Par les soirs d'été, plongés dans les insomnies,
Nous iront guetter, nos sombres folie.
De nos chemins entrecroisés, dans une amnésie.
Des mots froissés, dans nos esprits,
Des mots tracés, que l'on oublie.
Plus rien n'a de sens quand le temps nous rattrape.
Plus rien ne nous sauve quand la mort nous attrape.
Tout devient sinistre et sombre.
Dans les soirs mélancoliques,
Quand le temps nous dit alcoolique,
Quand cette addiction nous rend fou,
Quand cette vie nous dépasse et nous pousse à bout,
Et qu'on en reste là,
A nous retourner l'estomac,
Et faire des minables sourires hypocrites.
Mais pourquoi faudrait-il perdre espoir ?
Ne peut-on pas espérer, encore un soir,
Qu'un jour le temps nous battra,
Et que ce jour là,
Tout s'envolera avec nous.
Nos sourires mal placés,
Nos cœurs arrachés,
Nos mains déchirées,
Notre obsession du bon et du mauvais,
Et surtout,
Surtout,
Nos plus belles paroles,
Coincé dans nos tombes,
À périr dans l'ombre,
Dites, une dernière fois.
