Perdue dans le vaste champ que les mots m'avaient laisser, je ne savais lequel choisir. Mes yeux criaient les mots que mon âme avait tant désirée sortir, mais mon esprit en désaccord avec celle ci, avait choisi le parfait contraire. Est ce mentir que de ne pas dévoiler ses réelles envies ? Je n'aurais désespérément jamais la réponse à cette question. Pourtant, j'avais l'impression de lui avoir menti. De lui avoir soufflé les plus gros mensonges dans un air glacé. Mais ce qui est fait ne peut être défait. Et ce qui est fait n'est plus à faire. Il ne me restait qu'à attendre. Attendre une réponse de mon adversaire.
"Pardon". Mais j'étais tout autant désolée. Seulement j'avais refusé de sortir des excuses concrètes. Ses mots avaient crevé mes yeux et poignardé mon âme. Je voyais trouble. L'envie de l'embrasser m'a prit de manière spontanée après qu'il est terminé une seconde phrase d'excuses pathétiques. Mais il me fallait bien du courage pour venir porter mes lèvres aux siennes alors que celles ci, innocentes, s'excusaient à tord.
