Prologue : Jolie maison et Boucherie.

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« Le plus dur c'est pas le cauchemar, c'est l'instant d'après. »

Orelsan – Elle viendra quand même.


L'histoire que je vais vous raconter se déroule quelque part en France, dans une petite maison coquette à la façade blanche. Dans cette jolie maison vis Jean-Eûde, un jeune garçon aimé de tous. Il a beaucoup d'amis et sa famille l'aime plus que t..

Quoi, sérieusement ? Ne me dites pas que vous y avez crue.. La vraie histoire ne ressemble en rien à celle-là. Ce torchon de cliché n'est pas digne d'importance. Et puis, sérieusement, Jean-Eûde ? Qui appelle son gosse Jean-Eûde ? Juste pour ça, Jean-Eûde nia nia et tout sa famille brûlèrent dans un graaand feu de joie. Voilà une bonne chose de faite.

Nous pouvons maintenant nous concentrer sur la vraie histoire. Mais avant tout, je voudrai vous prévenir. Si vous êtes à la recherche d'histoire dégoulinante de guimauve et de rose, passer votre chemin. Vous n'êtes pas au bon endroit. Sérieusement. Courrez. Loin.

Voilà une autre bonne chose de faite. Maintenant qu'il ne reste que les plus vaillants d'entre vous, nous allons pouvoir commencer. Ce prologue commence vraiment à s'éterniser.

Laissons tomber Jean-Eûde pour Juzo, laissons tomber la jolie maison pour La Boucherie, et laissons tomber les amis et la famille aimante pour.. Et bien, rien du tout, à vrai dire. Juzo n'en a pas.

Je m'explique.

Tout commence dans ce que les gens appellent « La Boucherie ». C'est un endroit dur d'accès où se déroule d'horribles combats sanglants, gores et horrifiques qui n'ont qu'une seule issue : La mort. Rien que ça. Tous les soirs, des dizaines et des dizaines de combats à morts se déroulent sous les yeux d'une centaine de spectateurs qui parient des sommes astronomiques sur le dos de celui qu'ils espèrent voir gagner. Dans ces combats, l'honneur n'existe pas, bien au contraire. Tous les coups sont permis et c'est bien pour cela qu'il y a autant de spectateurs, voyeurs refoulés qui se cachent sous leurs loups (masques) en agitant des billets à tire larigot.

Dans cet humble établissement se trouve des cellules où les combattants sont retenus. Chaque combattants a un Maître qui s'occupe de l'éducation de sa chose. Et, par éducation, j'entends la torture, l'entraînement,.. Très folichon tout ça !

Plus haut, je vous ai parlé de Juzo. Laissez moi vous le présentez, j'insiste.

Juzo est aussi un combattant de La Boucherie et sa Maîtresse l'a depuis qu'il est âgé de 2 ans car, je cite, « Ils sont plus faciles à dresser si on commence dès la petite enfance ». Toute sa vie a été bercé par les coups, la torture, la douleur, les combats. La folie. Il ne connaît rien du vrai monde, ses connaissances se limites à Mama (sa Maîtresse) et la Boucherie. Toute cette horreur lui semble presque.. normal. Peut-on lui en vouloir, lui qui n'a jamais rien connu d'autre ? Évidemment que non. Quoi que.. bref.

Juzo et Mama étaient dans une des cellules de l'établissement. Cette dernière était tourné vers une vieille table en métal rouillé où était joyeusement étalé tous un tas d'outils de torture tout aussi rouillé. Juzo, quant à lui, était allongé au sol, les mains attachés au dessus de ta tête grâce à une chaîne usée qui entailler la tendre peau de ses poignés. La routine.

- Dis Mamaaa, est-ce que.. est-ce que j'ai étais sage ? Demanda ce dernier, d'une voix enfantine mais lasse.

Sa Maîtresse se retourna, une grosse pince dans sa main fripée. Le visage caché derrière un mince loup qui ne caché rien de son énorme double menton, sourit d'une façon qui se voulait sûrement rassurante et répondit de sa grosse voix tremblante de retraité qui torturer des gosses :

- Oui, Juzo. Très sage même. Je te donne 13 bons points.

- 13 ? Woaw. Mama est tellement gentille. Répondit le garçon, d'une voix tremblante et toujours aussi lasse. Je resterai sage Mama, je te le promet.

- Je vais m'en assurer mon petit.

La grosse vieille dame attrapa le pied du jeune garçon et l'approcha de sa grosse b.. Pince, excusez moi.

- Je vais m'en assurer.. Répéta-t-elle lentement, les yeux pleins d'une jubilation malsaine.

Un horrible craquement suivit sa phrase et résonna dans toutes les cellules alentours, ainsi que le hurlement d'un pauvre garçon brisé depuis longtemps.

On ne choisi pas sa famille, à ce qu'il paraît.


  [Musique d'écriture du chapitre : Goner – Twenty one pilots, Mad Hatter – Melanie Martinez, Nothing Else Matters – Metallica, Sond & Color – Alabama Shakes, Unravel – Opening Tokyo Ghoul, Daydram In Blue – I MONSTER. ] 

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Voilà voilà, mon petit chouchou de prologue enfin publié ! J'en suis très heureuse, et je le serai encore plus si vous me donniez vos avis (critiques constructives, compliments, idée,.. Je prend tout !). Je m'excuse dors et déjà pour l'orthographe et la conjugaise, c'est pas mon point fort à ce qu'il paraît héhé ^^'.            On se retrouve dans quelques jours pour la suite, ça vous va ? 

A la prochaine et portez vous bien ! 

Bloody heart & sourire enfantin, drôle de mélange.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant