As I Am (Partie 2)

As I am

Mes chères lectrices, j'ai entendu vos avis, je suis heureuse de voir que vous voulez autant que moi que notre aventure continue, j'aimerais vous dire à toutes un grand MERCI, merci d'être là, merci de me lire (même toi lectrice fantôme je te fais des bisous) merci de voter merci de me commenter vos avis et vos pensées merci de me faire autant rire à chaque fois, merci de me donner envie d'ecrire, merciii !

So now ladies and gentlemen je vous prie de bien vouloir accueillir comme il se doit la partie 2 de ce livre qui se nomme (oui je voulais qu'elle aie un nom..) As I Am !

As I am sera donc une suite à tout le bordel du déménagement, de mes premières conneries à Montpellier etc... Cette partie est en cours d'écriture donc il me faudra un peu de temps pour mettre ça en place mais promis je ferais le nécessaire pour faire ça au plus vite.

Comme il m'arrive parfois d'être une fille gentille, je vous propose en excluuuuuu le début de ce que sera As I Am !

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Un jour une de mes lectrices a laissé un petit commentaire tout mignon en décrivant mon histoire comme une autobiographie romancée, je ne sais plus si je lui ai dit mais j'adore cette appellation. Parce que c'est exactement ça en fait, ce que j'écris est autobiographique dans le sens où tous les faits sont réels et me sont arrivés mais pour rendre tout ça intéressant à lire j'en ai fait un petit roman au lieu de simplement copier mes journaux intimes.

As I am, parce que ça veut dire "telle que je suis". Je veux me montrer telle que je suis vraiment. Forever and a Day c'était plus l'histoire de mon premier amour, je pensais qu'il durerait pour toujours plus un jour. As I am est loin de ce compte de fées, c'est ma réalité, à l'état brut.

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Je me réveille dans mon lit mais je ne suis pas chez moi. Je suis bien installée dans mon matelas, avec les draps qui sentent l'adoucissant mais je ne suis pas à la maison. Moment de bug où je panique en me demandant si j'ai bu/fumé/sniffé un truc qui fallait pas. Puis je me rappelle que j'ai déménagé il y a déjà 3 jours.
Shit.
J'entends Rae éclater de rire. Elle parle sûrement au téléphone.
Je m'étire et me redresse dans mon lit. Ma nouvelle chambre est un peu plus grande que celle de Paris. Pour l'instant elle est impersonnelle, sans vie. On a juste installé les trucs de bases. Je ne m'y sens pas du tout à l'aise.
Mais j'ai l'énorme avantage d'avoir un balcon.
Je me lève et je choppe une cigarette. C'est le seul truc qui est vraiment cool ici, dès le réveil, je vais sur le balcon qui donne sur une rue tranquille et je m'en grille une sans avoir une Rae hystérique dans les pattes.
Chris nous avait énormément aidé. En fait c'était lui qui avait géré tous les trucs que Rae ne pouvait pas faire de Paris. Et puis pour l'installation des meubles il avait donné un coup de main aux déménageurs. Je détestais cette manie qu'il avait de se faire passer pour le super-héros. J'étais hyper désagréable.
Rae voulait que je fasse des efforts. On devait aller déjeuner chez Chris et sa famille et je lui avais promis d'être gentille. Mais ça promettait d'être compliqué.

_Queen ! T'aurais pas vu le chargeur de mon PC ?

Je me dépêche de tirer une dernière latte sur ma cigarette que je jette ensuite.
Rae a débarqué dans ma chambre, son PC dans les mains.

_Non désolée.

Rae a soupiré et s'en est allé.

_Dépêche toi de te préparer, Chris vient nous chercher dans 30 minutes.

Je n'avais aucune envie d'aller déjeuner chez lui. Sa femme Isabelle est juste insupportable. Et leur couple a quelque chose de très superficiel.
Mais bon, encore une fois je subissais les folies de Rae, pas le choix. Je me suis préparée.
Il y avait un autre avantage qui jouait en faveur de ce déménagement : la météo. En ce début de mois de Septembre on avait le droit à des températures très cool. Rien à voir avec l'air frais du nord de la France. Je pus donc me permettre de porter quelque chose de léger.
Mais tout ça n'empêchait pas que je ne me sentais pas chez moi. J'avais l'impression d'être en vacance dans une maison qu'on aurait loué. J'avais l'impression que c'était temporaire et que j'allais bientôt rentrer à Paris.