chapitre 11

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J'étais bouche bée. J'ignorai de qui cela provenait mais je savais que ces mots étaient remplis d'amour et de tendresse. Deux mots, seulement deux mots mais qui traduisaient beaucoup de choses.

J'ignorai de qui provenait ces mots mais rien que pour cette personne je voulais me battre jusqu'à la fin. Seule une personne qui tient à vous voudrait que vous vous battiez pour survivre. Alors pour moi c'était devenu une vocation.

Je ne vais pas vous mentir sur le fait que j'espérais secrètement que cela viennent de lui mais je ne voulais pas trop m'y attarder.

...

Deux semaines se sont écoulées depuis. Aujourd'hui je sors d'hôpital Al hamdoulilah. Ma famille est venue me chercher. C'est peut-être bizarre mais cet endroit aller me manquer d'une certaine manière. J'étais installée sur ma chaise et kaw Almoun tenait mes affaires. Toutes les formalités étaient réglées, il ne restait qu'à partir. J'avais déjà vu le docteur ce matin mais n'empêche qu'au moment de partir j'ai eu un sentiment bizarre. J'ai demandé à kaw Almoun de me ramener voir Dr Lemarchand. Il me poussa vers son bureau mais on l'apperçut au bout du couloir.


Moi : Hey Docteur

Il s'est retournée et m'a sourit puis j'ai ouvert mes bras instinctivement non sans laisser quelques larmes couler. Il me prit dans ses bras et essuya mes larmes.

Dr : Allons ma chérie, pleure pas.

Moi : Merci pour tout Docteur. Vous m'avez libérée d'un supplice quotidien. Je ne saurai vous remercier assez. Qu'Allah vous assiste

Dr : Amen. Je n'ai fais que mon travail de chirurgien orthopédique mais aussi faut avouer que t'es une patiente adorable.

Florinda : Et moi j'ai droit à un câlin ou pas

Moi : Mais bien sur que siii dis-je en la prenant dans mes bras

Flo : Hum tu vas me manquer

Moi : Tu vas me manquer aussi.

Flo : Allez il est temps de partir

Moi : Ouais allez au revoir

Nous nous dirigeâmes vers la sortie. J'étais de dos au docteur et à Florinda mais j'ai quand même lancé un : DOCTEUR LEMARCHAND VOUS ME MARQUEZ à JAMAIS !

Puis nous sommes partis.

Entre temps papa et Mouhamed étaient venus. Ma mère était à mes petits soins tout le temps. j'ai du insister sur le fait que j'allai bien pour qu'elle accepte de repartir avec papa.

Puis j'avais commencé les cours au lycée à cinq minutes de la maison. Kaw Almoun me déposait tous les jours et venait me chercher. Inutile de vous dire que j'attirai pas mal de regards et de moqueries avec ma chaise mais cela ne m'affectait en rien. Je n'ai pas eu de mal à être au même niveau que les autres même si j'étais venue un mois après la rentrée. Néanmoins j'avais un ami, Serge. C'était un gentil brun tout beau. Il m'a accueilli dès le début. Au final on était tout le temps ensemble.

Maintenant j'étais déterminée à en savoir plus. On était à la cantine on mangeait tranquillement.

Moi : Comment tu fais pour avaler ces trucs horribles, Allah me pardonne

Serge : Je veux pas mourir de faim moi

Moi: hum moi Je rigole même pas avec les repas de la cantine.

Serge : ça c'est parce que ta tante te prépare un truc à apporter tous les jours

: HEEY Je te rappelle que je sais cuisiner moi

Comme une évidenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant