Angel of Freedom

Chapitre 14

Le carrosse s'arrête devant une maison, enfin elle est plutôt grande pour une simple maison, franchement c'est abusé.

La porte s'ouvre est le cocher déplie les deux petites marches pour me permettre de descendre, une fois que je pose mon pied à terre je sens une personne venir contre moi, m'enlacer et me dire.

"Oh, Anna tu m'as tellement manqué. Je suis ravie de te voir de retour à la maison. Tu ne peux pas savoir à quel point je me suis inquiétée, surtout quand j'ais appris que tu avais rejoins ces suicidaires."

"Je vous comprend mère, je suis vraiment navrée de vous avoir fait tant souffrir..."

J'ai pris soins de lui répondre avec un ton qui se voulais froid, qualifier les bataillons de suicidaires n'était pas nécessaire.

Elle s'éloigne enfin de moi me permettant de respirer de nouveau.

Je rêve elle à les larmes qui coule. C'est bon tu peux arrêter de faire semblant il n'y a pas de public.

Elle se retourne et commence à avancer vers la gigantesque demeure, je la suis, accompagnée de mes deux compagnons de route.

Alors que nous sommes à quelques mètres de l'entrée mon regard est attiré par une des servantes, elle accroche du linge précédemment lavé, cette femme est habillé d'une simple robe blanche qui fait ressortir ses magnifiques cheveux noirs qui lui arrive en bas du dos, malheureusement je suis obligée de stopper mon observation car maintenant nous sommes entrés.

La première salle est un couloir menant à un énorme escalier qui fini par se séparer en deux pour mener à l'étage, les murs sont remplient de tableaux, plus précisément de portraits, oui, les portraits des membres des Milers, le plus récent est celui de Freddy Milers mon "père", il suffit d'ailleurs de parler de lui pour le voir arriver par les escaliers.

"Ma très chère Anna, je suis si heureux que vous ayez accepté de revenir."

"Vous ne m'avez pas laissé la possibilité de refuser père. En plus les deux personnes que vous m'avez envoyé se sont montrées insolentes."

"Je suis désolé si Eric et Tom ont eu un comportement déplacé. Je leur ais donné pour mission de vous protéger."

Ouai dit plutôt qu'ils ont pour mission de me surveiller et de m'empêcher d'être libre.

"Je ne vois pas en quoi leur protection peut m'être utile, père."

"Il vaut mieux prévenir que guérir très chère."

Il est maintenant juste en face de moi, cet homme a le visage marqué par le temps, des cheveux poivres et sels et des yeux marrons.

"J'accepte votre décision, cependant laissez moi choisir ma servante personnelle."

Putain c'est chiant de parler comme ça sérieux.

"Bien entendu je les ferais toutes venir pour que vous puissiez choisir. Tom je te laisse t'occuper de cela."

Le dit Tom s'avance, se courbe un peu et dit.

"Considérez que cela est déjà fait monsieur."

Il se retourne et va chercher les différentes servantes.

"Je vous laisse, j'ai du travail qui m'entend dans mon bureau."

Après ces mots mon "père" remonte les escaliers pour se diriger vers son bureau.

"Je dois aussi vous laisser car le couturier est là, il doit prendre des mesures pour ma nouvelle robe. Bonne journée."

Maintenant c'est ma "mère" qui s'en va, mais pas à l'étage, elle part dans une pièce se situant à gauche du rez-de-chaussée.

Me voilà seule avec Eric, quand je le regarde il me fait rire, il doit faire un mètre quatre-vingt dix, sa musculature est absente, il est chauve avec des yeux vers, je n'ai rien contre les grand, les non-musclé ou les chauves et la couleur des yeux je m'en fiche pas mal mais là, toutes ces caractéristiques en même temps c'est abusé. Tom, lui, est petit a les cheveux blonds, long et attaché en queue de cheval ainsi que des yeux bleue, c'est l'opposé d'Eric leur seul point commun c'est le manque de muscles.

"Je vais aller dans ma chambre."

Sur ces mots je monte les escaliers et me dirige vers la droite, ma chambre est la pièce du fond, quand j'ouvre la porte pour entrer, je suis étonnée de voir que rien n'a changé.

Dans le coin au fond à gauche se trouve le lit et de chaque côté de celui-ci est posé une table de chevet, à droite de la porte se trouve une armoire et il y a une coiffeuse collée contre le mur droit, au fond à droite est visible une porte menant à la salle de bain personnelle, enfin au centre juste en face de la grande fenêtre est installé un fauteuil, je doit aussi dire que les couleurs les plus présentes sont : le rouge, le bleu, le blanc et le jaune qui est en fait de l'or.

Je ferme la porte et me laisse tomber dans le fauteuil le regard dirigé vers la fenêtre, c'est par celle-ci que je m'étais enfuit il y a sept ans, maintenant je suis sûre que Freddy l'a faite condamnée, autrement dit, comme je m'y attendais, je suis emprisonnée ici tel un oiseau en cage.

Il ne me faut pas longtemps pour commencer à pleurer, je me suis retenue tout le long du voyage et également quand j'ai due faire face à mes "parents". Tout ce que j'ai vécu pendant mes sept ans de liberté me revienne en tête, et Livaï me manque.

Mais où avais je la tête bordel ?

Il est surement déjà passé à autre chose, après tout je lui ai menti et pourquoi il s'intéresserait-il à une fille comme moi.

Je fini finalement par m'endormir à cause de mon épuisement moral, mais je ne peux pas me reposer bien longtemps car Eric tape à la porte tout en disant que les servantes sont réunies, alors je me lève, me frotte les yeux pour cacher le fait que j'ai pleuré, puis je sort de la chambre.

Eric me conduit ensuite vers le lieu où les servantes sont regroupées. En arrivant je vois tout de suite la femme qui accrochait le linge lors de notre arrivée, je peux la voir de face, son visage montre de la souffrance, elle à des yeux gris avec des cernes, les sourcils baissés, c'est eux qui lui donne un air triste qui est aussi accentué par des joues creusées à cause de sa maigreur.

Je me dirige vers plusieurs servantes, si je choisis directement cette femme cela pourrait paraître suspect, quand j'arrive enfin devant elle je me retourne vers Tom et dit.

"Je choisis cette femme, va prévenir mon père."

Il se courbe comme il l'avait fait plutôt avec Freddy puis s'en va, moi je retourne dans ma chambre accompagné de la femme aux yeux gris et suivis d'Eric, mais lui reste dans le couloir. Je m'assis sur le fauteuil, la femme est restée prés de la porte, je me retourne vers elle et lui dit.

"Tu peux venir t'asseoir, rester debout est ridicule."

J'ai dit ces mots avec tant de gentillesse que je me suis surprise moi même.

"Ce serait manquer de respect à madame."

Sa voix, elle est si douce.

"Tu sais moi je me fou pas mal de ce genre de règles, alors tu peux venir t'asseoir."

Elle acquiesce d'un mouvement de tête et vient s'installer à côté de moi.

"Madame est plutôt spéciale."

"Tu peux m'appeler Eva et tu peux me tutoyer."

"Je te remercie...Eva."

"Mais de rien, je ne t'ai pas encore demandé ton nom. Comment t'appelles-tu ?"

Un sourire se dessine sur son visage.

Je rêve comment une femme aussi jolie peut-elle être qu'une simple servante ?