Chapitre 61 : Tempête

205 13 16
                                    

Ok ce chapitre est super long mais il est super important. J'ai essayé de me relire et tout mais comme d'hab y a forcément des petits prouts par ci par là donc sorry. J'espère que vous aimerez.

.

Adil allait donc rester quelques jours avec nous.
L'anniversaire de Zied approchait.
Le 25 juin. Les amis de Zied voulaient lui organiser une fête à la maison avec tous les gens qu'il aime. 23 ans ça se fêtait. Alors j'ai commencé à aider à organiser tout ça avec Adil.
Avec lui c'était bizarre, j'avais décidé de complètement ignorer ce qu'il m'avait dit et ce qu'il avait suggéré à Cannes, (après tout Adil c'est tout un personnage) mais je ne sais pas pourquoi je ressentais toujours un malaise.
Un jour Zied est parti récupérer une des voitures de son père chez le garagiste ou je ne sais quoi dans une autre ville. Et en plus il passait chez un pote et donc il était prévu qu'il soit absent de la maison toute la journée.
Pour je ne sais quelle mystérieuse raison, Adil a insisté pour qu'on reste chiller à la maison.
À l'époque je ne le savais pas mais en fait il passait à l'offensive.

On s'était mis en tête de faire la cuisine, chez Youness j'avais appris à préparer un plat dont j'oublie toujours le nom et dont Zied raffole à base de poivrons.
Et donc on préparait tous les trucs et vous même vous savez, les températures dans le Sud de la France à cette période de l'année sont terribless. J'étais déjà pas très habillée. Bon habillée quand même pour la décence mais pas des couches de vêtements, je crois que je portais un de ces shorts larges basiques du rayon homme H&M avec un débardeur.
Rien que comme ça j'étais gênée.
Adil lui de son côté, 0 stress, torse nu, petit short.
Je ne sais pas trop comment j'ai fait mais j'ai réussi à me foutre de la sauce brûlante sur mon débardeur tout blanc. Mon premier reflexe a été d'écarter le tissu de ma peau en gesticulant et en hurlant. Mais quand je vous dis que ça m'a brûlé je déconne pas, j'ai eu vraiment super mal.
Adil a direct voulu prendre les choses en main et m'a aidé à enlever un peu de la sauce qui avait ruiné mon haut.
J'étais là à sauter partout pendant qu'Adil tirait sur mon haut.

_T'es brûlée ? Arrête de bouger attends.

Il a soulevé le débardeur pour voir l'état de ma peau.

_AHHH TOUCHE PAS CA FAIT MAL !
_Oh désolé attends viens on va chercher de la Biafine.

Il m'a pris la main et m'a entraîné dans sa course vers la salle de bain.

_Enlève ton haut.

Il cherchait dans l'armoire à pharmacie.
Je me suis exécutée et j'ai enlevé le fichu débardeur.
Adil a d'abord pris un gant de toilettes qu'il a passé sous l'eau froide avant de le déposer sur ma brûlure. J'ai encore gueulé de douleur.
Il était là à genoux devant moi à s'occuper de mon bobo comme un gentil garçon.
Au moment de mettre la Biafine il a eu ce premier geste chelou : sa main sur ma taille avec son pouce près de mon nombril. De l'autre main il s'est appliqué à étaler la crème réparatrice sur toute la zone brûlée.
Il a légèrement massé la zone jusqu'à ce que la brûlure me paraisse moins intense et c'était vraimeeeent bizarre comme moment. Mon cerveau a déraillé fooort. Mais je ne pouvais pas ignorer le fait qu'il avait les mains super douces et que j'avais chaud partout où ses doigts passaient et que ça n'avait rien à voir avec ma brûlure.
Mais bref, cet instant est passé, j'ai mis un t-shirt de Zied, on a fini de cuisiner dans la bonne humeur. J'ai choisi de refouler, d'ignorer.
On s'était donné pour ce dîner, Adil avait même fait la vaisselle.
Mais Zied est rentré de mauvaise humeur.
Il s'était soi disant embrouillé avec son pote.
Depuis la dernière dispute qu'on avait eu suite à Cannes, Soukaïna, Adil et tout, Zied avait des humeurs très changeantes. Vraiment. Parfois il me faisait peur.
Le matin il pouvait péter la forme et decider de m'embêter comme un vrai gamin et le soir il pouvait décider de bouder toute la nuit sur le canapé du salon sans AUCUNE raison apparente.
Et le soir de notre super dîner préparé avec amour et passion, il était d'humeur à bouder sans AUCUNE raison apparente.
Ça m'a gavé.
On s'était donné du mal, je m'étais brûlée pour qu'il me dise qu'il n'a pas faim et pour que quand je le force a manger il n'avale que 2 bouchées ???
Mais guess what, j'ai ENCORE pris sur moi et je n'ai rien dit.
Ce soir là je me suis glissée sous les draps près de lui et je me suis mise en tête de le faire parler.
Je ne sais pas vous mais quand moi je m'embrouille avec quelqu'un d'important ça peut carrément m'empêcher de dormir. Alors j'ai voulu l'aider un peu en me disant qu'il se sentirait mieux s'il me parlait.

As I Am (Partie 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant