pas la peine de lui répondre et me lève rapidement.

Le couple de renards a disparu, sûrement pour aller se bécoter. Mes trois sœurs me regardaient attendris, et ma mère me dévisage avec un regards joyeux mélangé à de l'inquiétude et de la tristesse.

Je leurs souris puis attrape le poignet pour le lever. Je nous enfonce rapidement entre les arbres.

C'est parti pour une fatigante course...

JunHo ne comprenant rien galère à enjamber les racines ainsi qu'à éviter les branches.

"- Mais pourquoi on s'en va !?"

Je lui conseille de se taire et continue ma course.

La végétation entaille la surface de ma chair. J'imagine que l'asiatique subit le même sort...

Il commence à courir légèrement plus vite qu'à ma personne.

"- Bon sang, ce que tu vas vite ! S'étonne-t-il."

Je l'ignore et accélère, ce qui me fatigue davantage. Je le tire de ma main gauche pour qu'il accélère.

Soudain, une forme noire se dressa devant nous. Victor grogne méchamment. JunHo s'arrêta nettement.

Mon bras fit un bond en arrière et mon épaule me lança.

"- Robert qu'est-ce que tu fous ! Grondai-je.